Nouvelles vues depuis le ciel, et une nouvelle ville à découvrir

Voici la dernière partie de l’histoire du petit hérisson. La première partie est ici, et la deuxième là. J’espère que vous avez aimé !

 

Il fut réveillé par Écureuil qui lui secouait l’épaule.

« On est presque à la mer, viens voir ! »

Hérisson se leva, un peu endormi, et le suivit vers les hublots.
Quand il regarda, il découvrit encore une bande de terre, beaucoup moins verte que la dernière fois qu’il avait regardé, et juste après, une étendue bleu-gris.

« C’est beau… On dirait le ciel, mais sans les nuages… »

L’eau scintillait, sa couleur changeait par endroit, c’était magnifique.

Il finit par se forcer à redescendre pour avaler une collation, but une grande gorgée d’eau, et se remit au travail.

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« Le voyage de Lisa » de Mouna Bouslouk

« Le voyage de Lisa: L’histoire de l’homme qui n’arrive pas à rentrer chez lui »

Mouna avait sorti la première version de ce livre en 2015, et l’avait dé-publié depuis.
Elle revient avec une version plus sérieuse, peut-être même un peu plus sombre, mais toujours autant onirique.

Je vous en parle ce mois-ci parce que Mouna est une amie (thème du mois), mais je l’aurais fait même si je ne la connaissais pas parce que j’aime ce genre de livres.

Elle le décrit comme « un récit entre le conte fantastique et le voyage initiatique » et c’est exactement ça.

« Le voyage de Lisa » est un voyage vers la liberté, au fil duquel elle va rencontrer diverses personnes qui vont chercher à l’aider et qui vont partager avec elle leur propre chemin intérieur.
C’est aussi une histoire qui parle de transformation, d’Amour, de doutes et de confiance.

C’est un livre dans un univers fantastique qui parle pourtant de la réalité.
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Un hérisson en salle des machines

Voici la suite de l’histoire du petit hérisson, devenu grand. Si vous avez raté le début, c’est par là.

 

Un jour, un membre d’équipage qui travaillait aux machines tomba malade et on proposa à Hérisson de le remplacer.
C’était un travail un peu fatigant, il fallait remplir les chaudières à bois pour qu’elles ne s’éteignent pas, mais il accepta.
Il allait enfin pouvoir voler !

Un dirigeable ressemble à un bateau mais, au lieu des voiles, il y a plusieurs gros ballons qui sont gonflés par de la vapeur qui sort de grosses cheminées.
Cette vapeur vient des chaudières dans lesquelles brûle du bois.
Ce n’est pas très pratique mais, à ce moment-là, ils ne savaient pas comment faire autrement.
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Le petit hérisson qui voulait devenir pilote de dirigeable

Un petit conte, en trois parties, sur le début de la réalisation d’un rêve. La suite sortira le mois prochain, mais en attendant vous pouvez lire mes autres fictions dans la catégorie « Fiction« .

 

Il était une fois, un petit hérisson qui voulait voler.
Quand on lui demandait ce qu’il voulait faire quand il serait grand, il répondait toujours :

« Pilote de dirigeable ! »

Et tout le monde lui répondait :

« Mais enfin, ça ne vole pas, un hérisson ! »*

Ce à quoi il répondait :

« Et bien, je serais le premier. »

Petit Hérisson vivait à la campagne. Il y avait des champs et beaucoup d’arbres. C’était très vert mais, tout ce qui attirait son regard c’était le bleu du ciel.

« Un jour, je serais là-haut », pensait-il.

Quand il fut en âge d’aller travailler, il quitta sa famille et monta à Paris. C’est là qu’il y avait les grandes compagnies de dirigeables et petit Hérisson, maintenant devenu grand, comptaient bien réaliser son rêve.
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Nestor, alias Nessie, illustre inconnu d’Inverness

Nestor, Nessie pour les intimes – il y en a peu, est le propriétaire du Loch Ness tea parlour, un salon de thé sur le thème du loch et de son habitant le plus discret et fameux.

 

Au menu : du thé des marais, un mélange d’algues et de plantes locales (1) dont la recette est un secret gardé depuis plusieurs siècles par son créateur, qui existe sans thé (la recette initiale) et avec thé venant d’une des plantations écossaises ; divers gâteaux aux parfums des plantes et baies locales et aux noms évocateurs des lieux environnants ; des sablés en forme de Nessie – dont la représentation n’est pas très éloignée de la réalité ; du whisky local – pour le thé « à l’écossaise » ; un tea time le samedi après-midi et un brunch le dimanche matin, les deux faits avec des produits locaux.
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Les (dé) confinés fêtent Noël

Si vous n’avez pas lu les précédents contes, lisez-les d’abord. Vous pouvez les retrouver dans la catégorie « Les contes du confinement ».

 

Aldaran fêta le solstice « dans le monde au-delà des ombres » avec sa famille et des amis. Son frère Arhon était là et avait amené son ami Henry, avec qui il irait fêter Noël, ses parents ayant pris l’habitude de suivre les fêtes humaines. Leur ami John, un ours – presque littéralement –, et sa femme étaient là aussi, avec trois adorables oursons qui dévorèrent les tartelettes aux épices. Heureusement, la mère d’Aldaran avait anticipé et réussi à en sauver une grande partie, ce que tout le monde apprécia.
Aldaran allait pouvoir demander la recette à Mme Watson.

Quant au repas, il était composé de filets de saumon, d’un rôti de noix pour les végétarien.ne.s et d’un assortiments de légumes et de marrons en accompagnement, sans compter les entrées et les deux magnifiques bûches en dessert – il fallait bien ça, vu le nombre de gourmands autour de la table.

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Réunion de famille (en vidéo)

Les contes du (re) confinement

Si vous n’avez pas lu les précédents contes, lisez-les d’abord. Vous pouvez les retrouver dans la catégorie « Les contes du confinement ».

 

Pierre appelait son grand-père régulièrement pour ne pas le laisser seul. Il n’était pas beaucoup allé le voir malgré la possibilité, pour éviter les risques et pour laisser la place à ceux et celles qui en avaient besoin. Georges avait l’air de se satisfaire du téléphone – «  tant qu’on se parle, ça me va ! » – et trouvait les appels vidéo très bien. Pierre l’appelait parfois depuis le parc, pour un changement de fond.

Aujourd’hui, cependant, Alaric et lui l’appelaient depuis le confort du salon.

« Pierre, Alaric, j’ai quelqu’un à vous présenter! »
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Le gnome de la maison de retraite

Les contes du (re) confinement

Si vous n’avez pas lu les précédents contes, allez les retrouver dans la catégorie « Les contes du confinement ».

 

Georges contemplait le jardin par la fenêtre de la grande salle quand il vit du mouvement dehors.
Ce n’était pas un écureuil, ça n’avait pas la longue queue en panache, et ce n’était pas un oiseau.
Georges, étant de nature curieuse et ayant besoin de prendre un peu l’air – qu’est-ce qu’ils ont à chauffer autant, ici ? – se dirigea vers une des portes qui mènent au jardin.
En chemin il croisa Beth, la gentille aide-soignante – pas comme certains…

« Vous allez prendre l’air, Monsieur Dubois ? »

« Oui, il fait trop chaud ici, et puis j’ai besoin d’un changement d’environnement, si vous voyez ce que je veux dire. »

« Je vois très bien, oui ! » dit Beth en riant.
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Les délicieuses tartelettes aux épices de Mme Watson

Les contes du (re) confinement

Si vous n’avez pas lu « La vieille dame et le voisin qui prend soin d’elle », allez lire « Les contes du confinement ».

 

Ça faisait maintenant neuf mois que Jeanine Watson connaissait son excentrique voisin, Aldaran. Ils avaient partagé beaucoup de promenades, de gâteaux et de conversations.
Autant Jeanine était bavarde et aimait parler de son enfance et de sa vie, autant Aldaran était réservé.
Quand elle lui avait parlé de son expérience de la seconde guerre mondiale, elle avait fait partie des enfants envoyés à la campagne, il avait eu l’air de bien connaître le sujet, ce qui était surprenant étant donné qu’il avait l’air de n’avoir pas encore quarante ans, ou alors tout juste.
Jeanine s’était dit qu’il avait étudié le sujet en profondeur, au point de lui donner une impression de l’avoir vécu.
En fait, Aldaran avait aussi vécu cette guerre dans son enfance, même si elle l’avait affecté différemment, mais ne pouvait pas vraiment lui expliquer en quoi les faes avaient été affectés.
C’était un des rares sujets concernant sa jeunesse à propos duquel il s’était un peu ouvert.
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L’homme et le loup (la suite)

Les contes du (re) confinement

Si vous n’avez pas lu « l’homme et le loup », allez lire « Les contes du confinement ».

 

Huit mois avant…

Pierre rentrait des courses quand il aperçut le chien-loup. C’était tôt pour lui, mais ce qui surprit Pierre le plus était qu’il était assis à côté de la porte d’entrée de son immeuble, comme s’il attendait quelqu’un.
Quand le chien-loup s’approcha de lui, il comprit qu’il était ce quelqu’un.

« Salut toi ! » lui dit-il en le grattouillant derrière les oreilles : « Tu m’attendais ? »

Le chien agita la queue d’un air content. Il avait de magnifiques yeux marron – doré. Pierre remisa cette information au fond de son cerveau. Les inconnus des magasins ne se transforment pas en chien-loup. De toute façon, ce genre de chose n’existe pas, n’est-ce pas ?
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