L’éveil, c’est tous ces moments où « je » sens, au plus profond de « moi » que « je » ne suis pas mon identité + mon corps + mes pensées + tout ce qui m’arrive.
L’éveil, c’est tous ces moments où « je » laisse la place à la conscience, à la vie pour s’exprimer, s’explorer, se créer, jouer.
L’éveil, c’est tous ces moments où la souffrance s’arrête puisqu’il n’y a plus de personnage attaché à ce qu’il veut pour la créer.
L’éveil, c’est tous ces moments où, quoi qu’il se passe, quoi qu’il y ait, c’est un nuage qui passe sur le ciel. Et le ciel reste le ciel.
L’éveil, c’est source de multiples questions et inquiétude du personnage, parce que ce n’est pas lui qui s’éveille ; parce que lui laisse sa place de « plus important », de contrôleur, de créateur.
L’éveil, c’est prendre conscience plus vite que là, c’est le personnage qui joue et qui oublie qu’il joue. Et c’est pouvoir en sortir plus vite aussi.
L’éveil, c’est se souvenir que le personnage que je crois être est une manifestation de la vie, comme tout ce qui est.
L’éveil, c’est juste plein de petits moments qui s’ajoutent et s’étendent jusqu’à un jour devenir un état permanent.
L’éveil, c’est juste vivre, sans ajouter de description derrière.