Non-binarité de genre et spiritualité

Je sais depuis au moins l’age de 10 ans que je ne suis pas – pas toujours et pas tout à fait – une fille.
J’ai pu commencer à mettre un nom dessus vers 25 ou 27 ans – genderqueer* d’abord, en anglais, puis « non binaire ». Je me définis comme ayant une identité de genre fluide (c’est à dire qui fluctue).
Je commence depuis peu à vraiment l’exprimer – ne plus me corriger quand j’écris ou je parle de moi au masculin, l’afficher dans ma bio sur les réseaux sociaux, porter un binder** et des vêtements « d’homme ».
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Printemps et envies

C’est le printemps – depuis un petit moment, surtout si on suit le calendrier néo-celte/néo-païen qui situe son début début février – et les envies reviennent.

En fait, pour l’instant, c’est surtout l’envie d’avoir envie.
Envie de faire, de créer, de me lever le matin.
Envie d’être motivé-e.

Et puis il y a aussi l’autre côté de la pièce, la culpabilité de ne pas faire/créer/avoir des projets…*
Cet hiver, l’angoisse et la déprime ont grillé mes réserves de motivation et de créativité.

Hier j’ai quand-même réussi à conduire seule pour aller faire les courses.
Angoisse et déprime ne m’ont pas tout grillé on dirait.

*Et cette culpabilité qui s’agite quand je m’imagine dans des situations dans lesquelles on pourrait me demander ce que je fais.
Parce que répondre « enlever des tiques aux chats (je suis un parent-chat de compétition 😉 ) et lire twitter pour éviter l’angoisse » c’est pas vraiment ce que j’aimerais répondre.
J’aimerais pouvoir répondre avec le sourire et des étoiles dans les yeux (j’exagère à peine) que je suis sur un nouveau projet qui me tient à cœur et me motive.

Il ne me reste plus qu’à retrouver ma créativité – je me demande bien où elle est partie hiberner – et me créer un nouveau projet.


Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme 2016

Cette année, un compte twitter existe pour donner la parole aux autistes – @RadioAutiste.

Je vais probablement participer en présentant une approche éducative créée par un autiste et dyslexique, Ronald Davies. En France elle n’est utilisée que pour la dyslexie pour l’instant. Un ami autiste m’en dit le plus grand bien.
[Méthode Ron Davies en français – dyslexie]
[Méthode Ron Davies en anglais – autisme]

Ensuite, j’envisage très sérieusement un break du milieu autiste et militant en général voire de twitter.
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J’ai vu « Demain »

Je viens de voir le film « Demain » et je voulais vous en parler à chaud.

Je l’ai trouvé passionnant. Il est positif tout en montrant bien la réalité actuelle et ce vers quoi on va – si on ne change pas de voie suffisamment.

Il est partagé en 5 chapitres: alimentation, énergie, politique, économie, éducation.

Il présente des exemples venant du monde entier, dans des zones riches comme dans des pauvres, des solutions pour des zones urbaines et rurales.

Il montre qu’un autre monde est possible. Ça nécessite du travail – y compris physique – et de la coopération. Ça nécessite qu’on reprenne notre pouvoir créatif et décideur à notre niveau.

Il parle de cyclisme à Copenhague, d’éducation avec un mélange de pédagogies en Finlande, de maraîchage  en permaculture en France et aux USA, d’entreprises éconologiques, d’énergies renouvelables, de prises de décisions en concertation avec les citoyens, de monnaies locales…

Il n’y a qu’un point flou pour moi, celui concernant le pétrole – au niveau énergie mais pas que. Par exemple les panneaux solaires en contiennent-ils et sont-ils recyclables?
Ceci dit, en utiliser moins est déjà intéressant.

Je vous invite à aller le voir, à en parler entre ami-e-s et voisin-e-s et à voir ce que vous pouvez mettre en place à votre niveau ensemble.
Parce que si j’ai gardé une chose en tête, c’est que ça marche mieux ensemble.


(R)Éveil

Il y a quelques jours, j’ai publié sur instagram une photo d’un texte manuscrit que j’avais écrit.

« Je rêve de silence et de paix. Parfois j’ai envie de lâcher, de ne plus chercher à nager et juste laisser le silence et l’oubli m’engloutir. Ne plus penser. Ne plus ressentir. Ne plus être « défini ». Ne plus faire. Ne plus souffrir.
Juste le silence et la paix. »

Un ami m’a rappelé en commentaire « Le silence, la paix, c’est ce que nous sommes. »
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Me nourrir de bleu, vert, gris…

Le silence assourdissant de la nature.
Le soleil qui réchauffe le cœur.
La mer et le ciel qui se rejoignent.
La solitude recherchée.
Le mouvement des pas.
Les yeux grand ouverts pour absorber les couleurs.
Les ruines qui appellent un jeu de rôle.
La maison au loin et la crique qui invitent à l’imaginaire.
Ressourcé’e.

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« Maman noire et invisible » de Diariatou Kebe

J’ai reçu ce livre en échange d’un article. Ceci est un post sponsorisé.

J’ai eu le plaisir de recevoir un exemplaire presse de « Maman noire et invisible. » Je ne suis ni noire ni (future) maman et pourtant j’avais très envie de le lire et de vous en parler.
D’une part, pour faire connaître ce livre nécessaire dans un monde de blancheur. D’autre part, parce que je me doutais qu’il me remuerait – comme suivre des militantes non-blanches sur Twitter me remue. J’apprends à voir le monde autrement, à réaliser mon privilège de blanche, à entendre une autre histoire que la « notre ».
Quand Diariatou – alias @Clumsy_Mummy sur Twitter – a demandé qui serait intéressé pour recevoir son livre, j’ai fait suivre en disant que je doutais d’avoir le bon lectorat. J’ai été étonnée qu’elle soit intéressée quand-même.
Je l’ai lu en un trajet de train (environ 3h).
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Absence

Comme je le disais dans mon dernier message, je me suis recentrée sur moi-même.
J’ai traversé une période difficile dont je sors doucement, avec l’aide de personnes merveilleuses, de techniques dont je vous parlerais peut-être et d’un appui léger de la science.

Ce n’est pas la seule raison qui explique mon absence ici.
J’ai de nouveau, depuis quelques jours, des idées d’articles qui me viennent. Et à chaque fois, je peux anticiper les incompréhensions ou désaccords qu’il pourrait y avoir. Alors, par simplicité, je n’écris plus.
C’est le même processus qui fait que je me limite beaucoup sur les réseaux sociaux – en particulier twitter.
N’ayant nullement envie d’être agressée, alors que je fais – il me semble – toujours bien attention à expliquer que je ne parle que pour et de moi, et que je n’ai pas la science infuse, je préfère me taire, ne pas partager mes réflexions et mes questionnements, ni mes prises de conscience.

Bien qu’écrire soit une activité qui me tient à cœur, je ne sais pas encore si je renouvellerais le nom de domaine du site, qui arrive à échéance en avril.
Le silence est tellement plus simple, en fait.

[Je publierais néanmoins ma critique du livre de Diariatou Kebe « Maman noire et invisible », que j’ai adorée. Peut-être que je pourrais me contenter de parler parfois de lectures que j’ai aimé… on verra.]


Nouvelle année

Je vous souhaite une bonne nouvelle année. Je vais éviter les vœux traditionnels et vous souhaiter le meilleur pour vous – seul-e vous-même savez au fond de vous ce que c’est, et ça peut évoluer chaque jour, à chaque instant.

Je ne suis pas venue depuis longtemps. J’avais une liste de nouveaux projets, dont un que je voulais partager avec vous et lancer en janvier, mais la vie en a décidé autrement. J’ai traversé – je traverse – une période difficile intérieurement et j’ai dû me recentrer sur moi-même – voire me replier, même.
Je commence donc l’année en hibernation et en gestation de ma propre transformation.
Je prends le temps dont j’ai besoin avant de revenir partager avec vous.

Je vous envoie plein d’Amour.