Je suis un palmier en Scandinavie …

Un palmier dessiné devant une photo de forêt enneigée, avec les textes "je suis un palmier en Scandinavie", "Je suis palmier" "autiste"Ou un ours polaire en méditerranée.

Il y a quelques temps j’ai trouvé cette analogie pour expliquer la vie des personnes neurodivergentes dans un monde conçu par et pour les personnes neurotypiques :

Imaginez un palmier. Dans son environnement naturel, il est en pleine forme – sauf en cas de maladies ou parasites.
Maintenant, plantez-le en pleine terre dans une forêt scandinave.
A priori il va avoir beaucoup plus de mal à survivre, voire il ne pourra pas du tout.

Autre analogie : installez un ours polaire en méditerranée… Il ne va pas aimer du tout.

La différence entre le palmier et les personnes neurodivergentes, c’est que tout le monde (ou presque?) ne va pas râler contre le palmier en disant qu’il pourrait quand-même faire plus d’efforts. Nous comprenons bien qu’il n’est pas fait pour vivre là.
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Comment allez-vous, vraiment ?

J’ai ajouté à la fin de cet article un lien vers une vidéo qui montre la solidarité en Pologne, et des liens vers des organisations que vous pouvez soutenir pour cette guerre et les autres guerres et conflits.

J’ai hésité à publier la première partie de l’article parce que c’est assez politique. Je ne pense pas que j’ai raison et pas les autres. C’est une tentative de compréhension de la situation et certainement pas La Vérité.

 

J’essaye de comprendre ce qui se passe en ce moment, et notre réaction en Europe.

J’essaie de comprendre mais pas d’excuser, que ce soit clair.

Pourquoi est-ce que nous réagissons si fort à la guerre en Ukraine alors que ce n’était probablement pas le cas au niveau individuel, et national, face à des guerres et conflits ailleurs dans le monde ?

Il y a un aspect raciste, cette croyance que les personnes blanches valent plus que les autres. Peut-être qu’en tant qu’individu.e.s vous avez toujours souhaité et voulu que tous les réfugié.e.s et migrant.e.s soient traité.e.s de la même manière. Peut-être même que vous agissez en ce sens. Mais nous sommes dans une société raciste – subtilement, mais c’est bien le cas. Je n’avais pas vu à quel point avant d’écouter des personnes le vivant en parler. Ce racisme institutionnel affecte toute la société et notre relation aux autres – dont les migrant.e.s et réfugié.e.s.

Il y a un aspect géographique et culturel, je pense : nous sommes un peu comme des cousins qui ne se voient pas souvent.
Nous sommes affecté.e.s directement par cette guerre, économiquement, mais aussi émotionnellement car nous avons en tête la raison d’être de l’Union Européenne : œuvrer pour la paix, en tout cas sur le sous-continent européen.

Il y a le fait que nous sommes habitué.e.s à voir des conflits ailleurs dans le monde plus souvent qu’en Europe. Ils ne devraient pas se produire, mais nous ne sommes pas surpris.e.s parce que nous avons « toujours » vu ça depuis notre enfance.
J’en ai parlé avec ma mère, qui suit les infos plus que moi, et elle a la même impression : on parle beaucoup plus des conflits et guerres ailleurs dans le monde que chaque fois qu’il y a eu un conflit en Europe.

Aparté : à quel point est-ce que l’Occident a aidé, et à quel point il a empiré les choses dans ces conflits et guerres ? Nous sommes blanc de peau mais pas d’actions – et d’intentions.
Deuxième aparté : de ce que je comprends, l’OTAN, l’UE, les USA et autres pays influents ont une part de responsabilité dans ce conflit. Nous ne sommes pas si innocents.

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Bilan de février

J’ai hésité à poster cet article parce que je trouvais que c’est insensible au vu de la situation géopolitique actuelle – comprendre « la guerre en Ukraine » – et encore plus avec les derniers développements.

J’admets que quelque-chose ne va pas avec ce raisonnement : pourquoi est-ce que j’hésite à poster aujourd’hui alors qu’il y avait des conflits et tragédies avant ? (Bien que j’ai déjà traversé des périodes où je me questionnais.)
Je ne sais pas. Est-ce que c’est parce que je suis centrée sur l’Europe malgré ma tentative de ne pas l’être ?
Parce que je pense aux autres personnes autour de moi qui le sont peut-être et qui vont me trouver insensible ?
Parce que c’est géographiquement plus proche que bien d’autres conflits ? Même si ça fait des années que le conflit existe, beaucoup d’entre nous ne réalisent qu’aujourd’hui l’ampleur du problème alors qu’il empire.
Parce que les derniers développements (de cet après-midi) risquent de nous impacter directement ?

Mais mon cerveau autiste a beaucoup de mal avec les choses qui ne sont pas complètes – dans ce cas, un article par mois – donc j’ai décidé d’écrire un petit bilan de mon mois de février et de le poster pour calmer un peu mon cerveau.
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Nouvelle année civile (et un mois)

Tant que j’y suis: la série « Autour du monde en 80 jours », (librement) adaptée du roman de Jules Verne et avec David Tennant, est super et est disponible jusqu’au 9/02 en replay sur France 2.

 

Je voulais vous souhaiter une bonne année beaucoup plus tôt, mais il a fallu un mois pour que mon cerveau se remette en mode écriture.

Je ne sais pas si c’est parce que je suis autiste, ou si c’est dû à tout ce que j’ai pu apprendre sur les réseaux sociaux, mais j’ai beaucoup de mal à faire des vœux pour la nouvelle année.

La santé ? Oui, mais les maladies chroniques.
L’amour ? Oui, mais toutes les situations difficiles.
L’argent ? Oui, mais le système inégal dans lequel on vit.
La réussite ? Oui, mais elle ne ressemble pas pour tout le monde à la même chose.
La joie ? Oui, mais la dépression.
Etc.

Vous comprenez le problème ?

Je préfère souhaiter « le meilleur ». Je trouve que ça englobe tout.
Pour les personnes que je connais, j’essaie de faire plus personnalisé – la joie, la douceur, la créativité, les bons moments en famille …

Ceci étant dit, évidemment que je vous souhaite tout ça, ou quelque-chose s’en approchant suivant votre situation.

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Le Parasolverse de Gail Carriger

Le Parasolverse est le nom donné à des séries et des livres indépendants écrits par Gail Carriger se passant tous dans le même univers.

Le nom vient de « parasol », qui veut dire « ombrelle » en anglais, qui est associé à « universe », « univers » en anglais. « Parasol » se trouve dans le titre de sa première série : « the Parasol Protectorate », « le Protectorat de l’Ombrelle ».

Cet univers, très bien construit, est un univers steampunk dans lequel se trouvent des éléments fantastiques importants, le faisant donc potentiellement rentrer dans la définition de la gaslamp fantasy (fantaisie de lampe à gaz).

Il se situe pendant la période victorienne mais avec une technologie plus développée et dans une version de la réalité où l’éther existe.
Les grecs dans l’antiquité sont les premiers à supposer l’existence de cet élément et le situent dans les parties supérieures du ciel. Il est ensuite retrouvé dans beaucoup de théories physiques jusqu’à ce qu’au début du XXe siècle. Son existence n’étant pas prouvée, il est donc admit qu’il n’existe pas. (Si j’ai bien compris ce que j’ai lu.)
Dans le Parasolverse il est associé à l’âme – en avoir trop permet de devenir un vampire, loup-garou ou un fantôme ; son absence, rare, permet d’annuler les effets liés à en avoir trop. Il a aussi des utilisations pratiques, comme pour la communication à grande distance et les voyages en dirigeable plus rapides.

 

Je tiens à signaler qu’il y a des personnages LGBTQ+ dans chaque série. Si vous avez un problème avec ça, passez votre chemin.

 

Je vous présente les trois séries traduites en français dans l’ordre de publication du premier tome.
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Le pique-nique d’Ewan et Myriam

Comme chaque année, Ewan et Myriam passent une soirée en amoureux pour fêter leur anniversaire de rencontre.

Cette année, ils ont décidé d’aller pique-niquer dans un de leurs endroits préférés : une belle plaine verdoyante.
Pour s’y rendre, ils ont pris leur vélo volant.

« Posons-nous là, à côté des arbres. Ce sera parfait. » Propose Myriam.
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Steampunk, n. m.

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L’histoire du « petit hérisson qui voulait devenir pilote de dirigeable » se passe dans un univers steampunk.
Ne sachant pas si vous connaissiez, j’ai décidé de vous en faire un (très) petit aperçu.

 

Définition de Wiktionnaire :
steampunk \stim.pœnk\ masculin

« (Anglicisme) (Science-fiction) Sous-genre de la science-fiction se déroulant généralement au XIXe ou au début du XXe siècle*, et devant son nom à l’utilisation massive de technologies en avance sur leur temps, mais à base de machines à vapeur. »

* On situe la fin de la période steampunk à la première guerre mondiale.
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« Le voyage de Lisa » de Mouna Bouslouk

« Le voyage de Lisa: L’histoire de l’homme qui n’arrive pas à rentrer chez lui »

Mouna avait sorti la première version de ce livre en 2015, et l’avait dé-publié depuis.
Elle revient avec une version plus sérieuse, peut-être même un peu plus sombre, mais toujours autant onirique.

Je vous en parle ce mois-ci parce que Mouna est une amie (thème du mois), mais je l’aurais fait même si je ne la connaissais pas parce que j’aime ce genre de livres.

Elle le décrit comme « un récit entre le conte fantastique et le voyage initiatique » et c’est exactement ça.

« Le voyage de Lisa » est un voyage vers la liberté, au fil duquel elle va rencontrer diverses personnes qui vont chercher à l’aider et qui vont partager avec elle leur propre chemin intérieur.
C’est aussi une histoire qui parle de transformation, d’Amour, de doutes et de confiance.

C’est un livre dans un univers fantastique qui parle pourtant de la réalité.
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