Un hérisson en salle des machines

Voici la suite de l’histoire du petit hérisson, devenu grand. Si vous avez raté le début, c’est par là.

 

Un jour, un membre d’équipage qui travaillait aux machines tomba malade et on proposa à Hérisson de le remplacer.
C’était un travail un peu fatigant, il fallait remplir les chaudières à bois pour qu’elles ne s’éteignent pas, mais il accepta.
Il allait enfin pouvoir voler !

Un dirigeable ressemble à un bateau mais, au lieu des voiles, il y a plusieurs gros ballons qui sont gonflés par de la vapeur qui sort de grosses cheminées.
Cette vapeur vient des chaudières dans lesquelles brûle du bois.
Ce n’est pas très pratique mais, à ce moment-là, ils ne savaient pas comment faire autrement.

Le matin de son premier vol, Hérisson était un peu nerveux.
Et si ça se passait mal ?
Et s’il était malade ?
Et s’il n’arrivait pas à faire son travail comme il faut ?

Ses nouveaux collègues le rassurèrent.

« Tout va bien se passer. Tu va t’habituer à voler en un rien de temps, et le travail n’est pas compliqué. Tu n’as qu’à faire comme nous, et tout ira bien. » Lui dit Ours.

Ils lui firent visiter la salle des machines : une grande pièce dans laquelle il y avait beaucoup de petites billes de bois dans des grands sacs, et deux grosses chaudières dont partaient plusieurs tuyaux ainsi que leurs cheminées. La chaleur servait aussi à réchauffer les voyageurs.

Il y avait aussi plusieurs hublots assez haut.

« Comment je vais faire pour voir la vue quand on sera en l’air ? »

« Tu n’auras qu’à monter sur les sacs quand tu sera en pause. » Lui dit Lapin.

Ils allumèrent les chaudières et mirent un peu de bois dedans.
Il fallait les faire chauffer pour faire un peu de vapeur pour que les ballons commencent à se gonfler en prévision du départ.

Les chauffeurs étaient tous perchés sur des sacs pour regarder par les hublots les passagers et les marchandises qui arrivaient.
C’était un vrai spectacle, entre les voyageurs habillés à la dernière mode et les sacs, malles et contenants en tout genre.

Puis ils se mirent au travail. Ils remplirent les chaudières suffisamment pour que la vapeur remplisse les ballons.
Et puis… le dirigeable commença à s’élever tout doucement.

Les amis de Hérisson l’avaient envoyé se percher sur des sacs pour qu’il puisse regarder son premier décollage.
C’était tellement excitant pour lui de sentir le dirigeable monter et de voir les gens, les véhicules et les maisons devenir de plus en plus petits.

Il ne resta pas trop longtemps à regarder, cependant. Il avait un travail à faire.
Remplir les chaudières n’était pas aussi dur qu’il avait cru. Le plus difficile était de prendre la bonne quantité de bois dans sa pelle et de rester dans le rythme.

Comme ils étaient assez nombreux, certains pouvaient se reposer pendant que les autres travaillaient.
Quand ce fut son tour de faire une pause, il alla voir au hublot où ils étaient. Ils survolaient des champs, mais ils ne ressemblaient pas aux champs de chez lui.
Et au fond…

« C’est la mer ? »

« Oui ! On va voler au-dessus, tu la verras mieux. » Lui dit Écureuil

« Je la verrais pour la première fois. »

Il redescendit du sac sur lequel il était monté et alla se coucher. Une sieste et un en-cas lui feraient le plus grand bien.

 

La suite et fin le mois prochain!

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