Jugements, critiques, comparaisons

« Jugements + critiques + comparaisons = attaques envers et de soi-même »

Tous les jugements et les critiques émis, qu’ils soient envers les autres ou envers moi-même, sont des attaques envers moi-même.

En effet, je suis celle qui ressent et subit physiquement mes émotions.

(Nos pensées vont aussi nourrir le grand « regroupement » (égrégore) de pensées de l’humanité, et pareil pour nos émotions, car nous ne sommes pas séparés. Ceci sera le sujet d’un prochain article!)

Les comparaisons fonctionnent selon deux schémas :
dans le premier, la comparaison amène une critique ou un jugement,
« Il fait différemment, il est nul/je suis nul.le » ;
dans le deuxième, la comparaison amène une prise de conscience et une remise en question,
« Tiens, et si sa technique marchait mieux ? » « Et si ce qu’il dit pouvait m’aider à évoluer ? »
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Je suis autiste

Cela affecte mes capacités à gérer les relations humaines.
Ça ne se voit pas, c’est vrai, car je suis douée pour créer des relations ou avoir des moments de connections profondes avec les êtres.
Cependant, je ne suis pas douée pour maintenir les relations, penser à prendre des nouvelles, parler de thèmes « de tous les jours ».
En particulier, les thèmes du travail et des enfants me sont inconnus car ils ne font pas partie de mon expérience, et je me sens très vite dépassée par ces conversations.
Par contre, si vous voulez parler de développement personnel et de spiritualité, je suis votre humain !

Je sais que ce que je viens d’écrire peut amener des pensées de type « elle peut faire des efforts ».
Je voudrais rappeler que « jugements + critiques + comparaisons = attaques envers et de soi-même ». Ce n’est pas moi que vous critiquez ou jugez, c’est vous-même.

Ce que vous voyez en moi est un miroir de ce que vous avez en vous.

J’ai fait le choix d’apprendre à apprécier mes capacités, à aimer sans condition l’être merveilleux que je suis et à apprivoiser mes spécificités.

Je n’ai aucun problème, aujourd’hui, avec mon incapacité à avoir des relations sociales classiques.
Ma solitude m’apporte énormément.
J’aime aussi partager et échanger, mais je ne sais pas faire le premier pas et, visiblement, je ne suis pas en train de l’apprendre. Peut-être que cela ne fait pas partie de mon programme d’apprentissage dans cette vie, et cela me va.
Tout me va.

Cependant, si vous ressentez l’envie ou le besoin de me parler et d’échanger avec moi, n’hésitez pas.


Processus d’évolution

J’ai choisit, en tant qu’être spirituel, l’autisme comme zone d’inconfort et une famille présente comme zone de confort.
C’est la zone d’équilibre entre les deux qui permet mon évolution.

L’évolution est une danse constante entre chaos et ordre, inconfort motivant et confort réconfortant.

Quand le confort devient trop grand, la vie – l’univers n’hésite pas à augmenter l’inconfort, parfois d’une manière vécue comme violente, pour nous rappeler que nous sommes ici pour évoluer, à notre rythme certes, mais pas stagner.

Certaines situations peuvent être vécues comme motivantes pour certains et trop violentes – amenant un « abandon » – pour d’autres.
Là encore, rien ne sert de se comparer aux autres.


Gratitude

Aujourd’hui je remercie la vie,
Pour ma famille et mes ami.e.s,
Pour l’Amour et la Confiance,
Pour le toit au-dessus de ma tête,
Pour le pain dans ma main,
Pour l’eau ou le vin,
Pour le choix du roi,
Pour le pays dans lequel je vis,
Pour le droit au choix,
Pour tout ce que je vis,
Pour ceux qui me sourient.

Aujourd’hui je dis merci,
Merci Marie,  merci la vie.

Et vous, vous remerciez-vous aussi?


L’abondance

L’abondance, c’est
Les amis qui nous reçoivent, nous hébergent, et nous donnent des confitures faites maison,
Le restaurateur qui nous donne les chocolats pour « à emporter » alors qu’on a mangé sur place,
Le maraîcher qui nous fait goûter des fruits délicieux et nous fait cadeau des centimes après la dizaine,
Les voisins qui nous donnent des poches de fruits,
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[Guest] Sortir du rôle de victime

Après son texte sur le bonheur, voici un nouveau texte de ma mère, qui en est un bon complément …

Le chemin vers le bonheur passe inévitablement par « sortir du rôle de victime ».

C’est un rôle que nous connaissons tous par cœur, que nous jouons et rejouons depuis la nuit des temps.
Ce n’est pas évident d’en sortir, nous baignons dedans depuis toujours et tout le monde autour de nous joue le même.
La mémoire collective est bien imbibée, elle en transpire, c’est comme de la glu.
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L’attachement au passé

Récemment, je suis partie 5 jours en Grande-Bretagne, à Chester plus précisément, où j’ai fait mes études universitaires.

Je n’ai jamais fini ma licence, l’accumulation de stress ayant été trop importante. Je suis rentrée en milieu d’année. C’est après cela que j’ai commencé un suivi psychiatrique puis que j’ai eu un premier diagnostic tendant vers l’autisme.

Quand je suis partie, j’étais sure que j’allais revenir finir ma licence. J’allais me remettre sur pied, me soigner, et revenir.
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Sur le jugement – article à deux voix

Je suis partie 5 jours en Grande-Bretagne – après 9 ans d’absence, ça a été magique et émotionnel, je vous en parlerais.
Ma mère est donc venue s’occuper de notre tribu de boules de poils et de piquants – un adorable hérisson s’est installé dans le jardin.
Elle et moi avons un accord sur ce qu’elle fait à la maison, ce dont elle parle dans sa note n’est donc pas de l’ingérence!
Cette note m’a amené aussi à réfléchir, c’est pourquoi cet article est à deux voix: je partage ma réflexion-prise de conscience à la suite de sa note.
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