Témoignage d’Alison sur la zone de confort

Voici un deuxième témoignage sur la sortie de notre zone de confort. Merci Alison!

Je suis une maman au foyer de 40 ans.
J’ai toujours su que j’étais différente de la plupart des personnes de mon entourage, déjà à l’école.
Cette année, peu avant mon 40 ème anniversaire j’ai commencé à chercher pourquoi.
J’ai plusieurs pistes devant moi, un Trouble De l’Attention avec ou sans Hyperactivité, j’ai envisagé un Haut Potentiel (pour lequel j’ai passé un test qui ne s’est pas révélé concluant car mes résultats sont trop hétérogènes pour calculer un Quotidien Intellectuel valable), j’ai répondu à des tests Asperger auxquels j’ai eu de gros scores, proches des personnes réellement diagnostiquées Asperger.
Je sais depuis peu que je souffre d’apnées du sommeil, ce qui peut engendrer des problèmes d’attention et de mémoire.

La question de la zone de confort est un gros enjeu pour moi.
On va dire que ma zone de confort se trouve là où j’ai mes habitudes, donc principalement chez moi étant donné que je ne travaille pas.
Et en même temps je me lasse très vite, et j’ai tendance à provoquer des choses qui me font sortir de cette zone de confort.
Je me sens toujours capable d’en sortir et quand je suis dans la situation je perds mes moyens…
Je suis un peu maso sur les bords je dois avouer.
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Messages inspirants, neurodivergence et témoignages

Je viens de pré-publié le prochain témoignage sur la zone de confort et je tiens à préciser que nous vivons tou-te-s cette zone de confort à notre manière, c’est pour ça que je suis intéressée par des témoignages différents.

D’une manière générale, je suis partie de l’idée que les messages « inspirants » (motivants) sur les réseaux sociaux ne sont pas forcément adaptés à tout le monde, parce que je trouve que les personnes neuroatypiques / neurodivergentes ne sont pas prises en compte dans ces messages – ni dans le milieu plus général du développement personnel / self-help etc.
C’est mon expérience personnelle et je me doute que je ne suis pas la seule, d’où mon appel à témoignages (il y en aura sûrement d’autres sur d’autres thèmes).

Cependant ça semble biaisé, alors si vous êtes vous-même NA / ND et que vous vous reconnaissez dans ces messages « classiques », n’hésitez pas à me contacter. Je serais très intéressée par un échange avec vous.


Témoignage de Lisa sur la zone de confort

Lisa est la première personne à m’avoir proposé de partager son témoignage sur ce sujet et je l’en remercie. J’aime ces échanges qui me permettent d’approfondir mes réflexions et de m’ouvrir au vécu et ressenti des autres.

Bonjour,

Je m’appelle Lisa, j’ai 39 ans et je suis maman de 2 enfants qui ont 11 et 13 ans.
Je ne travaille plus depuis plus de 10 ans car j’ai choisi de m’occuper d’un de mes enfants en
situation de handicap.

Le thème de la « zone de confort » m’intéresse particulièrement en ce moment car j’arrive à une
transition dans ma vie, je vais reprendre une activité professionnelle. A première vue, pour moi,
c’est vraiment un grand pas hors de ma zone de confort ! L’article de Marie m’a fait réfléchir.

J’ai regardé la définition de la zone de confort : certains parlent d’un état psychologique, d’autres
d’un état comportemental en s’accordant pour dire que l’anxiété y est à son minimum. Si l’on en
croît le diagramme dont parle l’article de Marie, à long terme l’anxiété augmente et l’insatisfaction
apparaît.

Je suis une personne anxieuse de nature et me concernant, ma zone de confort est assez restreinte, je
pense, par rapport à la population générale : actuellement c’est quand je suis chez moi et/ou avec ma
famille (mon conjoint et mes enfants) et/ou que je fais des choses que j’aime.
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Sortir de sa zone de confort, ou l’étendre?

Ça fait longtemps que j’ai envie d’écrire sur ce sujet, et récemment je suis tombée sur une publication sur Instagram qui a relancé l’idée.
Je l’ai commenté en story et j’en ai profité pour demander si ça intéressait que j’écrive sur ce sujet (et sur d’autres). Étant donné qu’il y a eu des réponses positives (et aucunes négatives), je me lance.

Quand on illustre l’idée de sortir de sa zone de confort c’est souvent sous forme de dessin : la zone de confort est représentée par un cercle, et là où on est encouragé à aller est un autre cercle plus loin.
Je suppose qu’on est sensé sauter de l’un à l’autre, sinon je ne vois pas comment c’est faisable.

La publication qui m’a interpellée se présentait sous forme de diagramme, avec d’un côté une liste de ce qui se passe quand on ne sort pas de sa zone de confort et de l’autre ce qui se passe quand on en sort.
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[Lecture] « Magus of the Library » de Mitsu Izumi

Un jeune garçon blond à la peau pâle, tenant des rouleaux de papiers et un livres dans ses bras, chargé d'objets en tout genre, souri en regardant devant lui. Le titre du livre est écrit en noir sur un fond et dans un cadre bronze doré.Un très beau manga, tant par les dessins que par l’histoire.

Shio, appelé « longues oreilles » par tous les habitants de son village, aime énormément lire.
Seulement, il vient des faubourgs, les quartiers pauvres de Amun, et n’a pas le droit de rentrer dans la bibliothèque.
Sa sœur travaille beaucoup pour lui permettre d’aller à l’école, où il est malheureusement victime de harcèlement par ses camarades.
Il est rejeté par tout le monde au village, non seulement en raison de son lieu de vie et de la situation financière de sa sœur et lui, mais également en raison de son apparence physique.
Il a les oreilles pointues, et la couleur de sa peau et de ses cheveux est très différente de celle des autres habitants. Il a les traits d’une autre ethnie, contre laquelle les habitants d’Amun et de ce pays se sont battus.
La seule à l’accepter est la fille du directeur de la bibliothèque, qui lui ouvre la porte en cachette.
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À la découverte de Tromsø

J’ai entendu parlé de Tromsø presque deux ans et demi, avant d’y aller enfin il y a un an.
J’ai tardé à poster cet article, le voilà.

Tromsø, Troms, Nord-Norge, Norvège, du 14 au 18 décembre 2017

Le froid, la neige, la nuit.
Ça, c’était ce à quoi je m’attendais, et c’était bien là.
Mais pas comme je l’imaginais.
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Si j’accueille la prison, ce n’est plus une prison.

[J’ai écrit cet article dans le sens inverse de celui dans lequel il m’est venu à l’esprit parce que je ne le retrouvais plus.]

Dans l’enseignement de la non-dualité, on expérimente le fait que « je ne suis pas ce que je crois être : le corps, les pensées, les croyances, les conditionnements, l’identité. Je suis « ce qui est », ce dans quoi tout ça se manifeste. ».

Alors c’est un non-sens pour moi de vouloir à tout prix « exprimer que je suis », exprimer mon identité, exprimer mes opinions. Et c’est un non-sens de me sentir en prison parce que je suis limitée par les possibilités de mon corps et de mon mental, et par des situations extérieures.
Mon identité n’existe pas, il n’y a rien à exprimer.
Mon corps et mon mental n’existent pas, il n’y a pas de limitation.
L’extérieur n’existe pas, il n’y a que « ce qui est ».
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Holding space – tenir l’espace

« Holding space » est une expression difficile à traduire : « tenir/maintenir l’espace » sonne assez étrangement en français.
Et puis, de quel espace parle-t’on ? L’espace est, il n’a pas besoin d’être tenu.
C’est une métaphore qui décrit quelque chose que nous faisons probablement tou-te-s à un moment ou un autre, sans même y penser.

C’est ce moment où nous sommes totalement présent à l’autre et où « nous » disparaissons.

Nous accueillons l’expérience de l’autre sans aucunes pensées, jugements ou envie de changer quelque chose. Ou du moins, où nous sommes capable de laisser tout cela de côté, se dissoudre, simplement parce que nous n’y portons pas d’importance.
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« L’amour en minuscule » de Francesc Miralles

couverture du livreJ’avais adoré le premier livre co-écrit par lui que j’ai lu – « Le plus bel endroit du monde est ici » – alors je n’ai pas réfléchi en prenant celui-là.

Samuel de Juan est un solitaire qui compte les minutes qui lui restent à vivre le soir en s’endormant. Jusqu’au jour où un chat s’invite dans son appartement et dans sa vie, ce qui va perturber ses habitudes et l’amener à rencontrer de nouvelles personnes qui vont chacune lui faire découvrir de nouvelles facettes de la vie et de lui-même.

On retrouve le côté philosophique et les rencontres du premier livre, avec moins de côté onirique. Cette fois, les personnages sont « bien réels » mais tout aussi bousculant – et ne boivent pas autant de chocolat chauds.
Ils nous amènent à prendre conscience que chaque événement a une cause et une conséquence, à regarder la face cachée de la lune et à nous questionner sur la réalité de la vie.

Le lire après un séminaire sur l’éveil était intéressant, il y a plusieurs passages qui m’ont fait penser aux questionnements sur « qui suis-je réellement et qu’est ce que la vie? ».

Ma seule critique serait la manière dont est présentée/amenée la relation amoureuse, mais elle sert aussi de support à de belles prises de conscience du personnage principal sur la manière dont la vie s’écoule et comment nous influençons sa direction… ou non.

(Une fois encore, j’aime la couverture!)


Retour de séminaire

Il est difficile de parler de cette expérience.
Les mots perdent leur sens.

Disons simplement que le séminaire s’est bien passé – une seule crise de larme le premier jour, des belles rencontres, un lieu magnifique, des enseignements et pratiques enrichissantes.

Et au retour, un besoin d’intériorisation et de continuer les pratiques.

Et rien de ce qui est écrit ne fait sens à la lumière de ce séminaire.

Si le processus d’éveil vous intrigue, je vous renvoie vers le site de Ken et Brigitte – The One Process – qui guidaient ce séminaire.
Ce ne sont pas les seuls enseignants, ce sont simplement ceux que je connais.

Love