Ma lecture de cet été, pour terminer ce mois de reprise sous le thème de l’été et de la rentrée.
Ma mère et une amie m’ont toutes les deux recommandé ce livre et je les en remercie.
Une critique que j’ai pu lire est qu’Elif Shafak sépare, ou éloigne, le soufisme de l’Islam dans ce livre, et que la vision présentée dans le livre n’est pas (tout à fait) la réalité de ce courant.
Je ne saurais pas dire, mais je préfère la partager.
Ce livre n’est donc peut-être pas une introduction au soufisme.
Il est, en revanche, une introduction à l’Amour, ou un rappel.
L’histoire de Rûmi et de Shams, telle qu’elle est décrite dans ce livre, est une histoire d’Amour.
Il ne s’agit pas d’une romance, ou d’un amour physique – malgré ce que certains, dans le manuscrit, semblent croire – mais d’un Amour pur, spirituel.
Rûmi et Shams se nourrissent l’un l’autre, s’éclairent l’un l’autre, font grandir leur sagesse et leur flamme intérieure l’un l’autre.
L’histoire d’Ella semble être un moyen de mettre en lumière la transformation possible quand on s’ouvre à l’Amour.
Transformation que nous pouvons – peut-être – expérimenter nous-même si nous nous ouvrons à la dimension initiatique de ce roman.
Au niveau de l’écriture, j’ai trouvé très intéressant la manière dont l’auteure sépare et mélange ses deux histoires, en alternant la vie d’Ella avec des chapitres du manuscrit, eux-même étant une alternance de différents points de vue sur l’histoire rapportée.
Ce livre m’a énormément touchée, et a été pour moi un rappel bénéfique et nécessaire de l’existence et de l’étendue de l’Amour, celui avec un grand A.
Résumé :
« Après quarante ans d’une vie confortable, sans éclat ni passion, Ella n’imaginait pas un jour changer sa destinée. Engagée comme lectrice, elle découvre un manuscrit retraçant la rencontre au XIIIe siècle du poète Rûmi avec le plus célèbre derviche du monde musulman. C’est la révélation. Transcendée par cette histoire, elle s’initie au soufisme et à la splendeur de l’amour… »