Jugements, critiques, comparaisons

« Jugements + critiques + comparaisons = attaques envers et de soi-même »

Tous les jugements et les critiques émis, qu’ils soient envers les autres ou envers moi-même, sont des attaques envers moi-même.

En effet, je suis celle qui ressent et subit physiquement mes émotions.

(Nos pensées vont aussi nourrir le grand « regroupement » (égrégore) de pensées de l’humanité, et pareil pour nos émotions, car nous ne sommes pas séparés. Ceci sera le sujet d’un prochain article!)

Les comparaisons fonctionnent selon deux schémas :
dans le premier, la comparaison amène une critique ou un jugement,
« Il fait différemment, il est nul/je suis nul.le » ;
dans le deuxième, la comparaison amène une prise de conscience et une remise en question,
« Tiens, et si sa technique marchait mieux ? » « Et si ce qu’il dit pouvait m’aider à évoluer ? »
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[Guest] L’autre, c’est moi, même quand je joue

Un petit texte de ma mère que je partage avec vous avec plaisir.

Le soir j’aime bien jouer, sans me « prendre la tête ». Le backgammon m’offre ce loisir en interaction avec d’autres. J’aime gagner. Je peux sentir la tension monter, les muscles se tendre légèrement au fur et à mesure de la progression de mon adversaire… Un peu d’adrénaline, j’aime…

Ce soir j’ai décidé de regarder plus profondément en moi, de lâcher cette tension et la pensée « l’autre c’est moi donc je ne peux pas perdre » s’est imposée à mon esprit. Mon corps s’est détendu. Je suis mon adversaire dans tous ses désirs, il est efficace, il a de la chance, chaque fois qu’il est sûr de gagner il demande à doubler la mise… Très rapidement il engrange 4 points à 0.

« L’autre c’est moi donc je ne peux pas perdre »

Je respire en conscience, parfaitement calme et détachée… Juste présente.

C’est alors que tout s’inverse, je choute son pion, je prends de l’avance, je marque 1 point. On continue, je marque un second point. Là, mon adversaire sort du jeu, je continue avec le joueur virtuel et je gagne bien entendu la partie par 5 à 4 !

Ça m’a vraiment amusée de voir mon détachement non seulement me relaxer mais aussi me mener à la victoire (j’aurais de toutes façons gagné puisque « l’autre c’est aussi moi »).


[Guest] Les barrages à l’intérieur de nous

De retour d’un séjour suivit d’un séminaire intensif de 5 jours avec Michael Roads, auteur et enseignant spirituel, ma mère Martine a eu une compréhension qu’elle a eu envie de partager.

Ce matin, en balayant ma terrasse après une absence de 15 jours, je me faisais la réflexion que chaque fois qu’il y avait un obstacle je trouvais amassés des poussières, des feuilles et autres débris charriés par notre cher vent Cers.
J’ai pensé que ce vent était comme notre énergie. Là où il ne peut plus passer il dépose ce qui l’encombre.
Facile à transposer dans notre réalité !

Tout est Conscience et Énergie. L’Énergie est neutre et sa spécificité est de circuler.

En nous, autour de nous tout est Conscience et Énergie en mouvement. Rien ne peut l’arrêter. Pourtant nos pensées, en créant des émotions, auxquelles nous ne sommes pas toujours attentifs peuvent la ralentir, comme les nuages le font avec le vent.
Nos pensées créent, nos émotions suivent nos pensées. Si nous sommes conscients de ces pensées en train de créer ces ou cette émotion (souvent c’est l’émotion qui nous permet de remonter jusqu’à la pensée) nous pouvons la laisser passer et la circulation est libre, le mouvement de la vie fluide.

Si nous pensons, agissons, réagissons à partir de notre subconscient nous créons des barrages (comme les arbres morts dans la rivière) et toutes les « cochonneries » que nous allons penser, inventer, subir… vont produire un barrage qui empêchera l’Énergie de Vie de circuler librement.

En 1999* nous avons pu voir de nos yeux comment les rivières non ou mal nettoyées débordaient…
Dommage que nous n’ayons pas la même vision de ces barrages à l’intérieur de nous qui produisent des dommages aussi énormes qu’une rivière qui quitte son lit !

*Le sud-ouest a connut de fortes pluies et de grandes inondations.