[Conférence] « Être libre, le grand chantier de l’existence » par A. Jollien, M. Ricard, C. André

« ETRE LIBRE,
le grand chantier de l’existence
Un psy, un moine et un philosophe nous racontent comment nous libérer de nos peurs, de préjugés et de nos dépendances. »

Le 1er février, j’ai eu le plaisir d’assister à la conférence donnée par Alexandre Jollien, Matthieu Ricard et Christophe André à l’occasion de la sortie de leur nouveau livre « À nous la liberté ! ». Elle se passait au Palais des congrès de Paris et était retransmise en direct dans plusieurs cinémas.

J’espérais pouvoir prendre des notes mais il faisait noir donc j’ai espéré pouvoir compter sur ma mémoire. Ce n’est pas très concluant donc cet article est un peu brouillon et je m’en excuse.

Je ne me souviens pas de leur définition de la liberté, ni de beaucoup de détails, j’étais totalement absorbée par ce que j’entendais.

Alexandre a cité des philosophes et a illustré ses propos d’anecdotes de sa propre vie, accompagnées de quelques jurons et de beaucoup d’humour.
Matthieu a parlé neuroscience, méditation et a partagé une vision de la vie du point de vue du bouddhisme.
Christophe a abordé la partie pleine conscience, revenir à l’instant et le versant des psychothérapies.

Ils ont abordé des sujets tels que l’amitié et les relations qui nous inspirent et nous nourrissent, ce qu’ils appellent « des ami.e.s dans le bien ». Cela rejoint aussi leur vision de l’écologie dans sa vie et dans ses relations.

Également, les addictions, la dépendance et sa modification du fonctionnement du cerveau, la diminution de la volonté qui l’accompagne, et la possibilité d’être aidé par des thérapies.

Ils ont parlé de la compassion pour soi et pour les autres, compassion que l’on peut avoir envers nous-même quand on se rend compte que l’on retourne vers des habitudes qui ne nous nourrissent pas, par exemple. Matthieu nous a guidé dans une méditation qui amène d’abord à ressentir de la bienveillance envers nous-même, puis envers les personnes que l’on aime, puis envers tout le monde y compris les personnes que l’on déteste. C’est une pratique qui vise à soulager la souffrance intérieure et celle qui est causée à l’extérieur. *

Enfin, ils ont abordé le regard que l’on peut avoir sur la mort, la peur qu’elle peut nous inspirer et l’acceptation que l’on peut développer.

Quand ils parlent d’amis dans le bien, ils parlent de leur relation, et ça se voit. Ils se complètent, se nourrissent les uns les autres de leurs échanges, sont complices. Il y a beaucoup d’amour entre eux, ou du moins c’est ce qu’il semble.

C’est ce que je nous souhaite : d’avoir des ami.e.s dans le bien avec qui avancer, chacun.e sur son propre chemin, vers notre liberté intérieure.

Alexandre Jollien, Matthieu Ricard, Christophe André

* La pratique ressemble à Tonglen, dont j’ai parlé dans cet article : Tonglen – pratique bouddhiste de compassion envers soi et les autres

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