J’étais aux rencontres des VI 2014

Je vous en avais parlé dans cet article : les rencontres étaient ce weekend.

Lundi je me suis reposée, histoire de me remettre de mes aventures, et aujourd’hui je prend le temps de vous les raconter.

D’abord, j’ai retrouvé ma panique – légère ceci dit – en organisant mes trajets.
Je prenais le train, le bus, le métro… et je voulais à tout prix tout organiser à l’avance.
Je me suis beaucoup angoissée à essayer de tout coordonner jusqu’à ce que je décide de ne noter que les horaires nécessaires et de voir sur place.
(Louve 1 – 0 la panique)
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Célébrer ce qui marche

Et si…

Et si on mettait en avant tous ces hommes qui respectent les femmes, les soutiennent, les encouragent et qu’on les montrent comme des modèles potentiels à nos fils ?

Et si on mettait à la Une les patron.ne.s qui travaillent main dans la main avec leurs employé.e.s, tous les gens qui font leur travail avec respect et bienveillance, qui sont là pour les clients et usagers ?

Et si on célébrait avec gratitude tout ce que nous avons, les droits comme les biens ?

Et si on cultivait la gratitude, la bienveillance, la coopération, la pleine conscience, le pardon pour construire des vies et une société en pleine forme ?

Et si on respectait et acceptait que tout le monde n’évolue pas à la même vitesse, ne cultive pas le respect avec la même conscience ?

« Ce que tu pratiques devient plus fort » Shauna Shapiro

Et si nous faisions grandir ce qui marche pour inspirer, célébrer, encourager, intriguer, nourrir, guérir et créer une belle vie ?


La maison intérieure

J’ai une maison,
Tout au fond de moi,
Dans laquelle j’accueille
Ceux autour de moi.

Cette maison est faite
d’Amour, de Confiance
– trop, peut être –
Et de compassion.

Il s’y trouve une place
Pour chaque personne que je croise,
Qu’elle reste ou non
Longtemps dans ma vie.

Parfois, je dois expulser un locataire,
S’il prend trop de place,
Ou cause trop de dommages.

Mais je garde toujours confiance.
Quand je rencontre quelqu’un,
Je l’accueille
Dans ma maison intérieure.

Merci à L. pour l’inspiration…


Je ne me bats pas, je cultive en moi

Dans l’article « Les mots ont un pouvoir qui peut limiter« , je disais ne pas être dans le combat.
Je l’ai été, je ne le suis plus.

Je suis dans la découverte de moi-même et de toutes les parties de moi pour les unifier.
Depuis que j’ai arrêté de me battre avec l’extérieur et que je m’explore et m’unifie à l’intérieur, ma relation avec le monde et la relation du monde avec moi ont totalement changé.

J’expérimente que « ma relation à moi-même influence ma relation au monde et la relation du monde à moi-même ; et ma relation au monde, et du monde à moi-même, représente ma relation à moi-même ».

Je cultive en moi ce que je souhaite apporter au monde et je me traite de la façon dont j’aimerais que le monde le fasse.
Et quand ça n’arrive pas à l’extérieur? Je ne le prends pas pour moi.

Je ne suis plus en réaction, je suis dans la création.

Les mots ont un pouvoir qui peut limiter

J’ai eu la mauvaise idée d’exprimer ma difficulté à me sentir concerné par le terme « féminisme » sur twitter, pour plusieurs raisons – pas les idées en elles-mêmes, juste le terme.
Je me suis trouvée face à une grande incompréhension – heureusement, seulement cela et pas d’agressivité, merci.

Pourquoi le mot « féminisme » ne me parle pas ? Je ne suis pas dans le combat, je ne comprend rien aux genres et je ne me sens pas concerné : je suis un être divin – plutôt androgyne – qui expérimente un corps physique qui s’avère être femelle (je ne parle évidement que de/pour moi, je sais que d’autres ont besoin de ces termes pour exprimer et expérimenter). Et le mot lui-même se limite, limite ce qu’il représente.

Les mots ont une histoire et un pouvoir. « Féminisme » parle du [combat] des [femmes] (initialement blanches, cisgenres, hétérosexuelles), par exemple. Il ne parle pas d’unification de tous les êtres humains. Il parle bien de son histoire, puisque le féminisme a commencé ainsi.
Aujourd’hui, le féminisme semble – si j’ai bien compris, je ne suis pas spécialiste – s’ouvrir au [combat] pour tous. Peut être que, puisque le combat change, le mot pourrait changer aussi pour refléter ce changement ?

« Combat » est un autre mot puissant : il parle de violence, de batailles, de morts etc. Souvenez-vous en quand vous l’utiliserez. La vie répond à l’énergie qu’on émet…


In English

I love writing and speaking in English.
I even studied in Great Britain for 4 and a half years (before my melt-down and being diagnosed with autism).
I used to have a blog on which I’d write my articles in both languages, but it became too much.

This time around, I’ll just write what comes in French, in French, and the same for English.
The articles might not be exactly the same but they’ll still be about my experiences and understandings.

If you’ve just discovered me, here’s a bit about me:
I was diagnosed with autism in 2005, right after coming home – in an emergency – from my studies in Britain. (AS+A-levels then 2 and 1/2 years of BA International Development Studies w/ Spanish at Chester College, now University)
I am passionate about spirituality, self-improvement, personal development – and write about it on this site.
I live in the South of France, where I occasionally practice windsurfing.
I attract cats and kind people.
I used to have an on-line business selling green feminine hygiene products.
I don’t « do » genders, I am a being in a female body, end of story.
I believe in unconditional Love and unconditional Trust.
I like to be a « creator of opportunities » for other people (and myself of course).


Avec qui allez-vous faire la paix ?

La journée internationale de la paix – le 21 septembre – a été crée par l’ONU en 2001 suite au travail remarquable fait par l’organisation Peace One Day.

Il y a des événements à travers le monde (marches, concerts, ateliers, conférences, …) – sauf en France autant que je sache – et des méditations sont proposées également.

Le thème est : « Avec qui allez-vous faire la paix ? »

La paix extérieure ne peut être créée que si la paix intérieure existe.

En effet, notre relation au monde n’est que le reflet de notre relation à nous-même.
Notre façon de réagir à ce que dit l’autre ou à ce qui nous arrive, notre façon de parler des autres – et de les voir, tout cela nous montre en réalité notre façon de nous voir, notre façon de nous parler ainsi que nos attentes, nos peurs etc.

Quand je suis en paix avec moi-même, alors je suis en paix avec le monde. Et si l’autre est agressif, je ne le prends pas pour moi (et je ne suis pas blessée) car je sais que c’est sa relation à lui-même qui est visible.

De plus, les personnes réellement en paix semblent moins sujettes aux agressions – verbales et physiques, comme si elles n’étaient plus visibles par les autres. Et si elles le sont, elles ne le vivent pas de la même manière – je pense notamment à des moins tibétains torturés qui avaient dépassé cette expérience.

Faire la paix veut dire par exemple lâcher notre attente que l’autre soit comme nous le voulons, accueillir l’autre tout en s’autorisant à ne plus être en relation avec elle/lui, s’Aimer inconditionnellement – et du coup Aimer le monde inconditionnellement…

Si vous êtes intéressez par les méditations, il est proposé de méditer à 12 pm heure locale sur le thème de la paix.
Il y a également deux événements globaux, un organisé par Unify.org et l’autre par Sri Sri Ravi Shankar.

Pour toutes les infos :
Peace One Day – Français
Unify.org – la carte indique des événements en Belgique et Suisse notamment
Be the Peace !
Le site et l’appli pour faire la méditation guidée de Sri Sri Ravi Shankar (payante, elle permet aussi de faire un programme de 40 jours de méditation sur la paix)

C’est possible que j’organise quelque chose, j’y réfléchis. Ce sera peut être sous la forme d’atelier virtuel…