Le mouvement «Slow Food» est né en Italie en 1989 pour contrer la montée de la «fast food».
Ce mouvement, aujourd’hui une association internationale, s’engage dans la préservation des productions agricoles régionales et dans l’éducation au goût.
Il met en avant également la protection de l’environnement.
Cette association organise divers évènements pour ses membres, tels que des cours de cuisines, des dégustations ou des visites de lieux de productions.
Mais, au-delà de cette association, il y a un phénomène plus large qui se développe.
De plus en plus de gens souhaitent manger plus bio et plus local.
Il existe plusieurs façons de satisfaire ces envies:
Se servir dans un magasin bio: les produits sont bio et viennent souvent de producteurs locaux.
Se servir dans une AMAP: les produits viennent directement des producteurs locaux, qui sont certains de vendre leur production.
Se servir dans une ruche: les ruches mettent en relation des producteurs – plutôt locaux, puisqu’ils viennent livrer – et des consommateurs.
Manger slow, c’est aussi suivre le rythme de la nature:
il existe le calendrier des fruits et légumes pour savoir si ces jolies fraises ont été forcées en serre.
Et si vous avez de la chance, comme moi, vous aurez peut être même un adorable maraicher bio qui aura un magasin bio près de chez vous – et des brebis sur le plateau au dessus du village qui donnent du bon fromage…