Les mots ont un pouvoir qui peut limiter

J’ai eu la mauvaise idée d’exprimer ma difficulté à me sentir concerné par le terme « féminisme » sur twitter, pour plusieurs raisons – pas les idées en elles-mêmes, juste le terme.
Je me suis trouvée face à une grande incompréhension – heureusement, seulement cela et pas d’agressivité, merci.

Pourquoi le mot « féminisme » ne me parle pas ? Je ne suis pas dans le combat, je ne comprend rien aux genres et je ne me sens pas concerné : je suis un être divin – plutôt androgyne – qui expérimente un corps physique qui s’avère être femelle (je ne parle évidement que de/pour moi, je sais que d’autres ont besoin de ces termes pour exprimer et expérimenter). Et le mot lui-même se limite, limite ce qu’il représente.

Les mots ont une histoire et un pouvoir. « Féminisme » parle du [combat] des [femmes] (initialement blanches, cisgenres, hétérosexuelles), par exemple. Il ne parle pas d’unification de tous les êtres humains. Il parle bien de son histoire, puisque le féminisme a commencé ainsi.
Aujourd’hui, le féminisme semble – si j’ai bien compris, je ne suis pas spécialiste – s’ouvrir au [combat] pour tous. Peut être que, puisque le combat change, le mot pourrait changer aussi pour refléter ce changement ?

« Combat » est un autre mot puissant : il parle de violence, de batailles, de morts etc. Souvenez-vous en quand vous l’utiliserez. La vie répond à l’énergie qu’on émet…

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.