Quelle meilleure façon de relancer le site qu’en vous présentant des livres?
Cette semaine, je voudrais vous présenter deux auteurs dont les séries se passent à Paris, et un livre assez étrange.
Pierre Pevel :
L’édition intégrale « Le Paris des Merveille » publiée par Bragelonne.
Le Paris des merveilles :
[Fantaisie, Steampunk. Trilogie.]
Le Paris du début du XXe siècle, mais avec des sirènes dans la Seine, des chats ailés parlant, des fées et des cercles de magiciens.
Les trois tomes suivent Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, qui tente de résoudre des meurtres, d’empêcher une bataille rangée entre les cercles de magiciens et d’éviter des incidents diplomatiques ; aidé, si on peut dire, de son amie la baronne Isabel de St Gil.
L’écriture est délicieuse, l’humour bien présent ; le mélange d’histoire, de fantastique et de créations technologiques donne un univers intriguant qui est bien développé.
L’intégrale « Les lames du Cardinal » publiée par Bragelonne.
Les lames du Cardinal :
[Fantaisie, Historique. Trilogie.]
Paris, 1633, sous le règne de Louis XIII.
Le Cardinal Richelieu gouverne la France est se doit de la protéger, y compris de la magie et des complots ourdis par les dragons.
Pour cela, il avait créé une compagnie secrète, les lames du Cardinal, qu’il est amené à rappeler à son service. Six hommes et une femme excellents dans leurs domaines.
Intrigues historiques et créatures fantastiques se mêlent dans ces livres prenants. Les combats et la diplomatie sont présents, l’ésotérisme, la réalité historique et la religion se mêlent.
La compagnie est composée de personnages complexes et humains.
Le moins :
J’ai eu plus de mal à la lire que « Le Paris des merveilles », je ne suis pas sûre de la raison. Peut-être une époque et un univers qui me plaisent moins.
Roxane Dambre :
Animae :
[Fantaisie urbaine. Quadrilogie.]
[Premier tome] Lou, 20 ans, se débrouille pour être recrutée à la DCRI. Officiellement, elle travaille comme consultante au département de recherche sur l’inexplicable. Officieusement, elle traque une créature métamorphe.
Lou est elle-même métamorphe, une daïerwolf, et se transforme en panthère.
Va-t’elle trouver la créature qu’elle cherche tout en maintenant les humains dans l’ignorance de l’existence de sa race ?
La première série de Roxane Dambre est à la fois prenante et légère, pleine d’humour, d’amitié, de suspense, de romance.
Le moins :
Dans le premier tome (je n’ai pas encore lu les autres) : la romance évidente, l’âge de l’héroïne dans certaines situations (sans en dire plus pour ne rien divulguer).
Scorpi :
[Fantaisie Urbaine. Trilogie.]
Charlotte, 23 ans, trouve Elias devant son immeuble en rentrant du travail. Cette rencontre va la faire entrer dans un univers dont peu d’humains connaissent l’existence et la faire rencontrer des créatures qu’elle ne pensait trouver que dans des livres.
Et elle va surtout rencontrer Adam, le grand frère d’Elias, un tueur à gages pas comme les autres.
Encore une série prenante. Le mélange de modernité, de suspense et de folklore fonctionne très bien. On retrouve l’humour, l’amitié et la romance présents dans sa première série.
Elle aborde dans celle-là le sujet du harcèlement (au travail et en dehors) et le fait que les femmes trouvent rarement justice.
Bonus :
« Confessions d’un automate mangeur d’opium », de F. Colin et M. Gaborit :
[Steampunk]
Il se passe en 1889 dans un Paris bien différent de celui que l’on peut imaginer : depuis que l’éther a été découvert, la technologie a évolué, les transports passent également dans les airs, et les automates remplissent toutes sortes de fonctions, d’employé de maison à musiciens.
C’est dans ce Paris que la comédienne Margaret Saunders, dite Margot, cherche à résoudre le meurtre de sa meilleure amie avec l’aide de son frère Théo, docteur à l’hôpital St Anne, dont la spécialité est l’étude des effets de l’éther sur les humains.
Ils vont croiser des humains et des automates avec des choses à cacher, et des événements historiques vont prendre une nouvelle tournure.
Le livre prend un tournant assez particulier dans la deuxième partie. Si, comme moi, vous avez un peu de difficulté à continuer, essayez de dépasser les quelques premières pages, ça sera probablement temporaire.
Diversité: un.e des personnages principaux est homosexuel.le et c’est présenté de manière tout à fait naturelle, comme on mentionnerait son hétérosexualité.
J’ai été agréablement surprise quand c’est apparut au détour d’une page, c’est pour ça que je n’en dit pas plus.
Vous trouverez les liens vers les éditions de ces livres en cliquant sur les photos.
Les livres de Pierre Pevel sont aussi édités en version poche chez Folio.
