The gnome of the retirement home

The tales of lock-down (2)

If you haven’t read the previous ones, go and find them in the category « The tales of lock-down ».

 

Georges was looking at the garden through the window of the lounge when he saw movement outside. It wasn’t a squirrel, it didn’t have the fluffy tail, and it wasn’t a bird.
Georges, being a curious man and needing some fresh air – why do they have to turn the heating on so high? – made his way to one of the doors leading to the garden.
On his way, he came across Beth, the kind nurse – not like some…

“You’re going out, mister Dubois?”

“Yes, it’s too hot here, and I need a change of scenery, if you see what I mean.”

“Yes, I see exactly what you mean!” replied Beth laughingly.
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Le gnome de la maison de retraite

Les contes du (re) confinement

Si vous n’avez pas lu les précédents contes, allez les retrouver dans la catégorie « Les contes du confinement ».

 

Georges contemplait le jardin par la fenêtre de la grande salle quand il vit du mouvement dehors.
Ce n’était pas un écureuil, ça n’avait pas la longue queue en panache, et ce n’était pas un oiseau.
Georges, étant de nature curieuse et ayant besoin de prendre un peu l’air – qu’est-ce qu’ils ont à chauffer autant, ici ? – se dirigea vers une des portes qui mènent au jardin.
En chemin il croisa Beth, la gentille aide-soignante – pas comme certains…

« Vous allez prendre l’air, Monsieur Dubois ? »

« Oui, il fait trop chaud ici, et puis j’ai besoin d’un changement d’environnement, si vous voyez ce que je veux dire. »

« Je vois très bien, oui ! » dit Beth en riant.
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Mrs Watson’s delicious mince pies

The tales of lock-down (2)

If you haven’t read « The old lady and the caring neighbour », go and read « the tales of lock-down », which I have renamed from « the confinement tales ».

 

Jeanine Watson had now known her eccentric neighbour Aladaran for nine months. They had shared many walks, cakes and conversations.
Jeanine loved talking about her childhood and life, whilst Aldaran was more reserved.
When she had told him about her experience of the second world war, she had been one of the children sent away to the countryside, he had seemed to know the topic well, which was surprising considering he didn’t even look forty, or just about.
Jeanine thought he must have studied it so well that it gave him the impression that he had lived it.
Aldaran had in fact experienced that war in his childhood as well, even if it had affected him differently, but he couldn’t explain to her how faes had been affected.
It was one of the rare subjects concerning his childhood he had talked a bit about.
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Les délicieuses tartelettes aux épices de Mme Watson

Les contes du (re) confinement

Si vous n’avez pas lu « La vieille dame et le voisin qui prend soin d’elle », allez lire « Les contes du confinement ».

 

Ça faisait maintenant neuf mois que Jeanine Watson connaissait son excentrique voisin, Aldaran. Ils avaient partagé beaucoup de promenades, de gâteaux et de conversations.
Autant Jeanine était bavarde et aimait parler de son enfance et de sa vie, autant Aldaran était réservé.
Quand elle lui avait parlé de son expérience de la seconde guerre mondiale, elle avait fait partie des enfants envoyés à la campagne, il avait eu l’air de bien connaître le sujet, ce qui était surprenant étant donné qu’il avait l’air de n’avoir pas encore quarante ans, ou alors tout juste.
Jeanine s’était dit qu’il avait étudié le sujet en profondeur, au point de lui donner une impression de l’avoir vécu.
En fait, Aldaran avait aussi vécu cette guerre dans son enfance, même si elle l’avait affecté différemment, mais ne pouvait pas vraiment lui expliquer en quoi les faes avaient été affectés.
C’était un des rares sujets concernant sa jeunesse à propos duquel il s’était un peu ouvert.
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The man and the wolf (the sequel)

The tales of lock-down (2)

If you haven’t read « the man and the wolf », go and read « the tales of lock-down », which I have renamed from « the confinement tales ».

 

Eight month earlier…

Pierre was coming home from groceries shopping when he noticed the wolfhound. It was early for him, but what surprised Pierre the most was that he was sitting next to the front door of his apartment building, as if he was waiting for someone.
When the wolfhound came up to him, he understood that that someone was him.

“Hello you!” Pierre greeted him whilst scratching him behind the ears: “You were waiting for me?”

The dog wagged his tail in an happy manner. He had beautiful golden brown eyes. Pierre stored that information at the back of his mind. Strangers met in shops don’t turn into wolfhounds. Anyway, that sort of things doesn’t exist, right?
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L’homme et le loup (la suite)

Les contes du (re) confinement

Si vous n’avez pas lu « l’homme et le loup », allez lire « Les contes du confinement ».

 

Huit mois avant…

Pierre rentrait des courses quand il aperçut le chien-loup. C’était tôt pour lui, mais ce qui surprit Pierre le plus était qu’il était assis à côté de la porte d’entrée de son immeuble, comme s’il attendait quelqu’un.
Quand le chien-loup s’approcha de lui, il comprit qu’il était ce quelqu’un.

« Salut toi ! » lui dit-il en le grattouillant derrière les oreilles : « Tu m’attendais ? »

Le chien agita la queue d’un air content. Il avait de magnifiques yeux marron – doré. Pierre remisa cette information au fond de son cerveau. Les inconnus des magasins ne se transforment pas en chien-loup. De toute façon, ce genre de chose n’existe pas, n’est-ce pas ?
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I ask – unwillingly – too much of others. Really?

I struggle with self-acceptance and regularly have some sort of relapses where I consider what I ask of others as too much and unfair on them.

I must have heard a couple of times during my younger years that I shouldn’t put what I was going through on to others but my mind working as it does, it translated into “if I can’t manage it on my own, I am a bad person and I am not trying hard enough”.
I have extended this from emotions to anything to do with my disabilities.
(Part of what I was going through was due to my – then undiagnosed – disabilities. I’d say a lot was.)
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Je demande – involontairement – trop aux autres. Vraiment ?

J’ai du mal à m’accepter et je traverse régulièrement des périodes pendant lesquelles j’estime que je demande trop aux autres.

J’ai dû entendre une ou deux fois quand j’étais plus jeune que je ne devais pas faire subir aux autres mon mal-être et, mon mental fonctionnant comme il fonctionne, j’en ai déduit que si je ne gérais pas tout toute seule, j’étais une mauvaise personne – ou nulle.
J’ai étendu cette vision à tout ce qui concerne mes handicaps et pas seulement à mes émotions.
(Je pense qu’une grande partie de ce que je vivais était due à mes handicaps non-diagnostiqués à ce moment-là.)
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