… pour les dépasser ensuite.
Il y a plusieurs mois, voire un an, par là, j’étais en ville avec ma mère quand on a croisé un homme qui s’est amusé à répéter « chatte, chatte, chatte » en nous croisant.
Je me suis insurgée… mais pas pour moi, pour ma mère.
A son age (non, elle n’est pas vieille, juste plus que lui), elle a quand même droit au respect !
Et moi non ?
Je préfère oublier mes préférences pour ne pas être déçue.
Sauf que je me trompe : je ne peux lâcher mes préférences que quand je les ai vu et admises et acceptées.
Ma préférence, dans ce cas-là, est que je préfère être respectée (ou carrément ignorée, merci l’autisme).
La réalité est qu’il y a beaucoup de gens qui ne se respectent pas et ne respectent pas les autres (ça marche ensemble).
Soit je nie ma préférence – mais ça me ronge car ça reste en « fond de tâche » ;
soit je m’insurge et je me bats pour imposer ma préférence – ce qui n’est pas mon truc, je ne trouve pas ça agréable ;
soit j’accepte que j’ai cette préférence puis je choisis consciemment de la lâcher et d’accepter que la réalité est différente de ce que j’aimerais (c’est le système du pardon).
Aparté : nous créons des résistances en nous attachant à nos préférences et en refusant d’accepter la réalité.
Cela ne veut pas dire « je suis d’accord avec ce que font tous les autres » mais plutôt « j’accepte qu’ils fassent différemment de ce que j’aimerais » pour arrêter de se « taper la tête contre un mur ». Le pardon se fait pour nous-même.
Par exemple, on peut pardonner et continuer d’éduquer, simplement on éduquera de manière plus détendue et l’autre le percevra aussi – ce qui fluidifiera la situation.