À priori sur l’éveil et les éveillé-e-s

Récemment, Ken et Brigitte (qui ont mis en place The One Process) ont fait une visio-conférence ouverte à tou-te-s sur l’éveil, ainsi que les idées reçues et les tabous que l’on peut avoir dessus et sur son enseignment.

Ça m’a permit de faire une vérification des miennes et voir où j’en étais.
Suivre ce processus avec eux m’avait amené à réaliser que j’avais non seulement des idées reçues mais aussi des attentes et des peurs.
Quelques mois plus tard, voilà où j’en suis, entre pratiques méditatives et prise de traitement pour équilibrer l’humeur.
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Consacrer sa vie à Dieu

Cet été, dans le train ou en vadrouille, j’ai échangé avec plusieurs personnes sur la spiritualité – qui est ce qu’appellent les autiste mon intérêt spécifique.
L’une d’elles m’a demandé si j’avais envisagé un jour de rentrer dans les ordres – on parlait de religion catholique entre autre.
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« L’amour en minuscule » de Francesc Miralles

couverture du livreJ’avais adoré le premier livre co-écrit par lui que j’ai lu – « Le plus bel endroit du monde est ici » – alors je n’ai pas réfléchi en prenant celui-là.

Samuel de Juan est un solitaire qui compte les minutes qui lui restent à vivre le soir en s’endormant. Jusqu’au jour où un chat s’invite dans son appartement et dans sa vie, ce qui va perturber ses habitudes et l’amener à rencontrer de nouvelles personnes qui vont chacune lui faire découvrir de nouvelles facettes de la vie et de lui-même.

On retrouve le côté philosophique et les rencontres du premier livre, avec moins de côté onirique. Cette fois, les personnages sont « bien réels » mais tout aussi bousculant – et ne boivent pas autant de chocolat chauds.
Ils nous amènent à prendre conscience que chaque événement a une cause et une conséquence, à regarder la face cachée de la lune et à nous questionner sur la réalité de la vie.

Le lire après un séminaire sur l’éveil était intéressant, il y a plusieurs passages qui m’ont fait penser aux questionnements sur « qui suis-je réellement et qu’est ce que la vie? ».

Ma seule critique serait la manière dont est présentée/amenée la relation amoureuse, mais elle sert aussi de support à de belles prises de conscience du personnage principal sur la manière dont la vie s’écoule et comment nous influençons sa direction… ou non.

(Une fois encore, j’aime la couverture!)


Retour de séminaire

Il est difficile de parler de cette expérience.
Les mots perdent leur sens.

Disons simplement que le séminaire s’est bien passé – une seule crise de larme le premier jour, des belles rencontres, un lieu magnifique, des enseignements et pratiques enrichissantes.

Et au retour, un besoin d’intériorisation et de continuer les pratiques.

Et rien de ce qui est écrit ne fait sens à la lumière de ce séminaire.

Si le processus d’éveil vous intrigue, je vous renvoie vers le site de Ken et Brigitte – The One Process – qui guidaient ce séminaire.
Ce ne sont pas les seuls enseignants, ce sont simplement ceux que je connais.

Love


L’éveil

L’éveil, c’est tous ces moments où « je » sens, au plus profond de « moi » que « je » ne suis pas mon identité + mon corps + mes pensées + tout ce qui m’arrive.

L’éveil, c’est tous ces moments où « je » laisse la place à la conscience, à la vie pour s’exprimer, s’explorer, se créer, jouer.

L’éveil, c’est tous ces moments où la souffrance s’arrête puisqu’il n’y a plus de personnage attaché à ce qu’il veut pour la créer.

L’éveil, c’est tous ces moments où, quoi qu’il se passe, quoi qu’il y ait, c’est un nuage qui passe sur le ciel. Et le ciel reste le ciel.

L’éveil, c’est source de multiples questions et inquiétude du personnage, parce que ce n’est pas lui qui s’éveille ; parce que lui laisse sa place de « plus important », de contrôleur, de créateur.

L’éveil, c’est prendre conscience plus vite que là, c’est le personnage qui joue et qui oublie qu’il joue. Et c’est pouvoir en sortir plus vite aussi.

L’éveil, c’est se souvenir que le personnage que je crois être est une manifestation de la vie, comme tout ce qui est.

L’éveil, c’est juste plein de petits moments qui s’ajoutent et s’étendent jusqu’à un jour devenir un état permanent.

L’éveil, c’est juste vivre, sans ajouter de description derrière.


J’ai fait taire la voix du consentement

(Parfois j’écris et j’oublie de poster. Il a été écrit mi juin)

Grâce à twitter et au féminisme inclusif, je prends conscience de beaucoup de mes conditionnements. Le thème du consentement revient souvent, principalement dans les relations sexuelles/amoureuses.
Récemment, c’était en lisant le compte Mère Féministe qui parlait de l’éducation au consentement pour les enfants – consentement à être touché-e, consentement de l’autre à être touché-e.
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J’ai vu « Demain »

Je viens de voir le film « Demain » et je voulais vous en parler à chaud.

Je l’ai trouvé passionnant. Il est positif tout en montrant bien la réalité actuelle et ce vers quoi on va – si on ne change pas de voie suffisamment.

Il est partagé en 5 chapitres: alimentation, énergie, politique, économie, éducation.

Il présente des exemples venant du monde entier, dans des zones riches comme dans des pauvres, des solutions pour des zones urbaines et rurales.

Il montre qu’un autre monde est possible. Ça nécessite du travail – y compris physique – et de la coopération. Ça nécessite qu’on reprenne notre pouvoir créatif et décideur à notre niveau.

Il parle de cyclisme à Copenhague, d’éducation avec un mélange de pédagogies en Finlande, de maraîchage  en permaculture en France et aux USA, d’entreprises éconologiques, d’énergies renouvelables, de prises de décisions en concertation avec les citoyens, de monnaies locales…

Il n’y a qu’un point flou pour moi, celui concernant le pétrole – au niveau énergie mais pas que. Par exemple les panneaux solaires en contiennent-ils et sont-ils recyclables?
Ceci dit, en utiliser moins est déjà intéressant.

Je vous invite à aller le voir, à en parler entre ami-e-s et voisin-e-s et à voir ce que vous pouvez mettre en place à votre niveau ensemble.
Parce que si j’ai gardé une chose en tête, c’est que ça marche mieux ensemble.


Avons-nous peur de l’impermanence ?

Je regarde les étangs le long de la voie ferrée et, tandis que j’admire les couleurs – le bleu foncé de l’eau, les vert et orangé des plantes – je ne pense qu’à une seule chose : sortir mon appareil photo pour immortaliser cette vue.

Pourquoi ne suis-je pas capable de simplement l’apprécier, la savourer dans l’instant ?

Je suis en train de lire « Où tu vas, tu es » de Jon Kabat-Zinn, sur la pratique de la pleine conscience, et je fais le lien entre refus de l’impermanence et fuite du moment présent.

En effet, si je cherche à figer un moment, un lieu, une personne, n’est ce pas par peur du futur, du changement inévitable, et donc par anticipation ?

Au début de son livre, Jon Kabat-Zinn parle de la recherche d’un autre instant où tout serait meilleur que dans le présent.
Et si nous cherchions aussi à figer le présent quand il nous plaît ?

Chaque fois que je pense au futur – ou au passé – je rate le moment présent. Hors, je n’existe réellement qu’à cet instant.
Si je ne vis pas pleinement ce moment, je ne le vivrais pas.

Cela ne m’empêchera pas de continuer à faire des photos, je le vis comme une expérimentation pour ouvrir mon regard sur le monde, mais je vais y mettre plus de présence. Savourer autant la vue que la prise de vue.

Vivre l’instant impermanent, pleinement.

Et vous, fuyez-vous le présent ou souhaitez-vous le figer?


Lilou Macé « Je n’ai pas d’argent et ça me plaît. »

Couverture de Ce livre, édité en 2012, est le deuxième écrit par Lilou, le premier – que je n’ai pas lu – était « J’ai perdu mon job et ça me plaît. »
J’en avais parlé dans un précédent blog quand je l’ai lu la première fois – Inspiration : Lilou Macé – co-création et abondance.
Je l’ai reprit récemment par besoin et j’ai eu envie d’en reparler.
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Écologie, militantisme et sensibilité

Récemment j’ai assisté à une discussion intéressante entre ma mère et une amie.
L’amie avait vu un film-documentaire sur le nucléaire, ses risques, les alternatives… C’était très intéressant et ça amenait beaucoup de questions.

Ma mère amenait l’argument que tout ce que nous faisons n’est que du bricolage, nous bricolons pour arranger un peu les choses, mais nous ne transformons pas réellement la réalité. Elle parlait de transformation qui va au-delà de ce que beaucoup pourraient imaginer – ses lectures sont inspirantes.

Tout cela m’a amené à me questionner sur ma vision des choses. J’ai eu une période très écologiste et militante, mais je suis passée à autre chose. Je ne me sens plus d’essayer de réveiller les autres et de chercher à imposer des solutions.
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