Le 4 novembre, il y a sur Instagram une journée dédiée aux limites, proposée par des membres de la communauté (virtuelle) des personnes handicapées et/ou malades chroniques.
L’idée est de partager les limites que chaque personne a, celles qui sont à respecter, en ligne et/ou hors ligne.
Quelques exemples déjà lus sur les réseaux sociaux – pas à l’occasion de cette journée:
Les personnes qui déplacent un fauteuil roulant sans demander à la personne si c’est ok.
Forcer quelqu’un à faire la bise – par exemple au travail « tout le monde la fait, tu casse l’esprit d’équipe ». Quand la personne ne supporte pas les contacts physiques (dans le cas de l’autisme notamment) c’est extrêmement désagréable (violent). (Ça l’est évidemment pour d’autres personnes.)
En ligne, mais valable aussi en direct, ça sera les personnes qui profitent que quelqu’un parle ouvertement de sa maladie ou de son handicap pour lui parler de ses propres traumas, de son vécu, de ce que le cousin de la voisine vit, ou de ce qu’elle estime que la personne devrait faire pour guérir… Évidemment sans se demander ni demander à l’autre si elle est réceptive, si c’est le bon moment, si elle est d’accord. Les personnes qui sont beaucoup lues sont aussi beaucoup sollicitées, et beaucoup noyées par ces demandes et messages.
Malheureusement pour les personnes uniquement francophones, les publications présentant la journée sont en anglais, et je me doute que les autres le seront aussi.
Elles seront regroupées sous #BoundariesDay.
La publication que j’ai lu à ce sujet, sur Instagram, par Nina Tame.
Si vous êtes concerné-e-s, n’hésitez pas à participer, et si vous ne l’êtes pas, lisez et partagez. C’est l’occasion d’en apprendre plus sur les autres et comment mieux vivre ensemble, en se respectant les un-e-s les autres.