Les (dé) confinés fêtent Noël

Si vous n’avez pas lu les précédents contes, lisez-les d’abord. Vous pouvez les retrouver dans la catégorie « Les contes du confinement ».

 

Aldaran fêta le solstice « dans le monde au-delà des ombres » avec sa famille et des amis. Son frère Arhon était là et avait amené son ami Henry, avec qui il irait fêter Noël, ses parents ayant pris l’habitude de suivre les fêtes humaines. Leur ami John, un ours – presque littéralement –, et sa femme étaient là aussi, avec trois adorables oursons qui dévorèrent les tartelettes aux épices. Heureusement, la mère d’Aldaran avait anticipé et réussi à en sauver une grande partie, ce que tout le monde apprécia.
Aldaran allait pouvoir demander la recette à Mme Watson.

Quant au repas, il était composé de filets de saumon, d’un rôti de noix pour les végétarien.ne.s et d’un assortiments de légumes et de marrons en accompagnement, sans compter les entrées et les deux magnifiques bûches en dessert – il fallait bien ça, vu le nombre de gourmands autour de la table.

 
Chez Alaric et Pierre, le repas du 24 au soir fut un apéritif dînatoire festif devant un film de Noël. Exceptionnellement, Alaric n’avait pas rejoint sa famille pour Noël préférant le faire juste avec Pierre, et Georges qui les rejoignit le 25 à midi avec Tom pour une dinde aux marrons cuisinée par Alaric suivant la recette de sa mère.

Avant ça il y avait eu les chocolats chauds et croissants frais de la boulangerie au bas de la rue et l’ouverture des cadeaux en pyjama, parce que c’est meilleur quand on n’attend pas. Et surtout parce que les deux étaient de grands enfants qui avaient autant hâte d’ouvrir leur cadeau que de voir l’autre ouvrir le sien.

 

Mme Watson eu le plaisir de voir sa famille, et autorisa même ses filles – et ses gendres – à l’aider, résultant en sa relocalisation dans un fauteuil au salon où elle eut tout loisir d’écouter ses petits-enfants lui raconter leurs confinements et ce que le Père Noël – enfin, leurs parents – leur avait apporté, et d’où elle pouvait répondre aux questions de l’équipe en cuisine. Ils durent la rassurer régulièrement que tout allait bien, ce qu’elle put constater en voyant le résultat : c’était aussi bon que si elle l’avait fait, et beaucoup moins fatigant – mais moins amusant.

Sa pièce à vivre étant assez grande, les enfants mangèrent sur la table du salon et les adultes s’étalèrent sur la table à manger, pour garder de l’espace entre eux.
Ils s’étaient tous fait tester avant, s’étaient mis en quarantaine avant le test pour ne pas prendre de risques, et ne s’étaient pas pris dans les bras, à la grande tristesse de Mme Watson qui adorait embrasser ses petits-enfants qui le lui rendaient bien – même si les ados rechignaient un peu, pour la forme.

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