Amitiés longue distance

Il y a un certain nombre de situations qui peuvent amener à transposer une amitié « en face à face » à une communication par lettres, ou depuis plus récemment par e-mails : dans l’enfance, quand on se fait des ami.e.s en vacance, en colonie ou quand ils.elles déménagent ; plus tard, avec les ami.e.s rencontré.e.s à l’université, ou même rencontré.e.s au travail.
Il y a aussi l’exemple du correspondant, où la relation commence par lettres et peut amener à une amitié durable, quelques fois sans même que les personnes se rencontrent face à face.

Et puis il y a le cas des réseaux sociaux.

Certaines personnes disent que les ami.e.s rencontré.e.s de cette manière ne sont pas de vrai.e.s ami.e.s. Pourtant le principe me semble être le même que celui du correspondant : quelqu’un avec qui on crée un lien à travers le partage d’un centre d’intérêt commun, quel qu’il soit.
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Suggestions pour apporter du soutien

Je partage mes réflexions et ce que j’ai pu lire et entendre – notamment venant de Suzy Reading sur Instagram. Si vous avez regardé son live (micro-moment session) de lundi 9/12, vous retrouverez ses idées.

On est nombreux-ses à avoir du mal à demander de l’aide et/ou à savoir comment en apporter aux autres. On est à risque de se cacher derrière des phrases toutes faites, censées inspirer et motiver, qui n’aident pas vraiment telles que “regarde le bon côté des choses”, “aide-toi et le ciel t’aidera”; ou derrière multiples suggestions issues des meilleurs textes de développement personnel.

Mais, en vrai, de quoi avons-nous besoin quand nous allons mal et que pouvons-nous faire pour soutenir les personnes qui comptent pour nous?

Nous pouvons avoir besoin que notre difficulté, notre douleur, notre ras-le-bol ou quoi que ce soit qui ne va pas soit reconnu. Nous n’attendons pas forcément que l’autre répare la situation, ou nous répare nous (j’utilise “réparer” sciemment, je traduis “fix”). Le simple fait de savoir que nous avons “le droit” d’aller mal aide parfois.
Je me doute que nous sommes nombreux-ses à culpabiliser quand nous allons mal parce que c’est un signe que nous ne faisons pas “ce qu’il faut” pour aller bien – quoi que soit ce “ce qu’il faut”. Notre mal-être est forcément de notre faute et un signe que nous sommes, ou au moins notre comportement, mal, ce qui fait que nous n’osons pas demander de l’aide.
En réalité, aller mal fait partie des nombreuses expériences humaines et nous n’avons pas à culpabiliser d’être humains.
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[Lecture] « Le chat du Dalaï-lama » de David Michie

Ce livre est le premier de trois tomes, je n’ai pas encore lu la suite.

« Les secrets du bonheur véritable d’un félin pas comme les autres »

La photo d'un petit chat gris à poils longs assis sur une main blanche, sur fond gris, avec une bordure orange et rouge à gauche, une bande orange en bas avec inscrit Je n’ai pas vérifié si le Dalaï-lama a réellement un chat, mais c’est son histoire qui est racontée.
En fait, c’est son histoire qu’elle raconte, car c’est la chatte du Dalaï-lama qui s’adresse à nous.

Elle commence par nous parler de leur rencontre, puis nous la suivons dans sa vie partagée entre le monastère, en haut de la colline de Jokhang, et McLeod Ganj, le quartier de Dharamsala en bas de la colline.
Dans les appartements du Dalaï-lama, elle a la chance de croiser des célébrités, plus ou moins connues et rarement nommées, qui viennent échanger avec sa sainteté. Certains indices sont donnés sur leur identité mais je n’ai pas deviné !
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[Conférence] « Être libre, le grand chantier de l’existence » par A. Jollien, M. Ricard, C. André

« ETRE LIBRE,
le grand chantier de l’existence
Un psy, un moine et un philosophe nous racontent comment nous libérer de nos peurs, de préjugés et de nos dépendances. »

Le 1er février, j’ai eu le plaisir d’assister à la conférence donnée par Alexandre Jollien, Matthieu Ricard et Christophe André à l’occasion de la sortie de leur nouveau livre « À nous la liberté ! ». Elle se passait au Palais des congrès de Paris et était retransmise en direct dans plusieurs cinémas.
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Tomber amoureuxse

(Je me suis souvenue ce matin d’une phrase lue dans un article de Danielle LaPorte: « Don’t die with your music still in you », « ne meurs pas avec ta musique toujours en toi », qui était une citation de quelqu’un d’autre. Je le retrouverais. Ça m’a fait réaliser que, trop souvent, je ne prends pas le temps d’écrire les petits articles, poèmes, réflexions qui traversent mon esprit. Alors ce matin j’ai avalé un biscuit, je ne fonctionne pas bien sans manger, et j’ai écrit ma musique. Enfin, mes mots. Parce que, même si je suis entourée de personnes extrêmement douées, j’ai aussi une musique en moi qui a envie de se dire.)

J’aime dire « l’amoureux » en parlant de lui sur les réseaux sociaux. Parce qu’il ne m’appartient pas, il n’est pas à moi.
C’est vrai que je lui dis « mon coeur » ou « mon amour », je ne sais pas encore dire autrement.

Luna n’est pas non plus « mon chat », nous vivons ensemble. C’était une disgression.
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Trois

Quand j’étais enfant, j’avais une horloge carrée dans ma chambre avec un cœur à la place du trois. Je pense que je l’avais choisi.
Pour moi, le cœur représentait mes parents et moi.
Puis elle est passée dans la cuisine, en face de ma place à table. Le trois est resté nous trois, puis aussi le chien et les deux chats pendant leur brève cohabitation ; et parfois, quand j’y pensais, mes frère et moi – les trois enfants de mon père.

Puis le trois est devenu les deux chats et moi, puis il est passé un moment à quatre – deux humains et deux chats ; puis il est revenu à trois – deux humains et un chat, ou trois chats suivant qui était là.
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Dévotion

Quand j’ouvre la porte un nombre incalculable de fois aux chats ;
Quand je traverse une partie de la France tous les mois ;
Quand je bloque au moins une heure par jour pour les pratiques ;
Quand je souris aux inconnu-e-s et que je dis bonjour ;
Quand je plaisante avec les autres pour les faire sourire ;
Quand j’écoute les ami-e-s sans chercher à les sauver ;
Quand j’accepte de prendre un remède pour être plus apaisée ;
Quand je mets un tapis de yoga dans mon sac pour pratiquer ailleurs ;
Quand je dis « oui » à la vie même si ça veut dire prendre l’avion ;
Quand je vais voir des films que je ne serais pas allée voir ;
Quand j’aime l’humain parce qu’il est divin ;
Quand « je » œuvre à sa propre dissolution malgré la peur ;

Dévotion

À priori sur l’éveil et les éveillé-e-s

Récemment, Ken et Brigitte (qui ont mis en place The One Process) ont fait une visio-conférence ouverte à tou-te-s sur l’éveil, ainsi que les idées reçues et les tabous que l’on peut avoir dessus et sur son enseignment.

Ça m’a permit de faire une vérification des miennes et voir où j’en étais.
Suivre ce processus avec eux m’avait amené à réaliser que j’avais non seulement des idées reçues mais aussi des attentes et des peurs.
Quelques mois plus tard, voilà où j’en suis, entre pratiques méditatives et prise de traitement pour équilibrer l’humeur.
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Consacrer sa vie à Dieu

Cet été, dans le train ou en vadrouille, j’ai échangé avec plusieurs personnes sur la spiritualité – qui est ce qu’appellent les autiste mon intérêt spécifique.
L’une d’elles m’a demandé si j’avais envisagé un jour de rentrer dans les ordres – on parlait de religion catholique entre autre.
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