Nomadisme

Il y a quelques mois, je n’arrivais pas à sortir seule de chez moi pour aller faire les courses à l’épicerie à côté sans me programmer trois jours à l’avance.
Aujourd’hui, je n’ai plus de boule au ventre quand j’y vais.

[Pour ce qui est de la conduite, c’est autre chose : mon cerveau n’est apparemment pas (encore) configuré pour gérer tous les stimuli nécessaires… (Gratitude infinie pour mes proches compréhensifs qui m’aident et m’accompagnent avec Amour)]

Pourtant, depuis l’enfance, j’ai toujours rêvé d’être nomade.
Déjà, parce que quand on transporte sa maison avec soi – une roulotte par exemple – on peut se reposer/dormir quand on en a besoin. En plus, on a ses affaires avec soi, donc tout ce dont on peut avoir besoin. Tout cela avait un côté rassurant – imaginé seulement, peut être.

Mais aussi, on découvre le monde. Et j’aimerais aller à la rencontre des êtres qui peuplent cette terre, découvrir des espaces naturels magnifiques, communier avec les esprits de la nature, apprendre d’autres cultures…

J’ai vécu 4 ans et demi en Grande-Bretagne (sans mes parents), j’ai visité l’ashram d’Osho à Poona avec mes parents, je suis allée deux fois voir Joao de Deus au Brézil (dont une fois sans mes parents avec un groupe), j’ai vu la Crète, la Corse et l’Espagne… mais j’ai envie de plus, d’autre chose.

D’un van équipé d’un matelas pour partir et dormir à l’improviste, d’un sac-à-dos et d’un billet de train pour aller en Bretagne (pour aller voir si les fées y vivent toujours), d’aller camper avec des ami.e.s (où vous voulez, faites-moi rêver!), d’aller prier dans des temples shinto au Japon – et de découvrir des onsen, de retourner en Inde et d’aller voir les tigres apprivoisés par des moines en Thaïlande…

L’Univers, si tu lis ça – je sais que oui – sache que je suis prête à accepter la non-sécurité du voyage – et que j’accepte que je ne peux pas tout prévoir dans mes affaires ou en dehors !
Tout ce que je demande, c’est d’être protégée physiquement et de découvrir la Vie.

Alors, on part quand ?


Dans l’oeil du cyclone

Osho donnait cette métaphore: être dans l’œil du cyclone.
Ce matin, je le ressens: le vent s’agite autour de nous, mais tout est calme dans la maison.
Voilà ce vers quoi je vais: savoir rester dans le calme de mon centre alors que les pensées, émotions et l’extérieur s’agitent – même violemment.

Aujourd’hui, mon mantra est :

« Respire »

« En se concentrant sur la respiration, nous revenons plus facilement au calme intérieur de notre centre. »

Belle journée


La méditation pour les débutant.e.s

Suite à la demande d’amies, voici un article pour vous présenter la méditation.

Pourquoi méditer ?

Il y a plusieurs – bonnes – raisons d’ajouter cette activité à notre quotidien:
la méditation permet de réduire le stress, de développer la zone du cerveau associée au bonheur, de stimuler la région cérébrale associée à la maîtrise de soi.

Elle permet aussi de se reconnecter au moment présent, au lieu de fuir dans le passé ou le futur.

Les différents types de méditations

Techniques simples :
– se focaliser sur sa respiration : observer l’air qui circule dans le corps. Quand une pensée survient, revenir à la focalisation initiale
– écouter de la musique, écouter attentivement, pour développer sa capacité à écouter sans penser en même temps

La méditation active

Je l’ai découverte quand mes parents ont commencé à s’intéresser à l’enseignement de Bagwan Shree Rajshnessh, aussi connu sous le nom d’Osho.
Ce maître spirituel a créé – ou adapté de traditions soufies – des méditations qui comportent des phases actives avant des phases immobiles (souvent assises) pour faciliter l’accès à la méditation des occidentaux.
Il considérait que passer de notre mode de vie actif et agité au silence intérieur nécessitait une ou plusieurs étapes qui servent à vider l’esprit et libérer les émotions.

La méditation de la pleine conscience – Mindfulness

La méditation de la pleine conscience consiste, pendant un temps donné, à rester conscient de sa respiration, de ses sensations ainsi que des sons.
J’ai découvert, dans le n°3 du magazine « Happinez », Andy Puddicombe. Cet anglais, qui a vécu 10 ans dans des monastères bouddhistes, a voulu rendre accessible à tous la méditation de la pleine conscience.
Il a ainsi créé un programme pour méditer 10 minutes par jour pendant 10 jours. Cela peut être un moyen de découvrir en douceur cette activité.

La méditation guidée

Elle consiste à suivre le guide, tout simplement, et à ne pas s’endormir en route !

La prière

C’est aussi une forme de méditation, si nous sommes totalement avec les mots que nous disons.

Il existe d’autres types de méditations que je n’ai jamais expérimenté :

– La méditation transcendantale, enseignée par Maharishi, elle consiste à méditer avec un mantra.
– La méditation Vipassana
– Le kundalini yoga et méditation

Ressources (Liste loin d’être exhaustive!)

Livres :

« Mon cours de méditation », Andy Puddicombe, Éditions Marabout 2012

Sites internets :

En français :
Méditation France
Apprendre à méditer

Osho
Méditation de la pleine conscience – Mindfulness
Méditation transcendantale
Kundalini Yoga
Vipassana

En anglais :
Le site d’Andy Puddicombe
Deepak Chopra – méditations guidées et ses programmes de 21 jours

Bon voyage intérieur!

Méditation globale pour la Paix

Méditation globale pour la paix 8.8.14Je suis tellement en vacances que j’ai faillit oublier d’en parler : ce soir à 18h (heure française) aura lieu la méditation globale pour la paix organisée par Deepak Chopra.
L’évènement est co-animé par Deepak Chopra et Gabrielle Bernstein et un concert d’India Arie le clora. (comptez une heure)
Toutes les infos – en anglais – sont sur la page d’inscription : Global Meditation for Peace.
Même si vous décidez de le faire en groupe, il est demandé que tous les participants s’inscrivent car la méditation est enregistrée au Guiness.

Bonne méditation !


Parentage conscient

Je regardais récemment une vidéo de Michaël Roads, la 3ème session de son séminaire à Findhorn, dans laquelle il parlait des enfants – entre autre.

Il expliquait que les enfants se nourrissent d’énergie. Les émotions sont une énergie très puissante, donc ils préfèrent celle-là.

Quand nous donnons principalement de l’attention à travers la focalisation sur ce que l’enfant ne fait pas « bien », alors l’enfant apprend l’auto-critique et le jugement. Il va ensuite reproduire cette forme de relation avec lui-même, les autres, les enfants qu’il aura plus tard.
C’est ce que nous faisons depuis des millénaires.

Quand nous mettons notre focalisation sur l’appréciation que nous avons de lui et de ce qu’il fait, alors l’enfant apprend l’appréciation et va développer cette relation avec lui-même et les autres.
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Je suis autiste

Cela affecte mes capacités à gérer les relations humaines.
Ça ne se voit pas, c’est vrai, car je suis douée pour créer des relations ou avoir des moments de connections profondes avec les êtres.
Cependant, je ne suis pas douée pour maintenir les relations, penser à prendre des nouvelles, parler de thèmes « de tous les jours ».
En particulier, les thèmes du travail et des enfants me sont inconnus car ils ne font pas partie de mon expérience, et je me sens très vite dépassée par ces conversations.
Par contre, si vous voulez parler de développement personnel et de spiritualité, je suis votre humain !

Je sais que ce que je viens d’écrire peut amener des pensées de type « elle peut faire des efforts ».
Je voudrais rappeler que « jugements + critiques + comparaisons = attaques envers et de soi-même ». Ce n’est pas moi que vous critiquez ou jugez, c’est vous-même.

Ce que vous voyez en moi est un miroir de ce que vous avez en vous.

J’ai fait le choix d’apprendre à apprécier mes capacités, à aimer sans condition l’être merveilleux que je suis et à apprivoiser mes spécificités.

Je n’ai aucun problème, aujourd’hui, avec mon incapacité à avoir des relations sociales classiques.
Ma solitude m’apporte énormément.
J’aime aussi partager et échanger, mais je ne sais pas faire le premier pas et, visiblement, je ne suis pas en train de l’apprendre. Peut-être que cela ne fait pas partie de mon programme d’apprentissage dans cette vie, et cela me va.
Tout me va.

Cependant, si vous ressentez l’envie ou le besoin de me parler et d’échanger avec moi, n’hésitez pas.


Processus d’évolution

J’ai choisit, en tant qu’être spirituel, l’autisme comme zone d’inconfort et une famille présente comme zone de confort.
C’est la zone d’équilibre entre les deux qui permet mon évolution.

L’évolution est une danse constante entre chaos et ordre, inconfort motivant et confort réconfortant.

Quand le confort devient trop grand, la vie – l’univers n’hésite pas à augmenter l’inconfort, parfois d’une manière vécue comme violente, pour nous rappeler que nous sommes ici pour évoluer, à notre rythme certes, mais pas stagner.

Certaines situations peuvent être vécues comme motivantes pour certains et trop violentes – amenant un « abandon » – pour d’autres.
Là encore, rien ne sert de se comparer aux autres.


Sur le jugement – article à deux voix

Je suis partie 5 jours en Grande-Bretagne – après 9 ans d’absence, ça a été magique et émotionnel, je vous en parlerais.
Ma mère est donc venue s’occuper de notre tribu de boules de poils et de piquants – un adorable hérisson s’est installé dans le jardin.
Elle et moi avons un accord sur ce qu’elle fait à la maison, ce dont elle parle dans sa note n’est donc pas de l’ingérence!
Cette note m’a amené aussi à réfléchir, c’est pourquoi cet article est à deux voix: je partage ma réflexion-prise de conscience à la suite de sa note.
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[Guest] Comment arriver sur le chemin du Bonheur

Un bel article de Martine, ma mère …
A l’origine il y a cette intuition : le Bonheur existe puisqu’on en parle.
Ensuite vient l’envie de ce Bonheur dont on parle.
Puis peut venir l’intention de le découvrir.
Un peu plus loin vient le CHOIX de le trouver.
Comment s’y prendre ? Les écoles classiques en parlent un peu sous forme de leçons de morale que nous n’aimons en général décidément pas. Les religions en parlent à leur façon, certains n’apprécient pas plus cette méthode emplie de « il ne faut pas, il est interdit, il faut »…
Les écoles spirituelles donnent d’autres pistes à explorer, à EXPERIMENTER.
C’est le point clé !
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