Identité et individualité

Identité: ce à quoi nous nous identifions.
Exemple: mon corps, ma nationalité, ma religion, mon genre, mon orientation sexuelle, ma profession, ma classe sociale, mon handicap, mon nom, ma personnalité

L’âme – le corps / l’être métaphysique : une partie du tout et le tout dans cette partie.
L’individualité est la conscience d’être cet Être, expérimentant la vie pour l’instant dans un corps physique.

L’identité sépare : «je suis différent.e des autres», l’individualité trouve l’équilibre entre le «soi» expérimentateur et le «nous» unifiant.

Tou-te-s uniques

Côtoyer une personne « différente » ou être parent d’un enfant « différent » peut être l’occasion de se souvenir que nous sommes tou-te-s uniques – à un certain niveau.

Nous démarrons la vie avec un jeu de cartes entre les mains.
Ces cartes comprennent notre famille – et tout ce que cela implique sur un point émotionnel, énergétique, mental, physique ; nos difficultés, nos facilités, nos attachements (que nous gardons parfois d’une vie à l’autre), notre corps, notre personnalité (et ses multiples « pièces ») etc. …

Même si certaines de ces cartes sont les mêmes d’une personne à une autre, le jeu en son entier est unique pour chacun-e.

Nous sommes aussi unique dans le rythme de notre évolution, ce voyage de l’âme que nous sommes depuis la Source vers la Source.

Tout cela fait notre individualité.

Nous sommes pourtant aussi « identique » et « la même chose » parce que nous sommes tou-te-s aussi bien des parties de la Nature – du Divin, de l’Amour – que la Nature elle-même.

Tout un paradoxe !


Dans l’oeil du cyclone

Osho donnait cette métaphore: être dans l’œil du cyclone.
Ce matin, je le ressens: le vent s’agite autour de nous, mais tout est calme dans la maison.
Voilà ce vers quoi je vais: savoir rester dans le calme de mon centre alors que les pensées, émotions et l’extérieur s’agitent – même violemment.

Aujourd’hui, mon mantra est :

« Respire »

« En se concentrant sur la respiration, nous revenons plus facilement au calme intérieur de notre centre. »

Belle journée


Les animaux et nous – histoires d’âmes

Quand j’ai lu cette note (en français, malgré le titre anglais) de Timtimsia, illustratrice Suisse de talent et amoureuse des animaux (il y a dans cette paraphrase 3 raisons pour moi de l’aimer 😉 ) j’ai pensé qu’elle ne voyait pas tout le puzzle mais seulement une partie.
Quand je lui ai mentionné les accords d’âmes, cela l’a intriguée et, comme twitter ou un commentaire de blog sont un peu limitants pour moi, j’ai décidé d’en faire un article.

Oui, les hommes – subconscients (= qui vivent de manière « sous-consciente », généralement appelée « inconsciente » en français) – maltraitent les animaux.
Oui, les animaux souffrent physiquement et émotionnellement de cela.
Maintenant que ces deux affirmations sont posées, allons regarder du côté des âmes, si vous voulez.
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Activiste

« Souvent, l’activisme est basé sur ce contre quoi nous sommes, ce que nous n’aimons pas, ce que nous ne voulons pas. Et pourtant nous manifestons (NDT : dans le sens « attirons ») ce sur quoi nous nous focalisons. Et donc nous manifestons (« attirons ») ce que nous ne voulons pas, ce que nous n’aimons pas, ce que nous voulons changer. Alors, pour moi, l’activisme est à propos d’une pratique spirituelle comme façon de vivre »
Julia Butterfly Hill, activiste ayant sauvé de l’industrie du bois une zone de forêt. (DVD « The Taoist and the Activist » – Benjamin Tong)

Trop souvent l’activisme est une tentative de forcer le monde à évoluer au rythme que nous avons choisi pour lui.
Cela ne marche pas.
Chaque être sur cette planète a sa propre évolution à vivre, a son rythme.

Personne ne peut forcer personne à évoluer plus vite.

Je partage mon évolution parce que je sais, pour l’avoir vécu avec d’autres, que mon témoignage peut inspirer, éclairer, encourager …
Je n’ai pas la prétention de penser que je peux faire évoluer l’autre.
Je ne peux que l’aimer inconditionnellement – et du coup l’accepter tout aussi inconditionnellement – pendant qu’il fait son propre chemin d’évolution.


Jugements, critiques, comparaisons

« Jugements + critiques + comparaisons = attaques envers et de soi-même »

Tous les jugements et les critiques émis, qu’ils soient envers les autres ou envers moi-même, sont des attaques envers moi-même.

En effet, je suis celle qui ressent et subit physiquement mes émotions.

(Nos pensées vont aussi nourrir le grand « regroupement » (égrégore) de pensées de l’humanité, et pareil pour nos émotions, car nous ne sommes pas séparés. Ceci sera le sujet d’un prochain article!)

Les comparaisons fonctionnent selon deux schémas :
dans le premier, la comparaison amène une critique ou un jugement,
« Il fait différemment, il est nul/je suis nul.le » ;
dans le deuxième, la comparaison amène une prise de conscience et une remise en question,
« Tiens, et si sa technique marchait mieux ? » « Et si ce qu’il dit pouvait m’aider à évoluer ? »
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Je suis autiste

Cela affecte mes capacités à gérer les relations humaines.
Ça ne se voit pas, c’est vrai, car je suis douée pour créer des relations ou avoir des moments de connections profondes avec les êtres.
Cependant, je ne suis pas douée pour maintenir les relations, penser à prendre des nouvelles, parler de thèmes « de tous les jours ».
En particulier, les thèmes du travail et des enfants me sont inconnus car ils ne font pas partie de mon expérience, et je me sens très vite dépassée par ces conversations.
Par contre, si vous voulez parler de développement personnel et de spiritualité, je suis votre humain !

Je sais que ce que je viens d’écrire peut amener des pensées de type « elle peut faire des efforts ».
Je voudrais rappeler que « jugements + critiques + comparaisons = attaques envers et de soi-même ». Ce n’est pas moi que vous critiquez ou jugez, c’est vous-même.

Ce que vous voyez en moi est un miroir de ce que vous avez en vous.

J’ai fait le choix d’apprendre à apprécier mes capacités, à aimer sans condition l’être merveilleux que je suis et à apprivoiser mes spécificités.

Je n’ai aucun problème, aujourd’hui, avec mon incapacité à avoir des relations sociales classiques.
Ma solitude m’apporte énormément.
J’aime aussi partager et échanger, mais je ne sais pas faire le premier pas et, visiblement, je ne suis pas en train de l’apprendre. Peut-être que cela ne fait pas partie de mon programme d’apprentissage dans cette vie, et cela me va.
Tout me va.

Cependant, si vous ressentez l’envie ou le besoin de me parler et d’échanger avec moi, n’hésitez pas.


Processus d’évolution

J’ai choisit, en tant qu’être spirituel, l’autisme comme zone d’inconfort et une famille présente comme zone de confort.
C’est la zone d’équilibre entre les deux qui permet mon évolution.

L’évolution est une danse constante entre chaos et ordre, inconfort motivant et confort réconfortant.

Quand le confort devient trop grand, la vie – l’univers n’hésite pas à augmenter l’inconfort, parfois d’une manière vécue comme violente, pour nous rappeler que nous sommes ici pour évoluer, à notre rythme certes, mais pas stagner.

Certaines situations peuvent être vécues comme motivantes pour certains et trop violentes – amenant un « abandon » – pour d’autres.
Là encore, rien ne sert de se comparer aux autres.


L’attachement au passé

Récemment, je suis partie 5 jours en Grande-Bretagne, à Chester plus précisément, où j’ai fait mes études universitaires.

Je n’ai jamais fini ma licence, l’accumulation de stress ayant été trop importante. Je suis rentrée en milieu d’année. C’est après cela que j’ai commencé un suivi psychiatrique puis que j’ai eu un premier diagnostic tendant vers l’autisme.

Quand je suis partie, j’étais sure que j’allais revenir finir ma licence. J’allais me remettre sur pied, me soigner, et revenir.
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Sur le jugement – article à deux voix

Je suis partie 5 jours en Grande-Bretagne – après 9 ans d’absence, ça a été magique et émotionnel, je vous en parlerais.
Ma mère est donc venue s’occuper de notre tribu de boules de poils et de piquants – un adorable hérisson s’est installé dans le jardin.
Elle et moi avons un accord sur ce qu’elle fait à la maison, ce dont elle parle dans sa note n’est donc pas de l’ingérence!
Cette note m’a amené aussi à réfléchir, c’est pourquoi cet article est à deux voix: je partage ma réflexion-prise de conscience à la suite de sa note.
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