Suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis

Je me vois dans tes yeux, je me noie dans ce que j’imagine que tu pense de moi.
Je deviens dépendant-e, je me déplace en toi, sur toi.
Je ne tiens plus debout seul-e, je n’y arrive plus.
Et tu t’éloigne.

Je m’écroule, je réapprends à marcher seul-e, je me redresse, je me retrouve.
Je prends mes distances, j’essaye de fuir ma dépendance, j’essaye de me suffire à moi-même.
Tu te rapproche, tu renoue des liens, j’essaye de ne pas replonger.
J’en ai assez de me noyer, j’en ai assez de danser ma liberté.

Je suis milles facettes que je retrouve chez vous.
Je suis milles facettes que j’oublie en moi.
Je suis un miroir dans lequel je me perds et je crois que vous pouvez m’en sortir.
Mais j’ai tord.

Je suis un arbre sans racines, je suis une branche sans attaches.
Je flotte au grès du vent, je me raccroche à vous.
Je me perds, je vous trouve, je m’oublie, je vous vis.
Mais je n’existe pas vraiment.

Je cherche mes racines, je cherche mes appuis.
Je cherche ma force, je cherche ma vie.
Je cherche ma liberté sans votre dépendance.
Je cherche à vivre par moi, pour moi,pour vous, pour la vie.


Un sevrage tout en douceur

C’est article n’est que le témoignage de mon expérience. Si vous prenez un traitement, consultez votre médecin.

Je prenais de l’effexor depuis plus de 9 ans, et depuis plusieurs années à la dose minimale.
J’avais déjà essayé de l’arrêter, avec l’accord de mon médecin, mais la technique «un jour sur deux» était un peu violente pour moi – ou alors je n’étais pas prête.
J’avais lu sur internet que le sevrage de l’effexor pouvait être violent, et que les symptômes de manque duraient longtemps.
J’ai eu des symptômes de manque digne d’une personne prenant des drogues dures quand j’avais essayé de l’arrêter la première fois.
Cette fois-ci, ça s’est très bien passé.
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Sur les touchers vaginaux pratiqués sans consentement

Saviez-vous que pendant une intervention sous anesthésie générale, un.e/des étudiant.e.s pouvaient s’exercer sur vous pour des touchers vaginaux (et rectaux)?
Et personne ne vous le dira….

Béatrice KAMMERER, présidente et fondatrice de l’association d’éducation populaire Les Vendredis Intellos – que j’adore et admire, a lancé avec d’autres une pétition pour faire évoluer cette pratique qui, pour moi, manque totalement de respect envers le/a patient.e.

Vous trouverez le texte sur le site des Vendredis Intellos: Plus jamais de toucher vaginal sur patientes endormies sans consentement préalable.

Merci Béa et tou.te.s celleux mobilisé.e.s <3

La pétition se trouve ici: Non aux touchers vaginaux non consentis !


Une nouvelle année à écrire

Bonne année!

Je ne fais pas de résolutions. J’ai essayé mais je crois que ça ne me conviens pas.
Je ne fais pas de bilan de l’année précédente – mon anniversaire tombe le 30/12 et je fais parfois un bilan impromptu de ma vie à ce moment-là.

Hier soir, je me suis juste demandé ce que j’aimerais avoir/faire plus dans ma vie en 2015:

Des câlins avec des chats et des humains
Faire l’amour
M’amuser
Créations
Lectures
Thés
Voyages
Travail
Énergie
Passion
Créativité et réalisations
Divinité, prières, voyages métaphysiques, yoga,
Méditation
Massages
Écrire des livres et des articles
Marcher
Visiter des villes et des gens
Parler et partager – écrire des e-mails

Mes mots de l’année – qui pourront évoluer, c’est le propre de la vie:

Life – Love – Energy – Creativity – Divinity
Vie – Amour – Énergie – Créativité – Divinité

A votre tour, qu’aimerez-vous voir plus dans votre vie cette année ?


Accepter nos préférences

… pour les dépasser ensuite.

Il y a plusieurs mois, voire un an, par là, j’étais en ville avec ma mère quand on a croisé un homme qui s’est amusé à répéter « chatte, chatte, chatte » en nous croisant.
Je me suis insurgée… mais pas pour moi, pour ma mère.
A son age (non, elle n’est pas vieille, juste plus que lui), elle a quand même droit au respect !
Et moi non ?
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Je ne me bats pas, je cultive en moi

Dans l’article « Les mots ont un pouvoir qui peut limiter« , je disais ne pas être dans le combat.
Je l’ai été, je ne le suis plus.

Je suis dans la découverte de moi-même et de toutes les parties de moi pour les unifier.
Depuis que j’ai arrêté de me battre avec l’extérieur et que je m’explore et m’unifie à l’intérieur, ma relation avec le monde et la relation du monde avec moi ont totalement changé.

J’expérimente que « ma relation à moi-même influence ma relation au monde et la relation du monde à moi-même ; et ma relation au monde, et du monde à moi-même, représente ma relation à moi-même ».

Je cultive en moi ce que je souhaite apporter au monde et je me traite de la façon dont j’aimerais que le monde le fasse.
Et quand ça n’arrive pas à l’extérieur? Je ne le prends pas pour moi.

Je ne suis plus en réaction, je suis dans la création.