Le Parasolverse de Gail Carriger

Le Parasolverse est le nom donné à des séries et des livres indépendants écrits par Gail Carriger se passant tous dans le même univers.

Le nom vient de « parasol », qui veut dire « ombrelle » en anglais, qui est associé à « universe », « univers » en anglais. « Parasol » se trouve dans le titre de sa première série : « the Parasol Protectorate », « le Protectorat de l’Ombrelle ».

Cet univers, très bien construit, est un univers steampunk dans lequel se trouvent des éléments fantastiques importants, le faisant donc potentiellement rentrer dans la définition de la gaslamp fantasy (fantaisie de lampe à gaz).

Il se situe pendant la période victorienne mais avec une technologie plus développée et dans une version de la réalité où l’éther existe.
Les grecs dans l’antiquité sont les premiers à supposer l’existence de cet élément et le situent dans les parties supérieures du ciel. Il est ensuite retrouvé dans beaucoup de théories physiques jusqu’à ce qu’au début du XXe siècle. Son existence n’étant pas prouvée, il est donc admit qu’il n’existe pas. (Si j’ai bien compris ce que j’ai lu.)
Dans le Parasolverse il est associé à l’âme – en avoir trop permet de devenir un vampire, loup-garou ou un fantôme ; son absence, rare, permet d’annuler les effets liés à en avoir trop. Il a aussi des utilisations pratiques, comme pour la communication à grande distance et les voyages en dirigeable plus rapides.

 

Je tiens à signaler qu’il y a des personnages LGBTQ+ dans chaque série. Si vous avez un problème avec ça, passez votre chemin.

 

Je vous présente les trois séries traduites en français dans l’ordre de publication du premier tome.
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Steampunk, n. m.

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L’histoire du « petit hérisson qui voulait devenir pilote de dirigeable » se passe dans un univers steampunk.
Ne sachant pas si vous connaissiez, j’ai décidé de vous en faire un (très) petit aperçu.

 

Définition de Wiktionnaire :
steampunk \stim.pœnk\ masculin

« (Anglicisme) (Science-fiction) Sous-genre de la science-fiction se déroulant généralement au XIXe ou au début du XXe siècle*, et devant son nom à l’utilisation massive de technologies en avance sur leur temps, mais à base de machines à vapeur. »

* On situe la fin de la période steampunk à la première guerre mondiale.
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« Le voyage de Lisa » de Mouna Bouslouk

« Le voyage de Lisa: L’histoire de l’homme qui n’arrive pas à rentrer chez lui »

Mouna avait sorti la première version de ce livre en 2015, et l’avait dé-publié depuis.
Elle revient avec une version plus sérieuse, peut-être même un peu plus sombre, mais toujours autant onirique.

Je vous en parle ce mois-ci parce que Mouna est une amie (thème du mois), mais je l’aurais fait même si je ne la connaissais pas parce que j’aime ce genre de livres.

Elle le décrit comme « un récit entre le conte fantastique et le voyage initiatique » et c’est exactement ça.

« Le voyage de Lisa » est un voyage vers la liberté, au fil duquel elle va rencontrer diverses personnes qui vont chercher à l’aider et qui vont partager avec elle leur propre chemin intérieur.
C’est aussi une histoire qui parle de transformation, d’Amour, de doutes et de confiance.

C’est un livre dans un univers fantastique qui parle pourtant de la réalité.
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« Soufi, mon amour » d’Elif Shafak

Ma lecture de cet été, pour terminer ce mois de reprise sous le thème de l’été et de la rentrée.

 

Ma mère et une amie m’ont toutes les deux recommandé ce livre et je les en remercie.

Une critique que j’ai pu lire est qu’Elif Shafak sépare, ou éloigne, le soufisme de l’Islam dans ce livre, et que la vision présentée dans le livre n’est pas (tout à fait) la réalité de ce courant.
Je ne saurais pas dire, mais je préfère la partager.
Ce livre n’est donc peut-être pas une introduction au soufisme.

Il est, en revanche, une introduction à l’Amour, ou un rappel.
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« Sous les flocons d’Inverness » de Mouna Bouslouk

J’ai eu la chance de lire ce livre au fur et à mesure que Mouna l’écrivait et c’était fascinant de le voir naître et grandir.
Je ne sais pas si on peut parler d’article sponsorisé, cependant, étant donné qu’elle ne m’a pas demandé d’écrire une critique en échange.
Il est sorti hier, et vous trouverez les liens pour l’acheter en fin d’article.

Installez vous confortablement sous une couverture avec un bon thé ou chocolat chaud – ou un whisky si vous voulez être encore plus dans l’ambiance, mais si vous êtes comme Julie et moi, ce n’est peut-être pas une bonne idée. Je vous emmène à Inverness en plein mois de décembre, sous la neige.
Ou plutôt, Mouna nous y emmène.
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[Lecture] « Magus of the Library » de Mitsu Izumi

Un jeune garçon blond à la peau pâle, tenant des rouleaux de papiers et un livres dans ses bras, chargé d'objets en tout genre, souri en regardant devant lui. Le titre du livre est écrit en noir sur un fond et dans un cadre bronze doré.Un très beau manga, tant par les dessins que par l’histoire.

Shio, appelé « longues oreilles » par tous les habitants de son village, aime énormément lire.
Seulement, il vient des faubourgs, les quartiers pauvres de Amun, et n’a pas le droit de rentrer dans la bibliothèque.
Sa sœur travaille beaucoup pour lui permettre d’aller à l’école, où il est malheureusement victime de harcèlement par ses camarades.
Il est rejeté par tout le monde au village, non seulement en raison de son lieu de vie et de la situation financière de sa sœur et lui, mais également en raison de son apparence physique.
Il a les oreilles pointues, et la couleur de sa peau et de ses cheveux est très différente de celle des autres habitants. Il a les traits d’une autre ethnie, contre laquelle les habitants d’Amun et de ce pays se sont battus.
La seule à l’accepter est la fille du directeur de la bibliothèque, qui lui ouvre la porte en cachette.
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[Lecture] « Le chat du Dalaï-lama » de David Michie

Ce livre est le premier de trois tomes, je n’ai pas encore lu la suite.

« Les secrets du bonheur véritable d’un félin pas comme les autres »

La photo d'un petit chat gris à poils longs assis sur une main blanche, sur fond gris, avec une bordure orange et rouge à gauche, une bande orange en bas avec inscrit Je n’ai pas vérifié si le Dalaï-lama a réellement un chat, mais c’est son histoire qui est racontée.
En fait, c’est son histoire qu’elle raconte, car c’est la chatte du Dalaï-lama qui s’adresse à nous.

Elle commence par nous parler de leur rencontre, puis nous la suivons dans sa vie partagée entre le monastère, en haut de la colline de Jokhang, et McLeod Ganj, le quartier de Dharamsala en bas de la colline.
Dans les appartements du Dalaï-lama, elle a la chance de croiser des célébrités, plus ou moins connues et rarement nommées, qui viennent échanger avec sa sainteté. Certains indices sont donnés sur leur identité mais je n’ai pas deviné !
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[Lecture] « Essaie encore, échoue encore, échoue mieux » de Pema Chödrön

Couverture du livre - fond blanc, dessin à l'encre noire qui ressemble a un bout de spirale, texte écrit en noir et rouge (titre, sous-titre, nom de l'autrice)« Conseils de sagesse pour aller de l’avant »

C’est le deuxième livre de Pema Chödrön que je lis, je n’ai d’ailleurs jamais fait d’article sur le premier, et je l’ai autant aimé.
J’aime sa façon de s’adresser à nous, et le fait qu’elle ne se présente pas comme « celle qui sait ». Elle parle aussi de ses difficultés et cela crée une vraie relation, autant que possible via un livre.

Le livre est divisé en deux parties : d’abord, le discours qu’elle a prononcé lors de la remise de diplômes à l’université Naropa (USA) en 2014 ; ensuite, une séance de questions-réponses avec une journaliste.
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« L’amour en minuscule » de Francesc Miralles

couverture du livreJ’avais adoré le premier livre co-écrit par lui que j’ai lu – « Le plus bel endroit du monde est ici » – alors je n’ai pas réfléchi en prenant celui-là.

Samuel de Juan est un solitaire qui compte les minutes qui lui restent à vivre le soir en s’endormant. Jusqu’au jour où un chat s’invite dans son appartement et dans sa vie, ce qui va perturber ses habitudes et l’amener à rencontrer de nouvelles personnes qui vont chacune lui faire découvrir de nouvelles facettes de la vie et de lui-même.

On retrouve le côté philosophique et les rencontres du premier livre, avec moins de côté onirique. Cette fois, les personnages sont « bien réels » mais tout aussi bousculant – et ne boivent pas autant de chocolat chauds.
Ils nous amènent à prendre conscience que chaque événement a une cause et une conséquence, à regarder la face cachée de la lune et à nous questionner sur la réalité de la vie.

Le lire après un séminaire sur l’éveil était intéressant, il y a plusieurs passages qui m’ont fait penser aux questionnements sur « qui suis-je réellement et qu’est ce que la vie? ».

Ma seule critique serait la manière dont est présentée/amenée la relation amoureuse, mais elle sert aussi de support à de belles prises de conscience du personnage principal sur la manière dont la vie s’écoule et comment nous influençons sa direction… ou non.

(Une fois encore, j’aime la couverture!)