Suggestions pour apporter du soutien

Je partage mes réflexions et ce que j’ai pu lire et entendre – notamment venant de Suzy Reading sur Instagram. Si vous avez regardé son live (micro-moment session) de lundi 9/12, vous retrouverez ses idées.

On est nombreux-ses à avoir du mal à demander de l’aide et/ou à savoir comment en apporter aux autres. On est à risque de se cacher derrière des phrases toutes faites, censées inspirer et motiver, qui n’aident pas vraiment telles que “regarde le bon côté des choses”, “aide-toi et le ciel t’aidera”; ou derrière multiples suggestions issues des meilleurs textes de développement personnel.

Mais, en vrai, de quoi avons-nous besoin quand nous allons mal et que pouvons-nous faire pour soutenir les personnes qui comptent pour nous?

Nous pouvons avoir besoin que notre difficulté, notre douleur, notre ras-le-bol ou quoi que ce soit qui ne va pas soit reconnu. Nous n’attendons pas forcément que l’autre répare la situation, ou nous répare nous (j’utilise “réparer” sciemment, je traduis “fix”). Le simple fait de savoir que nous avons “le droit” d’aller mal aide parfois.
Je me doute que nous sommes nombreux-ses à culpabiliser quand nous allons mal parce que c’est un signe que nous ne faisons pas “ce qu’il faut” pour aller bien – quoi que soit ce “ce qu’il faut”. Notre mal-être est forcément de notre faute et un signe que nous sommes, ou au moins notre comportement, mal, ce qui fait que nous n’osons pas demander de l’aide.
En réalité, aller mal fait partie des nombreuses expériences humaines et nous n’avons pas à culpabiliser d’être humains.
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Plaidoyer pour le douillet

Je voudrais préciser que je suis bien consciente que ma situation privilégiée me permet de réfléchir à, et vivre, ce genre d’idées / concepts / modes de vie. Je sais bien que beaucoup n’ont ni ce luxe ni cette possibilité et j’en suis désolée.

Actuellement, quand on pense au froid et à des idées pour y faire face on pense souvent au « hygge », et c’est vrai que cet aperçu de la culture danoise est très à la mode depuis quelques années.
On l’associe facilement à un certain type de décoration intérieure et à des soirées entre ami-e-s, notamment sur les réseaux sociaux, mais c’est une véritable philosophie de vie qui a une place importante dans la culture et la vie danoise. (Vous trouverez des liens en fin d’article.)

Avant ça, je connaissais le terme anglais « cosy » qu’on associe aux après-midi passés installé-e-s dans un grand fauteuil confortable, sous un plaid, avec un bon livre et une tasse de thé. Si on est près d’une fenêtre et qu’il pleut, le tableau est parfait. Ou du moins, dans l’imaginaire.
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Se préparer à l’hiver, noël etc.

J’ai eu énormément de mal à avoir de l’inspiration pour cette semaine.
J’ai envisagé écrire sur les limites d’un point de vue plus spirituel, mais finalement je n’étais plus vraiment motivée (si vous voulez quand-même me lire en parler, dîtes-le moi).

Dimanche soir, j’ai lu un article sur le site du Guardian – un journal anglais que j’aime beaucoup – qui parlait des publicités de noël. Les marques font une sorte de compétition et ça donne des vidéos soit amusantes, soit émotionnelles / inspirantes. « And they’re off … £6.8bn Christmas ad spree gets under way »
Je vous recommande celles de Marks and Spencer, Walkers, Argos et Asda

En discutant de ça avec mon amoureux, je me suis aperçue que mon problème n’est pas seulement avec noël, mais aussi avec ce qui vient après.
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À propos des limites, celles envers les autres et celles pour nous

J’ai eu beaucoup de mal à écrire cet article. Je le finis le 4 novembre, le jour du Boundaries Day*, dont je parle dans l’article précédent. Les publications que j’ai pu lire à cette occasion m’amènent à me poser beaucoup de questions, donc cet article risque de sembler un peu brouillon et je m’en excuse. C’est un sujet qui demande, pour moi en tout cas, de l’observation et de la réflexion.

La dernière fois que j’ai vu ma psychologue, on a parlé de liberté et de limites. Ça partait de la constatation qu’il y a une part de liberté dans l’écriture – par exemple quand on écrit le premier jet d’une histoire.
La première chose qui me vient quand on parle de liberté, à part le fait que dans le cadre de l’écriture c’est vertigineux, est « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ».
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Hygge et zone de confort intentionnelle

Hygge, mot danois, définition sur Wikipedia :

« Le hygge est un état d’esprit positif procuré par un moment jugé réconfortant, agréable et convivial. […]
Le hygge, c’est « le sentiment qu’on est en sécurité, à l’abri du monde, et qu’on peut baisser la garde », écrit Meik Wiking, directeur de l’Institut de recherche sur le bonheur à Copenhague. Il s’agit d’« une stratégie de survie ». »

Cela me fait penser à une zone de confort intentionnelle, ce qui m’a amené à me poser une (plusieurs) question(s) : et si le problème de la zone de confort était le fait que nous n’en sommes pas conscient ?
Est-ce qu’en devenir conscient.e et apprendre à la connaître peut nous permettre de l’utiliser pour avancer dans notre vie ?

Est-ce que la zone de confort peut devenir cette zone dans laquelle se ressourcer et prendre des forces pour être bien dans le monde ?
Ce qui peut être difficile pour certaines personnes dont cette zone est poreuse, fragile, peu existante etc. et donc n’est pas suffisamment ressourçante. De plus, les personnes ayant certaines sensibilités et difficultés vont avoir besoin de se replier dans cette zone plus fréquemment que d’autres, ou de la « prendre avec elles ».

Est-ce que le hygge peut être « on the go » (« à emporter ») ?


Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme 2016

Cette année, un compte twitter existe pour donner la parole aux autistes – @RadioAutiste.

Je vais probablement participer en présentant une approche éducative créée par un autiste et dyslexique, Ronald Davies. En France elle n’est utilisée que pour la dyslexie pour l’instant. Un ami autiste m’en dit le plus grand bien.
[Méthode Ron Davies en français – dyslexie]
[Méthode Ron Davies en anglais – autisme]

Ensuite, j’envisage très sérieusement un break du milieu autiste et militant en général voire de twitter.
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Me nourrir de bleu, vert, gris…

Le silence assourdissant de la nature.
Le soleil qui réchauffe le cœur.
La mer et le ciel qui se rejoignent.
La solitude recherchée.
Le mouvement des pas.
Les yeux grand ouverts pour absorber les couleurs.
Les ruines qui appellent un jeu de rôle.
La maison au loin et la crique qui invitent à l’imaginaire.
Ressourcé’e.

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Nouvelle année

Je vous souhaite une bonne nouvelle année. Je vais éviter les vœux traditionnels et vous souhaiter le meilleur pour vous – seul-e vous-même savez au fond de vous ce que c’est, et ça peut évoluer chaque jour, à chaque instant.

Je ne suis pas venue depuis longtemps. J’avais une liste de nouveaux projets, dont un que je voulais partager avec vous et lancer en janvier, mais la vie en a décidé autrement. J’ai traversé – je traverse – une période difficile intérieurement et j’ai dû me recentrer sur moi-même – voire me replier, même.
Je commence donc l’année en hibernation et en gestation de ma propre transformation.
Je prends le temps dont j’ai besoin avant de revenir partager avec vous.

Je vous envoie plein d’Amour.


Réconciliation avec mon corps

Je n’aime pas parler des situations non résolues, comme si nous en avions trop et que seules les réponses, solutions et transformations méritaient d’être partagées.

Cela fait 8 ans que j’expérimente cette situation ; 8 ans que je cultive la culpabilité, que je me bâts contre mon corps, que je cherche à guérir… 8 ans qu’une peur me tient compagnie, aussi.

Est ce que lâcher-prise est abandonner ? Je ne crois plus, enfin. Je suis prête à lâcher, à m’abandonner à la vie, à faire confiance.

Au lieu de perdre mon énergie à tout cela, je préfère suivre le conseil que m’a donné Gabby Bernstein:
« Connecte-toi plus à ton corps… Fais plus d’exercices… Transpire plus… Respire plus… »

C’est l’occasion de ré-apprivoiser mon corps qui me fuit, comme je l’ai fuis enfant.

Je suis désolée, mon corps.
S’il te plait pardonne-moi.
Je t’aime.
Merci.*

*Ho’oponopono