« Soufi, mon amour » d’Elif Shafak

Ma lecture de cet été, pour terminer ce mois de reprise sous le thème de l’été et de la rentrée.

 

Ma mère et une amie m’ont toutes les deux recommandé ce livre et je les en remercie.

Une critique que j’ai pu lire est qu’Elif Shafak sépare, ou éloigne, le soufisme de l’Islam dans ce livre, et que la vision présentée dans le livre n’est pas (tout à fait) la réalité de ce courant.
Je ne saurais pas dire, mais je préfère la partager.
Ce livre n’est donc peut-être pas une introduction au soufisme.

Il est, en revanche, une introduction à l’Amour, ou un rappel.
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Suggestions pour apporter du soutien

Je partage mes réflexions et ce que j’ai pu lire et entendre – notamment venant de Suzy Reading sur Instagram. Si vous avez regardé son live (micro-moment session) de lundi 9/12, vous retrouverez ses idées.

On est nombreux-ses à avoir du mal à demander de l’aide et/ou à savoir comment en apporter aux autres. On est à risque de se cacher derrière des phrases toutes faites, censées inspirer et motiver, qui n’aident pas vraiment telles que “regarde le bon côté des choses”, “aide-toi et le ciel t’aidera”; ou derrière multiples suggestions issues des meilleurs textes de développement personnel.

Mais, en vrai, de quoi avons-nous besoin quand nous allons mal et que pouvons-nous faire pour soutenir les personnes qui comptent pour nous?

Nous pouvons avoir besoin que notre difficulté, notre douleur, notre ras-le-bol ou quoi que ce soit qui ne va pas soit reconnu. Nous n’attendons pas forcément que l’autre répare la situation, ou nous répare nous (j’utilise “réparer” sciemment, je traduis “fix”). Le simple fait de savoir que nous avons “le droit” d’aller mal aide parfois.
Je me doute que nous sommes nombreux-ses à culpabiliser quand nous allons mal parce que c’est un signe que nous ne faisons pas “ce qu’il faut” pour aller bien – quoi que soit ce “ce qu’il faut”. Notre mal-être est forcément de notre faute et un signe que nous sommes, ou au moins notre comportement, mal, ce qui fait que nous n’osons pas demander de l’aide.
En réalité, aller mal fait partie des nombreuses expériences humaines et nous n’avons pas à culpabiliser d’être humains.
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À propos des limites, celles envers les autres et celles pour nous

J’ai eu beaucoup de mal à écrire cet article. Je le finis le 4 novembre, le jour du Boundaries Day*, dont je parle dans l’article précédent. Les publications que j’ai pu lire à cette occasion m’amènent à me poser beaucoup de questions, donc cet article risque de sembler un peu brouillon et je m’en excuse. C’est un sujet qui demande, pour moi en tout cas, de l’observation et de la réflexion.

La dernière fois que j’ai vu ma psychologue, on a parlé de liberté et de limites. Ça partait de la constatation qu’il y a une part de liberté dans l’écriture – par exemple quand on écrit le premier jet d’une histoire.
La première chose qui me vient quand on parle de liberté, à part le fait que dans le cadre de l’écriture c’est vertigineux, est « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ».
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[Lecture] « Le chat du Dalaï-lama » de David Michie

Ce livre est le premier de trois tomes, je n’ai pas encore lu la suite.

« Les secrets du bonheur véritable d’un félin pas comme les autres »

La photo d'un petit chat gris à poils longs assis sur une main blanche, sur fond gris, avec une bordure orange et rouge à gauche, une bande orange en bas avec inscrit Je n’ai pas vérifié si le Dalaï-lama a réellement un chat, mais c’est son histoire qui est racontée.
En fait, c’est son histoire qu’elle raconte, car c’est la chatte du Dalaï-lama qui s’adresse à nous.

Elle commence par nous parler de leur rencontre, puis nous la suivons dans sa vie partagée entre le monastère, en haut de la colline de Jokhang, et McLeod Ganj, le quartier de Dharamsala en bas de la colline.
Dans les appartements du Dalaï-lama, elle a la chance de croiser des célébrités, plus ou moins connues et rarement nommées, qui viennent échanger avec sa sainteté. Certains indices sont donnés sur leur identité mais je n’ai pas deviné !
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[Conférence] « Être libre, le grand chantier de l’existence » par A. Jollien, M. Ricard, C. André

« ETRE LIBRE,
le grand chantier de l’existence
Un psy, un moine et un philosophe nous racontent comment nous libérer de nos peurs, de préjugés et de nos dépendances. »

Le 1er février, j’ai eu le plaisir d’assister à la conférence donnée par Alexandre Jollien, Matthieu Ricard et Christophe André à l’occasion de la sortie de leur nouveau livre « À nous la liberté ! ». Elle se passait au Palais des congrès de Paris et était retransmise en direct dans plusieurs cinémas.
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Petits signes

A la recherche des graines de vie…

D’abord, c’était les deux phrases d’une chanson qui m’ont marquée. On regardait la finale de The Voice avec ma mère et Lisandro a interprété « Mon Everest » en duo avec Soprano. Le texte en entier m’a touchée mais ces phrases sont restées :

« Tout est possible quand tu sais qui tu es
Tout est possible quand t’assume qui tu es. »

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Tomber amoureuxse

(Je me suis souvenue ce matin d’une phrase lue dans un article de Danielle LaPorte: « Don’t die with your music still in you », « ne meurs pas avec ta musique toujours en toi », qui était une citation de quelqu’un d’autre. Je le retrouverais. Ça m’a fait réaliser que, trop souvent, je ne prends pas le temps d’écrire les petits articles, poèmes, réflexions qui traversent mon esprit. Alors ce matin j’ai avalé un biscuit, je ne fonctionne pas bien sans manger, et j’ai écrit ma musique. Enfin, mes mots. Parce que, même si je suis entourée de personnes extrêmement douées, j’ai aussi une musique en moi qui a envie de se dire.)

J’aime dire « l’amoureux » en parlant de lui sur les réseaux sociaux. Parce qu’il ne m’appartient pas, il n’est pas à moi.
C’est vrai que je lui dis « mon coeur » ou « mon amour », je ne sais pas encore dire autrement.

Luna n’est pas non plus « mon chat », nous vivons ensemble. C’était une disgression.
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Trois

Quand j’étais enfant, j’avais une horloge carrée dans ma chambre avec un cœur à la place du trois. Je pense que je l’avais choisi.
Pour moi, le cœur représentait mes parents et moi.
Puis elle est passée dans la cuisine, en face de ma place à table. Le trois est resté nous trois, puis aussi le chien et les deux chats pendant leur brève cohabitation ; et parfois, quand j’y pensais, mes frère et moi – les trois enfants de mon père.

Puis le trois est devenu les deux chats et moi, puis il est passé un moment à quatre – deux humains et deux chats ; puis il est revenu à trois – deux humains et un chat, ou trois chats suivant qui était là.
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Dévotion

Quand j’ouvre la porte un nombre incalculable de fois aux chats ;
Quand je traverse une partie de la France tous les mois ;
Quand je bloque au moins une heure par jour pour les pratiques ;
Quand je souris aux inconnu-e-s et que je dis bonjour ;
Quand je plaisante avec les autres pour les faire sourire ;
Quand j’écoute les ami-e-s sans chercher à les sauver ;
Quand j’accepte de prendre un remède pour être plus apaisée ;
Quand je mets un tapis de yoga dans mon sac pour pratiquer ailleurs ;
Quand je dis « oui » à la vie même si ça veut dire prendre l’avion ;
Quand je vais voir des films que je ne serais pas allée voir ;
Quand j’aime l’humain parce qu’il est divin ;
Quand « je » œuvre à sa propre dissolution malgré la peur ;

Dévotion