De retour d’un séjour suivit d’un séminaire intensif de 5 jours avec Michael Roads, auteur et enseignant spirituel, ma mère Martine a eu une compréhension qu’elle a eu envie de partager.
Ce matin, en balayant ma terrasse après une absence de 15 jours, je me faisais la réflexion que chaque fois qu’il y avait un obstacle je trouvais amassés des poussières, des feuilles et autres débris charriés par notre cher vent Cers.
J’ai pensé que ce vent était comme notre énergie. Là où il ne peut plus passer il dépose ce qui l’encombre.
Facile à transposer dans notre réalité !
Tout est Conscience et Énergie. L’Énergie est neutre et sa spécificité est de circuler.
En nous, autour de nous tout est Conscience et Énergie en mouvement. Rien ne peut l’arrêter. Pourtant nos pensées, en créant des émotions, auxquelles nous ne sommes pas toujours attentifs peuvent la ralentir, comme les nuages le font avec le vent.
Nos pensées créent, nos émotions suivent nos pensées. Si nous sommes conscients de ces pensées en train de créer ces ou cette émotion (souvent c’est l’émotion qui nous permet de remonter jusqu’à la pensée) nous pouvons la laisser passer et la circulation est libre, le mouvement de la vie fluide.
Si nous pensons, agissons, réagissons à partir de notre subconscient nous créons des barrages (comme les arbres morts dans la rivière) et toutes les « cochonneries » que nous allons penser, inventer, subir… vont produire un barrage qui empêchera l’Énergie de Vie de circuler librement.
En 1999* nous avons pu voir de nos yeux comment les rivières non ou mal nettoyées débordaient…
Dommage que nous n’ayons pas la même vision de ces barrages à l’intérieur de nous qui produisent des dommages aussi énormes qu’une rivière qui quitte son lit !
*Le sud-ouest a connut de fortes pluies et de grandes inondations.
Entièrement d’accord.
Et ça se travaille très bien en méditation. J’ai constaté que certaines de mes douleurs (pas toutes, ce n’est pas non plus la cour des miracles), étaient liées à des émotions restées coincées ; lorsque j’ai mal aux cervicales, j’arrive désormais à faire partir parfois la douleur. Je visualise ma respiration entre la tête et les épaules, inspirer-expirer pour faire circuler ce qui bloque. Selon la douleur, je visualise une couleur en même temps, comme si la respiration était un fluide coloré (vert eau quand c’est un soin, ou argenté s’il me semble qu’un surplus d’énergie est bloqué).
Très instructif sur notre fonctionnement, je trouve 🙂
Je m’apprêtais à te faire un mail et j’allais t’en parler!
J’aime beaucoup ton idée des couleurs différentes pour t’aider avec le but de l’instant.
En fait, j’en parlerais dans un autre article, tout ce qui devient physique a commencé d’abord dans les corps mental et émotionnel. Nous ne voyons simplement pas toujours le lien entre douleur, émotion et pensée. (enfin, je m’aperçois que je le vis de plus en plus dans l’immédiat…)
L’idée n’est pas de moi 😉 Tout fonctionne à base de couleurs, en réalité. En méditation tu peux voir pulser la douleur en rouge : tout le travail consiste à apaiser ce rouge, par la couleur appropriée (ou le soin approprié).
Que quelqu’un nous blesse par des mots, et quelque part sur nous il y a un impact (une blessure par ex). C’est un vaste monde énergétique, entre le ressenti, nos émotions, les émotions des autres qui peuvent nous bloquer/blesser/aider.
Je n’irai pas jusqu’à dire que la méditation résout tout. Ce n’est pas du tout le cas. Mais on a là une base de travail infinie 🙂
J’attends ton autre article avec impatience (et ton mail ^^)
Bisous doux
Tu me donne matière à écrire dans ce que tu as dit… 😉
J’en suis ravie 😀