Témoignage d’Alison sur la zone de confort

Voici un deuxième témoignage sur la sortie de notre zone de confort. Merci Alison!

Je suis une maman au foyer de 40 ans.
J’ai toujours su que j’étais différente de la plupart des personnes de mon entourage, déjà à l’école.
Cette année, peu avant mon 40 ème anniversaire j’ai commencé à chercher pourquoi.
J’ai plusieurs pistes devant moi, un Trouble De l’Attention avec ou sans Hyperactivité, j’ai envisagé un Haut Potentiel (pour lequel j’ai passé un test qui ne s’est pas révélé concluant car mes résultats sont trop hétérogènes pour calculer un Quotidien Intellectuel valable), j’ai répondu à des tests Asperger auxquels j’ai eu de gros scores, proches des personnes réellement diagnostiquées Asperger.
Je sais depuis peu que je souffre d’apnées du sommeil, ce qui peut engendrer des problèmes d’attention et de mémoire.

La question de la zone de confort est un gros enjeu pour moi.
On va dire que ma zone de confort se trouve là où j’ai mes habitudes, donc principalement chez moi étant donné que je ne travaille pas.
Et en même temps je me lasse très vite, et j’ai tendance à provoquer des choses qui me font sortir de cette zone de confort.
Je me sens toujours capable d’en sortir et quand je suis dans la situation je perds mes moyens…
Je suis un peu maso sur les bords je dois avouer.

J’ai 2 exemples en tête: il y a peu de temps je suis allée, seule, dans un nouveau centre commercial.
J’étais assez désorientée rien qu’en arrivant au parking, en plus même si je savais que j’avais un peu de temps j’avais quand même l’angoisse de passer trop de temps dans le centre commercial et d’arriver en retard à l’école pour récupérer ma fille.
Donc je me gare, je tâche de toujours me garer à un endroit facile d’accès, proche de l’entrée du centre, et facilement retrouvable, il m’est déjà arrivée de ne pas me souvenir d’où j’étais garée et c’est très stressant…
Je rentre dans la galerie, elle est très très spacieuse, j’essaie de trouver l’entrée du supermarché… J’ai eu un peu de mal. Le magasin est très vaste, les allées très larges, mais ils ont décidé de mettre un éclairage tamisé. Je me suis sentie mal tout le long de la visite…
J’étais bien contente de reprendre ma voiture et de rentrer chez moi.

Second exemple : un match d’impro auquel j’ai participé. Mon premier match. Sachant que je n’ai pas suivi de cours d’impro depuis un peu plus d’un an (mais j’en ai donné). J’avais répondu à une demande sur Facebook d’une troupe dont je connais quelques personnes, et qui avait besoin d’une personne suite à un désistement. J’ai répondu sans réfléchir et sans regarder ou se passait de match. Il était à presque 3h de route de chez moi…
J’étais tellement stressée, entre le fait de monter sur scène et de ne connaître personne, ni les joueurs de mon équipes (aucune des personnes que je connais n’y participait) ni de l’autre équipe !
En plus je n’aime pas du tout être en voiture quand ce n’est pas moi qui conduis… Bon on était en Tesla du coup il devait respecter les limitations au risques de tomber en rade de batterie.
J’étais tellement stressée et fatiguée que j’avais l’impression que tout ça n’était pas réel que j’étais simplement en train de rêver…
Et le contrecoup de ça a été des contractures cervicales le surlendemain… qui se sont bien calmées depuis heureusement !

J’ai plein d’autres cas dans ce genre, mais aucun ne me revient clairement en mémoire.

Le contre-coup de ton expérience, dans ton deuxième exemple, illustre les conséquences désagréables dont je parlais dans mon article.

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