Le mouvement «slow cosmetics»

Être «slow» dans sa salle de bain veut dire utiliser des produits simples et le plus naturel possible, ainsi que peu de produits.

Une association «Slow Cosmétique» existe depuis 2012 et se veut «l’unique digne représentante du mouvement Slow Cosmétique dans son ensemble au niveau mondial.»
Leur charte définie ainsi la «slow cosmétique» : «une cosmétique à la fois intelligente, raisonnable, écologique et humaine.»
L’association a créé un nouveau label pour indiquer les marques qui rentrent dans leurs critères.

Cependant, c’est une association qui débute et, contrairement aux marques de mode éthiques qui disparaissent de plus en plus, il y a de plus en plus de nouvelles marques de cosmétiques bio.
Comme les labels ne sont pas toujours très clairs, de plus en plus de personnes se tournent vers le «fait maison».
Il existe un bon nombre de blogs proposant des recettes – allant des plus simples aux plus complexes – pour préparer ses propres produits.

Voici ma recette de «gel lavant» maison – qui marche aussi bien pour un gel douche que pour un shampoing :
Pour 100% de produit:
Tensio actif «de base» 50%
Tensio-actif moussant 10%
Tensio-actif épaississant 5%
Eau + autres ingrédients 35%

Pour les cheveux gras, je conseille de l’ortie (si sec, 2g pour 100 ml de produit) et de l’HE de citron, et pour les pellicules ortie + HE de thym. (ce sont nos mélanges préférés ici).

Et vous, êtes vous «slow» dans votre salle de bain?
Quels sont vos produits préférés?
Avez-vous des recettes à partager?

N’hésitez pas!


Le mouvement «Slow Food»

Le mouvement «Slow Food» est né en Italie en 1989 pour contrer la montée de la «fast food».
Ce mouvement, aujourd’hui une association internationale, s’engage dans la préservation des productions agricoles régionales et dans l’éducation au goût.
Il met en avant également la protection de l’environnement.
Cette association organise divers évènements pour ses membres, tels que des cours de cuisines, des dégustations ou des visites de lieux de productions.

Mais, au-delà de cette association, il y a un phénomène plus large qui se développe.

De plus en plus de gens souhaitent manger plus bio et plus local.
Il existe plusieurs façons de satisfaire ces envies:

Se servir dans un magasin bio: les produits sont bio et viennent souvent de producteurs locaux.
Se servir dans une AMAP: les produits viennent directement des producteurs locaux, qui sont certains de vendre leur production.
Se servir dans une ruche: les ruches mettent en relation des producteurs – plutôt locaux, puisqu’ils viennent livrer – et des consommateurs.

Manger slow, c’est aussi suivre le rythme de la nature:
il existe le calendrier des fruits et légumes pour savoir si ces jolies fraises ont été forcées en serre.

Et si vous avez de la chance, comme moi, vous aurez peut être même un adorable maraicher bio qui aura un magasin bio près de chez vous – et des brebis sur le plateau au dessus du village qui donnent du bon fromage…


[Interview] Ludivine, activiste de la «slow fashion»

Ludivine travaille chez Peau-éthique, une marque de lingerie en coton et soie bio et éthique qu’elle a créé avec sa mère.
Elle parle beaucoup sur son blog et sur twitter de la «mode responsable», mais ça n’a pas toujours été le cas.
Interview d’une activiste – dans le sens « qui s’active »! – approchable.
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