Suggestions pour apporter du soutien

Je partage mes réflexions et ce que j’ai pu lire et entendre – notamment venant de Suzy Reading sur Instagram. Si vous avez regardé son live (micro-moment session) de lundi 9/12, vous retrouverez ses idées.

On est nombreux-ses à avoir du mal à demander de l’aide et/ou à savoir comment en apporter aux autres. On est à risque de se cacher derrière des phrases toutes faites, censées inspirer et motiver, qui n’aident pas vraiment telles que “regarde le bon côté des choses”, “aide-toi et le ciel t’aidera”; ou derrière multiples suggestions issues des meilleurs textes de développement personnel.

Mais, en vrai, de quoi avons-nous besoin quand nous allons mal et que pouvons-nous faire pour soutenir les personnes qui comptent pour nous?

Nous pouvons avoir besoin que notre difficulté, notre douleur, notre ras-le-bol ou quoi que ce soit qui ne va pas soit reconnu. Nous n’attendons pas forcément que l’autre répare la situation, ou nous répare nous (j’utilise “réparer” sciemment, je traduis “fix”). Le simple fait de savoir que nous avons “le droit” d’aller mal aide parfois.
Je me doute que nous sommes nombreux-ses à culpabiliser quand nous allons mal parce que c’est un signe que nous ne faisons pas “ce qu’il faut” pour aller bien – quoi que soit ce “ce qu’il faut”. Notre mal-être est forcément de notre faute et un signe que nous sommes, ou au moins notre comportement, mal, ce qui fait que nous n’osons pas demander de l’aide.
En réalité, aller mal fait partie des nombreuses expériences humaines et nous n’avons pas à culpabiliser d’être humains.
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Handicap et productivité

L’autisme est un handicap.

Je venais de dire à mon amoureux « dans 4 ans j’aurais 40 et je n’ai rien fait de ma vie » quand je suis tombée sur la publication de N. T. sur Instagram qui mentionnait justement la productivité, puis sur celui de N. L. qui, je pense, y répondait en apportant une précision importante.
(Je ne leur ai pas demandé si je pouvais  partager leurs publications ici donc je ne mets pas leurs noms.)

N. T. rappelait, entre autre, que notre valeur n’est pas définie par notre productivité, qui est une construction et une attente sociétale.

En effet, les personnes handicapées et malades chroniques ne peuvent souvent pas atteindre une productivité-type qu’atteignent la majorité des gens. Certaines (je ne connais pas la proportion) ne peuvent pas produire du tout.
Le monde du travail est inaccessible pour beaucoup d’entre nous, ou difficilement accessible, et nous ne pouvons pas forcément nous investir dans des activités bénévoles, donc nous ne produisons pas de richesses ni n’utilisons notre temps d’une manière socialement acceptable.
C’est très difficile de ne pas intégrer ces attentes et de s’en défaire, et le rappel que cette non-productivité ne définit pas notre valeur en tant qu’être humain est très important.

N. L. apportait une précision qui m’a beaucoup parlé. Nous pouvons aussi avoir envie de produire, et ressentir de la frustration quand nous n’y arrivons pas ou pas autant et comme nous le souhaiterions. Nous avons le droit de nous sentir frustré-e-s et déçu-e-s face à nos limites, et se sentir productif-ve peut faire partie du sentiment d’être soi-même.
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Sortir de sa zone de confort, ou l’étendre?

Ça fait longtemps que j’ai envie d’écrire sur ce sujet, et récemment je suis tombée sur une publication sur Instagram qui a relancé l’idée.
Je l’ai commenté en story et j’en ai profité pour demander si ça intéressait que j’écrive sur ce sujet (et sur d’autres). Étant donné qu’il y a eu des réponses positives (et aucunes négatives), je me lance.

Quand on illustre l’idée de sortir de sa zone de confort c’est souvent sous forme de dessin : la zone de confort est représentée par un cercle, et là où on est encouragé à aller est un autre cercle plus loin.
Je suppose qu’on est sensé sauter de l’un à l’autre, sinon je ne vois pas comment c’est faisable.

La publication qui m’a interpellée se présentait sous forme de diagramme, avec d’un côté une liste de ce qui se passe quand on ne sort pas de sa zone de confort et de l’autre ce qui se passe quand on en sort.
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[Lecture] « Le chat du Dalaï-lama » de David Michie

Ce livre est le premier de trois tomes, je n’ai pas encore lu la suite.

« Les secrets du bonheur véritable d’un félin pas comme les autres »

La photo d'un petit chat gris à poils longs assis sur une main blanche, sur fond gris, avec une bordure orange et rouge à gauche, une bande orange en bas avec inscrit Je n’ai pas vérifié si le Dalaï-lama a réellement un chat, mais c’est son histoire qui est racontée.
En fait, c’est son histoire qu’elle raconte, car c’est la chatte du Dalaï-lama qui s’adresse à nous.

Elle commence par nous parler de leur rencontre, puis nous la suivons dans sa vie partagée entre le monastère, en haut de la colline de Jokhang, et McLeod Ganj, le quartier de Dharamsala en bas de la colline.
Dans les appartements du Dalaï-lama, elle a la chance de croiser des célébrités, plus ou moins connues et rarement nommées, qui viennent échanger avec sa sainteté. Certains indices sont donnés sur leur identité mais je n’ai pas deviné !
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[Lecture] « Essaie encore, échoue encore, échoue mieux » de Pema Chödrön

Couverture du livre - fond blanc, dessin à l'encre noire qui ressemble a un bout de spirale, texte écrit en noir et rouge (titre, sous-titre, nom de l'autrice)« Conseils de sagesse pour aller de l’avant »

C’est le deuxième livre de Pema Chödrön que je lis, je n’ai d’ailleurs jamais fait d’article sur le premier, et je l’ai autant aimé.
J’aime sa façon de s’adresser à nous, et le fait qu’elle ne se présente pas comme « celle qui sait ». Elle parle aussi de ses difficultés et cela crée une vraie relation, autant que possible via un livre.

Le livre est divisé en deux parties : d’abord, le discours qu’elle a prononcé lors de la remise de diplômes à l’université Naropa (USA) en 2014 ; ensuite, une séance de questions-réponses avec une journaliste.
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[Conférence] « Être libre, le grand chantier de l’existence » par A. Jollien, M. Ricard, C. André

« ETRE LIBRE,
le grand chantier de l’existence
Un psy, un moine et un philosophe nous racontent comment nous libérer de nos peurs, de préjugés et de nos dépendances. »

Le 1er février, j’ai eu le plaisir d’assister à la conférence donnée par Alexandre Jollien, Matthieu Ricard et Christophe André à l’occasion de la sortie de leur nouveau livre « À nous la liberté ! ». Elle se passait au Palais des congrès de Paris et était retransmise en direct dans plusieurs cinémas.
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Holding space – tenir l’espace

« Holding space » est une expression difficile à traduire : « tenir/maintenir l’espace » sonne assez étrangement en français.
Et puis, de quel espace parle-t’on ? L’espace est, il n’a pas besoin d’être tenu.
C’est une métaphore qui décrit quelque chose que nous faisons probablement tou-te-s à un moment ou un autre, sans même y penser.

C’est ce moment où nous sommes totalement présent à l’autre et où « nous » disparaissons.

Nous accueillons l’expérience de l’autre sans aucunes pensées, jugements ou envie de changer quelque chose. Ou du moins, où nous sommes capable de laisser tout cela de côté, se dissoudre, simplement parce que nous n’y portons pas d’importance.
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J’ai fait taire la voix du consentement

(Parfois j’écris et j’oublie de poster. Il a été écrit mi juin)

Grâce à twitter et au féminisme inclusif, je prends conscience de beaucoup de mes conditionnements. Le thème du consentement revient souvent, principalement dans les relations sexuelles/amoureuses.
Récemment, c’était en lisant le compte Mère Féministe qui parlait de l’éducation au consentement pour les enfants – consentement à être touché-e, consentement de l’autre à être touché-e.
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À la rencontre de… Carpediem, etc

Carpediem et moi, on a plein de choses en commun. Cette interview était très chouette – et on s’est laissées allées à discuter, du coup vous avez de quoi lire!
(C’est elle qui a rempli son mini-portrait)

Éplucheuse de smarties à temps partiel, petit poney power*, divorcée, 35 ans, mère alternée de 2 gnomes, sérivore, anglophone, écureuil, amoureuse de #F, adepte du chacun chez soi, hyperacousique, marmotte, bosse dans le web depuis 15 ans, ex-expat, passion gaufre nutella chantilly, cheveux rouges ou violets, passionnée, pleine de contradictions.
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Questionnements sur mon mode de vie

Hier soir, quelqu’un m’a dit m’admirer pour ma volonté et ma motivation à avoir une vie plus écologique.

Peut-être que je suis très exigeante envers moi-même, peut-être que je suis perfectionniste (et extrémiste?) mais je ne vois pas ce qu’il y a d’admirable dans mon mode de vie et, surtout, je trouve que je ne fais pas assez.
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