Décider par peur ou par amour – compléments

Décider par amour ne veut pas dire nier ses peurs, les moments difficiles ou les dangers.

Les peurs, par exemple, peuvent être des indicatrices de besoins – « j’ai peur de ne pas tenir à la soirée » peut vouloir dire « je suis fatiguée, c’est mieux que je n’y aille pas ».

Prendre une décision par amour ne veut pas dire que je ne regarde pas la douleur en face. Quand je choisis de faire euthanasier mon chat qui est malade, j’ai mal, vraiment, mais je choisis cela par amour pour lui.
Décider par amour veut simplement dire que

« je choisis ce qui me semble être le meilleur pour moi * à cet instant précis. »

*(et les autres personnes concernées s’il y en a)

Quand je choisis par peur, souvent, je pense beaucoup à ma peur, je tourne en rond dessus, ce n’est pas agréable. Je choisis « pour que ce ne soit pas pire », et j’ai constaté que je me sentais triste – « déprimée » – quand je prenais une décision comme ça.

Quand je choisis par amour, j’ai constaté que je me sentais souvent soulagée et « bien ». Je prend soin de moi, je me protège – je prend donc en compte les dangers potentiels 😉 – et je me respecte.

Choisir par amour ne veut pas dire ne pas être conscient de ce qui est, cela veut simplement dire

« choisir d’être le mieux possible avec ce qui est ».

Décider par peur ou par amour ?

Il est souvent dit que l’intention derrière une pensée ou une décision est aussi importante que cette pensée ou cette décision.
Et que l’énergie attire l’énergie, que ce soit une énergie de peur ou d’amour.

Parfois, prendre une décision ou faire un choix peut se faire aussi bien depuis nos peurs que depuis notre amour.
Et si l’énergie attire, alors je préfère décider ou choisir depuis mon «espace d’amour».

Petit exemple illustratif:
ma mère prend des décisions financières qui ont pour but de me protéger quand elle ne sera plus là.
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Amour de soi, amour des autres

Parfois, je lis que l’amour de soi est en fait de l’égoïsme.
« Se faire passer avant les autres » est en effet une définition simplifiée de l’égoïsme.
Pourtant, s’aimer soi-même, c’est aussi penser aux autres.

Ce que je vis affecte « les autres », mes proches en premier.
Quand je n’ai pas le moral, je peux être agressive envers eux, ou tout simplement ils peuvent se sentir tristes que je sois triste.
Quand je suis fatiguée, tout ce que je ne fais pas doit être fait par eux, en plus de ce qu’ils font eux-même.

Quand je prend soin de moi, que je m’assure de nourrir ma bonne humeur et ma « pêche », je le fais d’abord pour moi – parce que je trouve ça bien plus agréable – mais c’est aussi mieux pour mes proches.*

Quand je me donne de l’amour – à travers les petites attentions de chaque instant envers moi-même, le respect de moi-même, la confiance en moi-même … – ce n’est pas de l’amour que j’enlève aux autres.
Les parents qui ont plusieurs enfants disent souvent que leur amour n’est pas divisé entre leurs enfants, il est multiplié.
Plus je m’aime, plus je développe ma capacité à aimer, plus je remplis mon « réservoir » et donc plus je peux donner.

Plus je m’aime, plus j’aime.

Cela s’applique aussi aux choix matériels, je vous en parlerais dans un prochain article…

*Note aux gens inquiets – dont je fais partie : ce n’est cependant pas parce que je n’arrive pas à toujours faire ça à 100% que je culpabilise. Je ne culpabilise pas d’apprendre à marcher et de trébucher… 😉