Un petit conte, en trois parties, sur le début de la réalisation d’un rêve. La suite sortira le mois prochain, mais en attendant vous pouvez lire mes autres fictions dans la catégorie « Fiction« .
Il était une fois, un petit hérisson qui voulait voler.
Quand on lui demandait ce qu’il voulait faire quand il serait grand, il répondait toujours :
« Pilote de dirigeable ! »
Et tout le monde lui répondait :
« Mais enfin, ça ne vole pas, un hérisson ! »*
Ce à quoi il répondait :
« Et bien, je serais le premier. »
Petit Hérisson vivait à la campagne. Il y avait des champs et beaucoup d’arbres. C’était très vert mais, tout ce qui attirait son regard c’était le bleu du ciel.
« Un jour, je serais là-haut », pensait-il.
Quand il fut en âge d’aller travailler, il quitta sa famille et monta à Paris. C’est là qu’il y avait les grandes compagnies de dirigeables et petit Hérisson, maintenant devenu grand, comptaient bien réaliser son rêve.
À Paris, les gens étaient un peu plus ouverts d’esprit que dans sa campagne, mais ils étaient quand-même très surpris de voir un hérisson qui voulait piloter un dirigeable. Cela ne s’était jamais vu.
Il se rendit dans le grand champ d’où partaient tous les dirigeables et commença à demander à chaque personne qui semblait travailler là s’il y avait un poste pour lui.
D’abord, il demanda à un rhinocéros, qui ne prit même pas le temps de lui répondre.
Ensuite, il demanda à un singe, mais il ne comprit pas ce qu’il lui répondit.
Enfin, il demanda à un lévrier, qui lui demanda ce qu’il était prêt à faire.
« Je suis prêt à tout faire, je vous assure. »
Le lévrier le regardât un moment puis lui dit :
« D’accord, je veux bien te donner ta chance. J’ai besoin d’un porteur de bagages, un des habitués s’est fait un tour de rein. Présente-toi à 8 heures demain matin au pied du « Lapin voyageur ». C’est celui qui a un ballon rouge foncé sur lequel est peint un lapin, là-bas. »
« A 8 heures demain matin. Je serais là. Merci ! »
Son travail consistait à amener les bagages des passagers dans leurs cabines. Il fit quelques erreurs au début, le temps d’apprendre le plan du dirigeable. Il avait du mal à se souvenir de quel côté était bâbord, et de quel côté était tribord.
Lorsqu’il n’y avait pas de bagages à monter, il aidait à charger les marchandises ou à amener les réserves de nourriture à bord. Comme il était toujours prêt à rendre service, il fut rapidement très apprécié.
Quand l’équipage et les autres travailleurs étaient au sol, ils allaient souvent boire un verre ensemble, et ils racontaient tous des anecdotes plus amusantes ou surprenantes les unes que les autres.
Hérisson avait hâte de pouvoir en vivre lui aussi.
À suivre …
*(Parfois les gens disent que quelque chose ne se fait pas sans raison, ou parce qu’ils ont ont oublié la raison.)
Hâte de découvrir la suite 🙂
Que tu as déjà lue, il me semble ^^