C’est article n’est que le témoignage de mon expérience. Si vous prenez un traitement, consultez votre médecin.
Je prenais de l’effexor depuis plus de 9 ans, et depuis plusieurs années à la dose minimale.
J’avais déjà essayé de l’arrêter, avec l’accord de mon médecin, mais la technique «un jour sur deux» était un peu violente pour moi – ou alors je n’étais pas prête.
J’avais lu sur internet que le sevrage de l’effexor pouvait être violent, et que les symptômes de manque duraient longtemps.
J’ai eu des symptômes de manque digne d’une personne prenant des drogues dures quand j’avais essayé de l’arrêter la première fois.
Cette fois-ci, ça s’est très bien passé.
L’été dernier j’ai rencontré Michaël Roads, et ce stage m’a vraiment permit d’avancer, d’ancrer l’amour de moi en moi.
Après un mois passé sans crises et sans «attaques» envers moi-même (pensées blessantes ou abaissantes de moi-même par ex.) j’ai commencé mon sevrage (en juillet) – toujours avec l’accord de mon psy.
Je prenais un générique qui est une gélule contenant des billes. (J’ai compté sur la fin, il y en avait environs 120)
Pour être sûre que le sevrage soit progressif, j’ai donc ouvert la gélule et compté 10 billes, tous les soirs pendant un mois.
J’ai augmenté le nombre de billes progressivement, de 10 en 10.
Parfois je suis restée plus longtemps au même nombres, parfois je suis allée un peu plus vite.
Je n’ai eu que quelques symptômes de sevrage pendant les 6 mois qu’il m’a fallut, principalement des mini-vertiges.
La dernière semaine, il restait 30 billes dans la gélule, j’ai donc pris en parallèle du millepertuis, ce que je prend aujourd’hui.
Les symptômes de sevrage sont encore présents, très légèrement, si je tarde à prendre le millepertuis (juste quelques vertiges).
Je suis très contente de cette expérience. J’ai pû sentir la différence au fil du sevrage : moins envie de dormir, plus envie de vivre – je recommence même à écouter de la musique et à aimer la bière.
Je retrouve bien sur mes émotions, mais elles sont gérables, et mes ressentis de l’invisible – utile pour mes projets à venir…