Après le prochain tournant

(24/07/2015)
Je le sens après le prochain tournant.
Si proche, après la prochaine colline,
Au prochain embranchement.
Et pourtant, je me perds dans des détours,
Je me perds sur le chemin
Pourtant si simple et si direct.
Je traine, je flâne,
Alors que je ne rêve que d’arriver.
Je le sens après le prochain tournant,
Ou le suivant, si je traine encore.
J’arriverais quand j’y serais,
Bientôt dans longtemps,
Après le prochain tournant.


Les Contes des Esprits de la Nature – L’été

« L’été, au bord de l’étang, les cigales chantent et les poissons, le soir, sautent en un ballet aquatique.

Les esprits de la nature ne sont pas en reste. Les fleurs printanières se transforment en fruits ou graines et il faut toute l’expertise d’un esprit pour les faire grandir, mûrir.

Tandis que les humains sont assommés par la chaleur, les esprits se nourrissent de cette énergie solaire vive et la transmettent aux plantes dont aels prennent soin. Le soleil est source de vie et son énergie nourrit les esprits.

Tout semble lourd, à cette saison, car ce que donne le soleil est rendu en fruits, en graines, en feuilles… Les plantes sont nourries et se dépassent pour donner, produire, mûrir.
Il faut du temps pour pousser et mûrir, mais il faut aussi du travail, du travail invisible. L’esprit et la plante mettent toute leur énergie, toute leur attention, dans ce seul but : mûrir.

L’esprit est tendu comme un arc en direction du soleil, s’en nourrissant et tentant de le rejoindre à la fois.

Mais une fois le soleil couchant, la tension se relâche, les esprits soufflent, respirent, dansent… Les nuits d’été sont les plus propices à surprendre des dryades danser, se réjouissant de l’accomplissement de la journée. Car, même si les humains ne le voient pas, chaque jour voit son lot d’accomplissements, d’avancées, de mûrissements.

Tout comme le mûrissement intérieur n’est pas toujours perceptible à l’extérieur, celui des plantes ne l’est pas toujours non plus. Pourtant il est bien là.

Et quand au printemps les esprits se focalisaient sur la pousse des plantes et l’arrivée des nouvelles pousses, en été aels se focalisent sur « produire » pour rendre à la terre, pour rendre à la Nature.

Pour les humains, il en est aussi ainsi : le printemps nous voit grandir, apprendre le monde autour de nous, et l’été nous voit nous épanouir et partager avec les autres, créer ensemble, « produire » ensemble pour ensuite transmettre aux jeunes pousses, à l’automne, ce que nous aurons appris.

Les saisons sont aussi des cycles dans une vie, revenant parfois, s’éternisant occasionnellement, ne se présentant pas toujours dans l’ordre habituel… Chacune est à vivre pleinement, en conscience, car chacune nous apporte et nous permet d’apporter au monde. »


Message de mon âme au monde du 9 juillet 2015

Depuis le 3 juin, je reçois tous les matins un message de mon âme. Jusqu’à présent, il était dit que je ne les partagerais que quand le livre serait finit (je compte parler aussi de comment j’en suis arrivée là, de mon expérience avec l’autisme…). Aujourd’hui, il m’a été clairement dit de partager cette partie du message avec vous. Je vous demanderais juste de respecter ce que je transmets, tout comme je respecte chacune de vos croyances et convictions.

« Osez briller, osez être l’âme immortelle que vous êtes. Dans moins d’un mois* la fréquence vibratoire aura totalement changé pour une partie de l’humanité et pour la Terre. Vous devez choisir maintenant en conscience votre voie. Vous ne pouvez plus hésiter ou vous serez chamboulé-e-s, ballotté-e-s. Il n’y a rien de particulier à faire, juste choisir le plus souvent possible de revenir à soi, au cœur, à l’Amour universel.
Vous pouvez tout simplement utiliser vos pensées, une visualisation, ou méditer de la manière qui vous convient.

En cet instant je choisis le cœur, en cet instant je choisis l’Amour, en cet instant je choisis mon essence divine en confiance et conscience.

Il est important que vous y reveniez souvent dans la journée pour l’ancrer en vous.
Le chakra du cœur se situe au-dessus du plexus solaire, entre les seins. Respirez dans cette zone en ressentant ce point. Visualisez-le s’expanser à chaque inspiration, s’ouvrir, accueillir plus de lumière divine et d’Amour universel.
(La couleur traditionnelle de ce chakra est le vert, on peut aussi utiliser la lumière blanche.)
Méditez, priez – par pour demander plus mais pour demander du soutien et de la guidance, ancrez-vous par vos pieds à la terre et par vos mains et votre tête à l’univers.
Préparez-vous à être secoué-e-s et préparez-vous à surfer la vague qui arrive.
Namaste. »

*Cela fait référence à la transition en 5e dimension du 24 juillet
À quelle énergie et à quelles expériences pouvons-nous nous attendre en juillet 2015 ?
Juillet 2015 : Les énergies de la 5e Dimension envoyées par le Cœur de l’Univers


Entre deux

Cet espace hors du temps,
Entre les changements,
Quand rien n’est encore posé ni stabilisé.

Inconfortable à souhait,
Perturbant, déstabilisant,
Mais tellement vivant.

Ce moment où tout est, simplement,
Où je ne peux me raccrocher à rien,
Où le courant coule et m’emporte.

Le temps file,
La vie défile,
Et je les suis, sagement.

La folie serait de résister,
Et finir brisé sur des rochers,
Ou noyé dans la souffrance.

Alors, je me laisse porter,
Je me laisse emporter,
Sans savoir où je vais.

Mais j’y vais en conscience,
Par choix du voyage,
Par curiosité de la destination…

…Qui ne sera qu’une étape avant un autre changement.


Politesse et respect

Mon article précédent m’a aussi fait réfléchir sur le respect.

J’ai réalisé que nous ne pouvons pas respecter l’autre si nous ne sommes pas dans la conscience.
Sinon, c’est juste de la politesse, des règles apprises par cœur, pour être gentil-le envers l’autre.

La gentillesse, c’est pour que l’autre m’aime. Le respect, c’est parce que j’aime l’autre.

Je ne peux être dans cet amour que si je suis dans la conscience, car c’est en conscience que je peux réellement appréhender l’autre comme un être divin – ou humain, si le terme divin vous heurte.
Je suis aussi un être divin – humain – et c’est dans la conscience de ce point commun, le plus petit dénominateur commun entre moi et les autres, que je peux réellement aimer et respecter l’autre.

Amour et conscience vont main dans la main avec le respect.

gentillesse et respect pic monkey 2000


Mon utérus ne vous regarde pas

Je sais que je vais changer de thème aujourd’hui, ce sera plus féministe que spirituel, mais ça vous intéressera peut-être.
J’aime bien partagé mes prises de conscience.

J’ai un peu de ventre en ce moment, et j’ai l’habitude de me tenir avec ma main ou mon bras sur mon ventre parce que c’est réconfortant pour moi.

Une voisine, que je vois rarement, m’a demandé – par gestes, mais j’ai compris – si j’étais enceinte. Je ne le suis pas. Je vais même avoir mes règles, si vous voulez savoir, d’où le ventre gonflé et sensible.

Alors, oui, je pourrais me tenir autrement, rentrer mon ventre, trouver un moyen de faire qu’il soit moins gonflé etc.

Mais aussi, pourrait-on arrêter de rentre public cette partie du corps ?
Imaginons que j’essaye d’avoir un enfant mais que je n’y arrive pas, ou que je veuille avorter, ou … cette question aurait pu être très douloureuse. (ma prise de conscience)

Si moi, l’autiste, j’ai compris ses gestes c’est que ce n’est pas la première fois qu’on me fait cette demande et aussi que je le vois faire ailleurs, à la TV ou en vrai.
Mais de quel droit ?
Nous voyons toujours la grossesse des autres comme une occasion de se réjouir, mais nous ne réalisons pas que c’est aussi un bouleversement qui n’est pas toujours le bienvenue, qui peut être source de souffrance…

Toutes les personnes qui ont un utérus ne comptent pas avoir d’enfants, les personnes qui le souhaitent ne peuvent pas toujours en avoir etc.

Pourrions-nous arrêter de considérer cette partie anatomique comme publique ?

J’ai le droit de me tenir « comme une femme enceinte » sans l’être et sans qu’on ne me pose de questions.
C’est mon corps.

[édit] Après avoir parlé de cet article à mon compagnon, je souhaite rajouter ceci: ce dont je parle n’est qu’une manifestation de l’habitude que nous avons, en tant que société, à considérer le corps des personnes ayant un utérus comme « domaine public ». Deux expressions: « grossesse » et « saison estivale » – deux moments où tout le monde décide de commenter, conseiller, juger, toucher, siffler, critiquer, questionner… notre corps.
Et autre chose: « dans ce cas, on ne peut plus rien demander, on ne peut même plus dire « ça va? » sans risquer de blesser ».
Est-ce que vous demandez en conscience? Est-ce que vous demandez par intérêt pour l’autre? est-ce que vous êtes prêt-e à entendre « non »?
Si oui, continuez. Si non, demandez-vous pourquoi vous posez une question dont vous n’avez que faire de la réponse.


Amour et attachement émotionnel

Osho en parle, Michael Roads en parle, et bien d’autres enseignant-e-s spirituel-le-s…
L’attachement n’est pas l’amour, et ce qui fait mal quand on aime est de l’attachement.

L’attachement c’est le besoin de l’autre et le besoin d’exister pour l’autre.
C’est la peur de perdre l’autre – qui n’est pourtant pas à nous.
C’est la peur de ne pas être suffisamment intéressant-e et important-e pour que l’autre reste dans la relation – quelle que soit cette relation.

Le seul moyen que je connaisse pour se libérer de ces peurs, c’est de choisir l’Amour.
L’Amour inconditionnel pour moi, d’abord, pour me nourrir et combler mes besoins. Parce que si je ne suis plus un puits sans fond, alors je ne suis plus dans l’attente que l’autre comble ce vide.
L’Amour inconditionnel pour l’autre, ensuite, pour lui laisser sa liberté

Et faire Confiance inconditionnellement à la Vie et à moi-même : quoi qu’il se passe est juste à cet instant et je suis capable de faire face.

Nous ne sommes jamais seul-e-s, nous sommes avec nous-même.
Nous ne manquons jamais d’Amour quand nous nous aimons nous-même.

Quand nous arrivons à intégrer réellement cela en nous – c’est à dire que ce ne soit pas juste une idée que nous comprenons mais que nous le ressentons vraiment – alors nous ne sommes plus dans le besoin.

Alors nous sommes libres.

D’autres lectures:
J’ai compilé quelques songeries de Michael Roads sur le sujet: Amour et attachement émotionnel – Songeries de Michaël Roads – Pour retrouver toutes ses songeries, c’est sur Michael Roads en français
Et voici un texte d’Osho: Texte d’Osho sur l’attachement et la relation amoureuse trouvé sur Osho – page Facebook francophone


Dévotion

Dévotion (Larousse): Littéraire. Attachement quasi religieux à quelque chose ou quelqu’un ; vénération.

Cette amie que vous trouvez absolument géniale et tellement douée et que vous vénérez presque sans l’avouer ? C’est le divin en elle que vous vénérez.

Cet homme qui vous voit comme la 8e merveille du monde et n’existe que pour vous ? C’est le divin en vous qu’il vénère.

Cet enseignant spirituel que vous suivez au bout du monde? C’est le divin en lui qui vous vénérez.

La nature majestueuse devant laquelle vous vous inclinez ? C’est le divin que vous vénérez.

Et divin, vous l’êtes aussi.

Vénérez le divin à travers chaque chose, chaque être, chaque fleur…

Ne le prenez pas pour vous personnellement, ne vous attachez pas à la personne ou aux mots.
Voyez au-delà, voyez ce que cela vous montre de vous, voyez ce que cela vous montre de la vie.

Vous êtes le divin aussi.

Ça bourdonne…

Aujourd’hui je suis allée chez ma mère, nous avons parlé de mes projets avec elle, mon beau-père et une amie.
Les idées ont fusé, il me reste à les mettre en œuvre, petit à petit.
Ma mère trouvait que j’étais pressée de me lancer et de voir un résultat, et j’avais du mal à lui expliquer que ce n’était pas vraiment ça.

Et puis, ça a été l’heure du massage – soin énergétique (divin, comme toujours…).
Notre amie a vraiment des dons, et « voit » (sur un plan énergétique) beaucoup de choses aussi.

Après le massage, elle m’a dit:
« C’était très drôle: quand j’étais à ta tête, tes projets étaient là et ils s’agitaient dans tous les sens « Bon, c’est quand on y va? C’est quand on nous montre? » alors je les ai apaisé, parce que l’agitation n’aide pas. Vibrer, oui. »

Alors, oui, ça bourdonne en moi …
Et j’ai quelques projets en cours que j’espère vous montrer bientôt …


Besoin de validation de notre existence

C’est assez curieux : on revendique le droit à l’individualité mais on a toujours besoin que « les autres » valident notre existence, notre identité, notre valeur…

Et nous voulons que ce soit certaines personnes, celles que nous voyons comme cool, attirantes, ayant un boulot chouette et des centres d’intérêts « plus intéressants que les nôtres ».

Parce que c’est ça, le problème : nous ne voulons pas simplement exister pour nous-même mais exister pour des personnes que nous voyons comme « mieux » que nous.

Nous nous comparons, nous nous rabaissons, nous hiérarchisons les personnes et les personnalités, nous émettons des jugements de valeur « plus/moins » …

Alors qu’en réalité, nous ne pouvons pas nous comparer, nous sommes fondamentalement différent-e-s. Nous avons nos expériences, nos conditionnements, notre identité et nos facettes … Tout cela forme une personne unique.

La seule solution que je connaisse est de m’aimer moi-même pleinement et inconditionnellement *comme je suis*.

Je ne dis pas que c’est facile à faire, nous avons l’habitude de nous comparer et de nous juger – nous-même et les autres.
Mais ça s’apprend, ça peut se mettre en place.

Quand est-ce que vous vous êtes dis « je t’aime » en vous regardant dans le miroir pour la dernière fois ?
Quand est-ce que vous avez tout arrêté pour prendre le temps de vous exprimer toute l’appréciation – inconditionnelle – que vous avez pour vous-même ?
Ce n’est pas de l’égocentrisme, c’est vital. Si vous ne vous nourrissez pas, qui va le faire et comment pensez-vous pouvoir soutenir les autres ?

Si j’en parle, c’est parce que je m’oublie trop souvent, j’attends trop souvent des autres une validation que je suis la seule personne à pouvoir me donner…