Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme 2016

Cette année, un compte twitter existe pour donner la parole aux autistes – @RadioAutiste.

Je vais probablement participer en présentant une approche éducative créée par un autiste et dyslexique, Ronald Davies. En France elle n’est utilisée que pour la dyslexie pour l’instant. Un ami autiste m’en dit le plus grand bien.
[Méthode Ron Davies en français – dyslexie]
[Méthode Ron Davies en anglais – autisme]

Ensuite, j’envisage très sérieusement un break du milieu autiste et militant en général voire de twitter.
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(R)Éveil

Il y a quelques jours, j’ai publié sur instagram une photo d’un texte manuscrit que j’avais écrit.

« Je rêve de silence et de paix. Parfois j’ai envie de lâcher, de ne plus chercher à nager et juste laisser le silence et l’oubli m’engloutir. Ne plus penser. Ne plus ressentir. Ne plus être « défini ». Ne plus faire. Ne plus souffrir.
Juste le silence et la paix. »

Un ami m’a rappelé en commentaire « Le silence, la paix, c’est ce que nous sommes. »
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À la rencontre de… Carpediem, etc

Carpediem et moi, on a plein de choses en commun. Cette interview était très chouette – et on s’est laissées allées à discuter, du coup vous avez de quoi lire!
(C’est elle qui a rempli son mini-portrait)

Éplucheuse de smarties à temps partiel, petit poney power*, divorcée, 35 ans, mère alternée de 2 gnomes, sérivore, anglophone, écureuil, amoureuse de #F, adepte du chacun chez soi, hyperacousique, marmotte, bosse dans le web depuis 15 ans, ex-expat, passion gaufre nutella chantilly, cheveux rouges ou violets, passionnée, pleine de contradictions.
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À la rencontre de… C.

escarpins et pelucheJ’ai rencontré C. sur twitter.
Elle avait un mari, une fille, un blog, une vie classique de maman. Mais des fois, ça n’allait pas fort avec son mari, comme dans tous les couples me direz-vous. Et puis E., sa deuxième fille, est née – dans leur voiture, sur le parking de l’hôpital, une jolie histoire.
Et puis ça n’allait plus du tout… C. a voulu mourir, puis elle a choisit de vivre.
C se bat contre l’anorexie, contre les traumatisme de violences conjugales, contre les souvenirs gris et même noirs….
Et C. vit. C. souris même, et elle danse et elle est une chouette maman – avec ses hauts et ses bas comme toutes les mamans. C. écrit aussi – magnifiquement bien – la psychiatrie, sa renaissance et sa reconstruction sur son blog « Les pointillés ».
Mais surtout, C. vit. Et je l’admire pour ça.

Merci, C., d’avoir accepter de répondre à mes trois questions.
Je voudrais que tu me dise ce que ces mots représentent, pour toi :
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À la rencontre de… Ambre

Jeune femme à la tasse de thé, aquarelle

Jeune femme à la tasse de thé, aquarelle

Ambre est une féelfe, poétique, fragile et forte à la fois, sensible, créative.
Femme, maman, écrivaine, photographe, dessinatrice, avec un corps qui s’exprime un peu trop violemment parfois (souvent).
Pour la découvrir et se laisser transporté-e dans son univers magique, c’est par ici : Il suffit d’un mot.

Merci jolie fée d’avoir accepter de répondre à mes questions.
J’aimerais savoir ce que tu mets dans ces mots, ce qu’ils t’inspirent :
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À la rencontre de… Elvire

Elvire SépiaElvire n’est pas que la maman du petit prince.
Elle est une femme courageuse, qui avance pour elle et sa famille. Elle mets ses ressources et son talent au service des familles d’enfants autistes, mais elle ose aussi dire sa réalité, le tout avec une grande sensibilité.
Vous pouvez la lire ici : Le petit prince a dit.

Merci Elvire d’avoir accepter de répondre à mes questions.
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À la rencontre de… Béatrice

Chevaux de Prezwalski sur le Causse Méjean

Chevaux de Prezwalski sur le Causse Méjean

Béatrice, alias Mme Déjanté, est une femme formidable. Elle fait partie de mes « wonder-women » d’ailleurs.
Je sais qu’elle ne se voit pas comme ça, mais c’est justement de voir ses « faiblesses » qui, pour moi, met encore plus en lumière sa force.
Béatrice est une femme, une amoureuse, une maman de « famille nombreuse », la marraine et créatrice des Vendredis Intellos – « Avec ou sans mômes, tu n’as pas perdue tes neurones », une grande sensible qui mène une vie bien remplie. Une femme qui apprivoise sa sensibilité et qui apporte la bienveillance aux personnes proches d’elle.

Merci Béatrice  de nous  dévoiler un peu ta vision de la vie et du monde.
J’aimerais savoir ce que ces mots représentent et veulent dire, pour toi :
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Nouvelle série – « À la rencontre de… »

Je suis entourée de personnes très chouette, courageuses, qui traversent l’adversité en s’accrochant… et qui sont des personnes comme on en croise tous les jours. Elles n’ont rien de spécial que d’être elles, que d’être vivantes, que d’avancer à leur rythme, en trébuchant parfois, en reculant, mais elles avancent. Elles n’écrivent pas de livres sur le sujet, elles ne le crient que sur twitter. Et elles sont source d’inspiration pour moi.

J’ai eu envie de partager leurs portraits, d’en savoir plus sur leur vision du monde et de la vie.
Je leur ai pour cela poser trois questions :
« Qu’est ce que la vie ? »
« Qu’est ce que l’amour ? »
« Qu’est ce que la force ? »

A travers leurs réponses touchantes, elles nous montrent la diversité de la vie, sa créativité, son arc en ciel de possibilités.
Je souhaite vous toucher, vous interroger, vous émouvoir, vous inspirer avec ces portraits.

Cette nouvelle série commence dans deux semaines, j’espère que vous serez là…

(La semaine prochaine, je démarre aussi une nouvelle rubrique… À suivre!)


Prendre sa place – Être à sa place

Je parlais récemment à ma mère de ce que j’aspire à faire dans ma vie et j’ai parlé de « prendre ma place ».
Cette expression gênait ma mère car, pour elle, elle sous-entend que je n’ai pas de place dans l’univers et que je dois « la prendre de force ».

Pour elle, il est question d’être à sa place, la place que nous avons chacun-e. Et c’est vrai, nous avons chacun-e une place, sinon nous ne serions pas en vie – la nature fait avec logique.

Je ne comprends pas cette expression comme ça. Pour moi, il s’agit de prendre sa juste place. J’ai pu lire régulièrement que les personnes s’identifiant comme femmes ont tendance à se rendre invisibles, à ne pas s’affirmer… à ne pas prendre leur place. Au contraire, les personnes s’identifiant comme hommes peuvent être vu comme prenant trop de place, écrasant les autres. Ce sont des clichés mais ils illustrent bien ce que je veux dire.

« Prendre sa place », pour moi, est l’action qui amène à être à sa juste place.
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Oser (m’)écrire

Régulièrement, quelqu’un me dit que ce serait bien si je racontais mon parcours, si je racontais l’autisme surtout.
Et j’essaye.
Je ne peux pas parler que de l’autisme parce que c’est aussi ce qui, pour moi, a favorisé mon intérêt – ma passion ? – pour la spiritualité au sens large et le développement personnel.
C’est d’être enfermé-e en moi, me sentir coupé-e du monde extérieur, qui m’a amené à regarder en moi, à chercher en moi un apaisement que je n’arrivais pas à trouver.
Ce sont les crises violentes et les émotions que je ne savais pas dire et qui débordaient qui m’ont amené sur ce chemin.
Ce sont les êtres de la nature que je percevais, aussi.

Mais j’ai tellement de mal.
Je sais synthétiser, raconter quelques points de ma vie, mais de loin, comme si je racontais en résumé la vie de quelqu’un d’autre.
J’ai peur de me noyer dans mes souvenirs douloureux, j’ai honte de ce que j’ai fait que je ne contrôlais pas – parce que c’était la souffrance qui me contrôlait, parce que j’avais abandonné le contrôle ; j’aimerais dire aux autres que tout s’arrange et que la souffrance s’arrête un jour.
Et elle s’arrête, c’est possible. Il n’y a que la douleur parfois, mais je ne m’y noie – presque – plus dedans.

Et puis ma mère m’a rappelé que lire la souffrance des autres nous aide aussi à supporter la notre, à la traverser.
Et que je ne peux pas raconter un bout du chemin sans raconter ce qui s’est passé avant, ce que j’ai traversé pour en arriver là.

Alors j’écris. Quelques pages, un résumé de ma vie, puis j’y reviens, encore.
Peut être qu’un jour il y aura plus de quelques pages décousues.
J’aimerais bien.
(Et j’y ajouterais les messages perchés de mon âme. Parce que c’est moi, aussi.)