Je reviens par ici

C’est la rentrée sur le blog, un peu en décalé, certes.

Ça fait des mois que j’y pense, que j’en parle, que je me dis que je devrais – mais quand-même il y a toutes ces raisons qui font que non, je ne devrais pas ; en clair, que j’ai envie mais que j’ai peur.
Peur de blesser, de fâcher, de porter préjudice en disant des bêtises… Je ferais de mon mieux, je fais toujours de mon mieux, pour que ça ne soit pas le cas. Mais en m’interdisant d’écrire, je me fais mal.

J’ai fait une pause de Twitter au printemps, je n’y suis pas encore retournée. Je suis beaucoup sur Instagram mais ça ne me stresse pas comme Twitter pouvait le faire. Je prends de la distance avec beaucoup de personnes, c’est peut-être pour ça que je peux revenir ici.
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[Lecture] « Magus of the Library » de Mitsu Izumi

Un jeune garçon blond à la peau pâle, tenant des rouleaux de papiers et un livres dans ses bras, chargé d'objets en tout genre, souri en regardant devant lui. Le titre du livre est écrit en noir sur un fond et dans un cadre bronze doré.Un très beau manga, tant par les dessins que par l’histoire.

Shio, appelé « longues oreilles » par tous les habitants de son village, aime énormément lire.
Seulement, il vient des faubourgs, les quartiers pauvres de Amun, et n’a pas le droit de rentrer dans la bibliothèque.
Sa sœur travaille beaucoup pour lui permettre d’aller à l’école, où il est malheureusement victime de harcèlement par ses camarades.
Il est rejeté par tout le monde au village, non seulement en raison de son lieu de vie et de la situation financière de sa sœur et lui, mais également en raison de son apparence physique.
Il a les oreilles pointues, et la couleur de sa peau et de ses cheveux est très différente de celle des autres habitants. Il a les traits d’une autre ethnie, contre laquelle les habitants d’Amun et de ce pays se sont battus.
La seule à l’accepter est la fille du directeur de la bibliothèque, qui lui ouvre la porte en cachette.
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[Lecture] « Le chat du Dalaï-lama » de David Michie

Ce livre est le premier de trois tomes, je n’ai pas encore lu la suite.

« Les secrets du bonheur véritable d’un félin pas comme les autres »

La photo d'un petit chat gris à poils longs assis sur une main blanche, sur fond gris, avec une bordure orange et rouge à gauche, une bande orange en bas avec inscrit Je n’ai pas vérifié si le Dalaï-lama a réellement un chat, mais c’est son histoire qui est racontée.
En fait, c’est son histoire qu’elle raconte, car c’est la chatte du Dalaï-lama qui s’adresse à nous.

Elle commence par nous parler de leur rencontre, puis nous la suivons dans sa vie partagée entre le monastère, en haut de la colline de Jokhang, et McLeod Ganj, le quartier de Dharamsala en bas de la colline.
Dans les appartements du Dalaï-lama, elle a la chance de croiser des célébrités, plus ou moins connues et rarement nommées, qui viennent échanger avec sa sainteté. Certains indices sont donnés sur leur identité mais je n’ai pas deviné !
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[Lecture] « Essaie encore, échoue encore, échoue mieux » de Pema Chödrön

Couverture du livre - fond blanc, dessin à l'encre noire qui ressemble a un bout de spirale, texte écrit en noir et rouge (titre, sous-titre, nom de l'autrice)« Conseils de sagesse pour aller de l’avant »

C’est le deuxième livre de Pema Chödrön que je lis, je n’ai d’ailleurs jamais fait d’article sur le premier, et je l’ai autant aimé.
J’aime sa façon de s’adresser à nous, et le fait qu’elle ne se présente pas comme « celle qui sait ». Elle parle aussi de ses difficultés et cela crée une vraie relation, autant que possible via un livre.

Le livre est divisé en deux parties : d’abord, le discours qu’elle a prononcé lors de la remise de diplômes à l’université Naropa (USA) en 2014 ; ensuite, une séance de questions-réponses avec une journaliste.
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[Conférence] « Être libre, le grand chantier de l’existence » par A. Jollien, M. Ricard, C. André

« ETRE LIBRE,
le grand chantier de l’existence
Un psy, un moine et un philosophe nous racontent comment nous libérer de nos peurs, de préjugés et de nos dépendances. »

Le 1er février, j’ai eu le plaisir d’assister à la conférence donnée par Alexandre Jollien, Matthieu Ricard et Christophe André à l’occasion de la sortie de leur nouveau livre « À nous la liberté ! ». Elle se passait au Palais des congrès de Paris et était retransmise en direct dans plusieurs cinémas.
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Un peu de lecture: « En attendant le solstice » à télécharger

J’ai compilé les histoires de la série dans un PDF pour les rendre imprimables ou plus facilement lisibles, notamment sur les liseuses.

En attendant le solstice

N’hésitez pas à me laisser un commentaire ici ou sur les réseaux sociaux pour me dire si cette série vous a plut, quels sont vos personnages préférés et si vous aimeriez en savoir plus sur elleux et Templeton.


Joyeux solstice !

[Mention d’alcool et de nourriture]

Autour de la table, dans la salle à manger chauffée par une grande cheminée, des amis qui se considèrent plus comme une famille.
Sur la table, des plats préparés avec amour.
Dans l’air, le parfum du feu, des conversations joyeuses, le bruit des rires.
A coté du feu, des paquets : une cape verte et brune avec plein de poches pour Shani, un beau bijou à la symbolique importante pour Minka, un des premiers exemplaires d’un poêle portatif pour Sean, une veste « au goût douteux » pour Herbert, une collection de livres d’une enquêtrice formidable pour Théodore, un « bon pour ce que tu veux » pour Samuel (qu’offrir à un homme qui a tout, ou qui peut le créer?).

Dans la nuit, dans une caverne aménagée, autour d’un feu, des femmes veillent, parlent, rêvent éveillées et prennent les décisions qui s’imposent en suivant les conseils de gardiennes invisibles.
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En attendant le solstice: Religions et croyances, Repas et traditions

[Mention d’alcool et de nourriture]

Religions et croyances

Vorel est un elfe qui suit le culte de MeyFaln.
Mey, la Divinité de la vie. Ni homme, ni femme, mais les deux à la fois, elle représente le processus de création de toute chose. Son pendant, Faln, Divinité de la Mort, représente la fin de toute chose.
L’une ne peut exister sans l’autre, et les deux font partie de tout.
Lors du solstice d’hiver, on remercie Faln de son existence et on célèbre le retour de Mey.
A cette occasion, les participant.e.s à la célébration portent tou.te.s un foulard de soie aux couleurs du thème spécifique de l’année.

Marla ne suit pas de culte particulier, mais un mélange de coutumes naines et spécifiques à sa lignée maternelle.
Un grand repas en famille en fait partie, ainsi que des offrandes aux ancêtres et gardiens de la famille et du foyer.
Les femmes de sa famille, du côté maternel, ont aussi l’habitude de se réunir la nuit du solstice et de veiller toute la nuit en attendant le lever du soleil. Personne d’autre qu’elles ne sait ce qui se passe cette nuit-là , si ce n’est que les décisions importantes sont prises à ce moment-là.
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En attendant le solstice: Voyageur, marchand, négociant volant

[Mention d’alcool et de nourriture]

Sean est connu pour être un marchand vraiment très apprécié. Il est à l’écoute aussi bien de ses acheteurs que de ses fournisseurs, et essaye toujours de trouver le prix le plus juste possible.
Son caractère amical et calme fait de lui un très bon négociateur.

C’est pour ces raisons que son commerce marche si bien.

Avant le solstice d’hiver, comme avant chaque période de fêtes, il se retrouve à devoir voyager beaucoup pour s’assurer que les marchandises attendues arriveront à temps.

Heureusement, il est à l’aise aussi bien sur terre que dans les airs, étant un métamorphe. Sa forme animale est la grue.
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En attendant le solstice: De la musique pour un elfe

Marla était très contente : elle avait enfin trouvé le cadeau de Vorel !
Elle cherchait une idée quand ils s’étaient retrouvés à la librairie, mais elle n’avait pas eu d’idées, et une fois qu’il était là elle n’avait pas pu continuer à chercher.

Vorel était étudiant en musique appliquée à la santé, sous la direction du professeur Herbert Smit, excellent professeur et excentrique notoire, ainsi que de la doctoresse Annabella Plum, sévère mais juste.
Ensemble, ils avaient créé ce cursus particulier à la fois d’étude et de recherche dans le but de prouver les effets bénéfiques de la musique sur la santé, notamment dans le cadre de soins, ainsi que de déterminer les modalités de son utilisation (type de musique, fréquence d’écoute etc.).
Vorel avait décidé d’associer sa connaissance en herboristerie et sa pratique du luth dans le but d’apporter un soin holistique.
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