C’était début février, je venais de passer un mois à essayer d’étudier et passer mes examens – j’étais en troisième année de licence dans une université anglaise – malgré les crises d’angoisse quasi-permanentes.
J’ai réussit mes examens, d’ailleurs.
Je suis rentrée pendant la semaine de vacance entre les semestres, ce que je ne faisais jamais.
Et puis, je n’ai pas pût repartir. La souffrance était trop grande et je ne savais pas comment la dire.
Continuez la lecture
Étiquette : expérience
La balade
Quand je pars marcher, je n’ai pas de chemin précis.
Je suis mon intuition.
Parfois, je suis un chemin jusqu’au bout, je me retrouve coincé.e et me voilà à traverser la garrigue pour rentrer.
Je fais mon propre chemin, comme dans la vie, après avoir suivi un chemin plus emprunté qui ne me convient pas.
C’est un moment que j’adore : regarder par où passer, découvrir des coins cachés…
Je me sens vivant.e.
Une nouvelle année à écrire
Bonne année!
Je ne fais pas de résolutions. J’ai essayé mais je crois que ça ne me conviens pas.
Je ne fais pas de bilan de l’année précédente – mon anniversaire tombe le 30/12 et je fais parfois un bilan impromptu de ma vie à ce moment-là.
Hier soir, je me suis juste demandé ce que j’aimerais avoir/faire plus dans ma vie en 2015:
Des câlins avec des chats et des humains
Faire l’amour
M’amuser
Créations
Lectures
Thés
Voyages
Travail
Énergie
Passion
Créativité et réalisations
Divinité, prières, voyages métaphysiques, yoga,
Méditation
Massages
Écrire des livres et des articles
Marcher
Visiter des villes et des gens
Parler et partager – écrire des e-mails
Mes mots de l’année – qui pourront évoluer, c’est le propre de la vie:
Life – Love – Energy – Creativity – Divinity
Vie – Amour – Énergie – Créativité – Divinité
A votre tour, qu’aimerez-vous voir plus dans votre vie cette année ?
I studied « The Science of Happiness »
I realised that, if you read English, you don’t need to wait for me to post my series of articles in French about the MOOC… You can just go and enjoy it yourself if the theme interests you!
I spent 10 weeks studying what is happiness, how it works in our body and what can help us be happier.
We covered biological facts, neurological facts, psychological facts, some philosophy and examples of practices to cultivate our happiness.
The themes per week:
Week 1: Introduction to the Science of Happiness – how to define and measure happiness
Week 2: Happiness & Human Connection – spoiler: being lonely is bad for our health and well-being
Week 3: Kindness & Compassion – from being kind to being helpful to being a hero
Week 4: Cooperation & Forgiveness – spoiler: we are built to cooperate, not compete, and forgiveness is good for our health
Week 5: Midterm Exam (and time to catch up on course material)
Week 6: Mindfulness, Attention, and Focus – being in the present moment fosters happiness, as long as we don’t nag at ourselves
Week 7: Mental Habits of Happiness: Self-Compassion, Flow, and Optimism – being kind to ourselves is good
Week 8: Gratitude – life is good and beautiful, even when it’s not
Week 9: Finding Your Happiness Fit and the New Frontiers – what practices work for you, and what science is now looking at
Week 10: catching up and final exam
Each week there are videos, articles, marked questions and at least one happiness practice to try out.
If you are intrigued by the themes, you want to know how happiness works and how you can cultivate it in your everyday life, then this course is worth checking out.
It’s available in a «at your own pace» style now, which makes it perfect for those of you wanting to casually learn about this.
To find out more about the course and sign-up if you want: edX UC Berkeley « The Science of Happiness »
I am not affiliated, I doubt edX and the Greater Good Science Centre even do affiliates… I just found this course really interesting and thought maybe you might too.
If you read French, I will be posting a series of articles presenting the themes in more detail – I’m just not sure when exactly as the holidays will be here soon…
Accepter nos préférences
… pour les dépasser ensuite.
Il y a plusieurs mois, voire un an, par là, j’étais en ville avec ma mère quand on a croisé un homme qui s’est amusé à répéter « chatte, chatte, chatte » en nous croisant.
Je me suis insurgée… mais pas pour moi, pour ma mère.
A son age (non, elle n’est pas vieille, juste plus que lui), elle a quand même droit au respect !
Et moi non ?
Continuez la lecture
J’étais aux rencontres des VI 2014
Je vous en avais parlé dans cet article : les rencontres étaient ce weekend.
Lundi je me suis reposée, histoire de me remettre de mes aventures, et aujourd’hui je prend le temps de vous les raconter.
D’abord, j’ai retrouvé ma panique – légère ceci dit – en organisant mes trajets.
Je prenais le train, le bus, le métro… et je voulais à tout prix tout organiser à l’avance.
Je me suis beaucoup angoissée à essayer de tout coordonner jusqu’à ce que je décide de ne noter que les horaires nécessaires et de voir sur place.
(Louve 1 – 0 la panique)
Continuez la lecture
Normalisation chimique et agoraphobie
Depuis le mois de juillet je procède à un sevrage très lent de l’effexor – que je prend depuis 9 ans.
Par « très lent », j’entends « j’ouvre la gélule et j’enlève les petites billes dedans », 10 à la fois. Je suis à -60 depuis le 8/09 (et je pense être à la moitié de la dose).
Continuez la lecture
Je ne me bats pas, je cultive en moi
Dans l’article « Les mots ont un pouvoir qui peut limiter« , je disais ne pas être dans le combat.
Je l’ai été, je ne le suis plus.
Je suis dans la découverte de moi-même et de toutes les parties de moi pour les unifier.
Depuis que j’ai arrêté de me battre avec l’extérieur et que je m’explore et m’unifie à l’intérieur, ma relation avec le monde et la relation du monde avec moi ont totalement changé.
J’expérimente que « ma relation à moi-même influence ma relation au monde et la relation du monde à moi-même ; et ma relation au monde, et du monde à moi-même, représente ma relation à moi-même ».
Je cultive en moi ce que je souhaite apporter au monde et je me traite de la façon dont j’aimerais que le monde le fasse.
Et quand ça n’arrive pas à l’extérieur? Je ne le prends pas pour moi.
Je ne suis plus en réaction, je suis dans la création.
Au sujet des attentes
Nous avons des attentes envers nous-même, nous avons des attentes envers les autres et les autres expriment des attentes envers nous.
Il y a aussi les attentes que nous avons l’impression que les autres ont envers nous, mais je ne vais pas aborder cela.
Que ces attentes viennent de nous-même ou des autres, comment y répondre?
Il y a, il me semble, deux questions à considérer d’abord :
Ces attentes viennent-elles d’une peur ou d’un manque ?
Ces attentes sont-elles des envies profondes de nous-mêmes ou de la vie qui s’exprime à travers les autres ?
Ensuite, l’action ne sera pas la même si il s’agit d’une attente venant de nous-même ou venant d’une autre personne :
– Si ces attentes sont issues d’un manque ou d’une peur et viennent de moi-même: j’identifie le manque ou la peur et je travaille directement là-dessus.
– Si ces attentes sont issues d’un manque ou d’une peur et viennent d’une autre personne: je me rappelle que je ne suis pas là pour remplir les manques et rassurer les autres. Je me détache en douceur de cette attente – et je l’exprime à la personne si c’est possible, car cette discussion l’aidera peut être à prendre conscience de ses manques et peurs.
Si ces attentes viennent d’une envie profonde et viennent de moi-même: quand est-ce que je m’y mets? 😉
Si ces attentes sont issues d’une volonté plus grande exprimée à travers l’autre: il est peut être temps de prendre cette attente en compte et de la regarder comme quelque chose de positif et motivant.
Comment savoir si cette attente vient d’une volonté plus grande:
Revient-elle fréquemment et de la part de personnes différentes ?
Revient-elle dans mes lectures, inopinément?
Est-ce que je me sens à la fois attiré.e et à la fois avec une soudaine envie de fuir très loin?
La sensation de peur, de vouloir fuir, est naturelle: l’être humain aime – en général – continuer à fonctionner de la manière qu’il connaît, car cela rassure.
Chaque fois que je ressens cette dualité «attirance – fuite», je sais que je suis face à une expérience qui va m’amener à faire un grand pas dans la direction que Je (l’être expérimentant à travers mon corps-personnalité) souhaite.
Le stress de la rentré…
N’est pas une fatalité!
Bien souvent, il s’agit d’un manque de confiance: en soi, en son enfant, en l’instituteur/institutrice…
Votre mantra pour les prochains jours:
«Je fais confiance à l’Univers».
Et, surtout, pensez à respirer!
Voici des conseils donnés par une maman et institutrice de maternelle:
«D’abord faire confiance à l’enseignant-e, c’est son boulot (bien sûr, comme partout, il y a des cas …) et à son enfant (il se débrouillera très bien si son parent est persuadé qu’il est capable de le faire).
Ne pas partir sans dire au revoir.
C’est dur quand l’enfant pleure, mais il faut partir quand même le moment venu, en ayant rassuré et donné l’horaire où il sera cherché (même à un tout petit) et être à l’heure.
Perso, je ne prends pas l’enfant dans mes bras. Je préfère que le parent le pose par terre, les pieds au sol … moi je me mets à sa hauteur et je console, prend par l’épaule, contre moi … ancré au sol, tous les deux.
Parfois l’enfant hurle, se débat, il faut un peu le “contenir” pour qu’il reste dans la classe. C’est très dur pour les parents, mais ça ne dure jamais longtemps. Dans ces cas là, je propose aux parents d’appeler 1/2h plus tard, pour prendre des nouvelles (toute petite école, c’est moi qui décroche le tel – pas faisable partout).
L’école, c’est une mini communauté, avec des règles de vie. Pour certains enfants, c’est un changement énorme … On ne peut pas faire ce qu’on veut quand on veut, ni aller où on veut ; il faut partager, les jouets, la maitresse, l’atsem (l’aide) ; il faut attendre son tour … Pas facile, mais nécessaire. Des fois, les parents aussi ont du mal avec ça.
L’école c’est bruyant, oui, fatiguant, pour tout le monde. Parfois l’adulte doit hausser le ton pour se faire entendre … Perso, quand il y a trop de bruit je crie “stop” et tout le monde doit se figer en silence … quelques secondes de “statue”, et je propose de reprendre les activités en faisant moins de bruit. Quand on lit une histoire, quand il y a trop de bavardages, je ferme le livre et j’attends que ça s’arrête. Pour certains enfants habitués au calme de la maison, ça peut faire peur, paniquer, tout ce bruit … C’est très compliqué à gérer.
Souvent un enfant ne racontera rien de sa journée, c’est normal. Il s’écroulera de fatigue sans manger, c’est normal. Il “piquera une crise” pour une broutille au retour de l’école, ce n’est pas un caprice (sur les caprices, très bon article là, le paragraphe “une maman témoigne”, ça marche aussi pour l’école) et c’est normal.
En cas de soucis, aller en parler avec l’enseignant-e.
Il n’y a pas de questions idiotes, donc on les pose toutes.
Par contre, l’enseignant-e est un être humain avec une vie à l’extérieur … qui est aussi fatigué après une journée de classe, qui doit peut être vite rentrer à midi car tout le monde mange à la maison ou le soir à cause d’un rendez-vous, d’une réunion …
Ne pas lui tomber dessus en début de matinée ou d’après midi (moment d’accueil des enfants) ; prendre 5 minutes au moment de la sortie ( ou le faire par téléphone en évitant au maximum d’appeler pendant la classe ) pour demander un rendez-vous en exposant rapidement le pourquoi (ça permettra à l’enseignant-e de préparer l’entretien) mais sans trop développer.
Ne pas projeter sur l’école de son enfant ses propres peurs, doutes, mauvaises expériences (c’est dur).
Oser entrer dans l’école (bon, dans certaines écoles on ne peut pas aller dans les classes, je trouve ça nul …)»
Et vous, comment gérez-vous la rentrée?
Quels sont vos astuces pour les parents inquiets?