Amour et attachement émotionnel

Osho en parle, Michael Roads en parle, et bien d’autres enseignant-e-s spirituel-le-s…
L’attachement n’est pas l’amour, et ce qui fait mal quand on aime est de l’attachement.

L’attachement c’est le besoin de l’autre et le besoin d’exister pour l’autre.
C’est la peur de perdre l’autre – qui n’est pourtant pas à nous.
C’est la peur de ne pas être suffisamment intéressant-e et important-e pour que l’autre reste dans la relation – quelle que soit cette relation.

Le seul moyen que je connaisse pour se libérer de ces peurs, c’est de choisir l’Amour.
L’Amour inconditionnel pour moi, d’abord, pour me nourrir et combler mes besoins. Parce que si je ne suis plus un puits sans fond, alors je ne suis plus dans l’attente que l’autre comble ce vide.
L’Amour inconditionnel pour l’autre, ensuite, pour lui laisser sa liberté

Et faire Confiance inconditionnellement à la Vie et à moi-même : quoi qu’il se passe est juste à cet instant et je suis capable de faire face.

Nous ne sommes jamais seul-e-s, nous sommes avec nous-même.
Nous ne manquons jamais d’Amour quand nous nous aimons nous-même.

Quand nous arrivons à intégrer réellement cela en nous – c’est à dire que ce ne soit pas juste une idée que nous comprenons mais que nous le ressentons vraiment – alors nous ne sommes plus dans le besoin.

Alors nous sommes libres.

D’autres lectures:
J’ai compilé quelques songeries de Michael Roads sur le sujet: Amour et attachement émotionnel – Songeries de Michaël Roads – Pour retrouver toutes ses songeries, c’est sur Michael Roads en français
Et voici un texte d’Osho: Texte d’Osho sur l’attachement et la relation amoureuse trouvé sur Osho – page Facebook francophone


Dévotion

Dévotion (Larousse): Littéraire. Attachement quasi religieux à quelque chose ou quelqu’un ; vénération.

Cette amie que vous trouvez absolument géniale et tellement douée et que vous vénérez presque sans l’avouer ? C’est le divin en elle que vous vénérez.

Cet homme qui vous voit comme la 8e merveille du monde et n’existe que pour vous ? C’est le divin en vous qu’il vénère.

Cet enseignant spirituel que vous suivez au bout du monde? C’est le divin en lui qui vous vénérez.

La nature majestueuse devant laquelle vous vous inclinez ? C’est le divin que vous vénérez.

Et divin, vous l’êtes aussi.

Vénérez le divin à travers chaque chose, chaque être, chaque fleur…

Ne le prenez pas pour vous personnellement, ne vous attachez pas à la personne ou aux mots.
Voyez au-delà, voyez ce que cela vous montre de vous, voyez ce que cela vous montre de la vie.

Vous êtes le divin aussi.

Ça bourdonne…

Aujourd’hui je suis allée chez ma mère, nous avons parlé de mes projets avec elle, mon beau-père et une amie.
Les idées ont fusé, il me reste à les mettre en œuvre, petit à petit.
Ma mère trouvait que j’étais pressée de me lancer et de voir un résultat, et j’avais du mal à lui expliquer que ce n’était pas vraiment ça.

Et puis, ça a été l’heure du massage – soin énergétique (divin, comme toujours…).
Notre amie a vraiment des dons, et « voit » (sur un plan énergétique) beaucoup de choses aussi.

Après le massage, elle m’a dit:
« C’était très drôle: quand j’étais à ta tête, tes projets étaient là et ils s’agitaient dans tous les sens « Bon, c’est quand on y va? C’est quand on nous montre? » alors je les ai apaisé, parce que l’agitation n’aide pas. Vibrer, oui. »

Alors, oui, ça bourdonne en moi …
Et j’ai quelques projets en cours que j’espère vous montrer bientôt …


Besoin de validation de notre existence

C’est assez curieux : on revendique le droit à l’individualité mais on a toujours besoin que « les autres » valident notre existence, notre identité, notre valeur…

Et nous voulons que ce soit certaines personnes, celles que nous voyons comme cool, attirantes, ayant un boulot chouette et des centres d’intérêts « plus intéressants que les nôtres ».

Parce que c’est ça, le problème : nous ne voulons pas simplement exister pour nous-même mais exister pour des personnes que nous voyons comme « mieux » que nous.

Nous nous comparons, nous nous rabaissons, nous hiérarchisons les personnes et les personnalités, nous émettons des jugements de valeur « plus/moins » …

Alors qu’en réalité, nous ne pouvons pas nous comparer, nous sommes fondamentalement différent-e-s. Nous avons nos expériences, nos conditionnements, notre identité et nos facettes … Tout cela forme une personne unique.

La seule solution que je connaisse est de m’aimer moi-même pleinement et inconditionnellement *comme je suis*.

Je ne dis pas que c’est facile à faire, nous avons l’habitude de nous comparer et de nous juger – nous-même et les autres.
Mais ça s’apprend, ça peut se mettre en place.

Quand est-ce que vous vous êtes dis « je t’aime » en vous regardant dans le miroir pour la dernière fois ?
Quand est-ce que vous avez tout arrêté pour prendre le temps de vous exprimer toute l’appréciation – inconditionnelle – que vous avez pour vous-même ?
Ce n’est pas de l’égocentrisme, c’est vital. Si vous ne vous nourrissez pas, qui va le faire et comment pensez-vous pouvoir soutenir les autres ?

Si j’en parle, c’est parce que je m’oublie trop souvent, j’attends trop souvent des autres une validation que je suis la seule personne à pouvoir me donner…


L’autre monde – le voyage

J’ai régulièrement envie de repartir dans l’autre monde, et je ne satisfais pas cette envie aussi souvent que je devrais.

Pour certaines personnes, «partir dans l’autre monde» signifie mourir.
Pourtant, il n’est pas plus nécessaire de quitter définitivement son corps pour y aller que d’abandonner sa voiture pour utiliser les transports en commun.
La métaphore me vient de l’idée que le corps physique est un véhicule temporaire pour l’être métaphysique.

Certaines personnes communiquent avec des êtres non-incarnés (n’ayant pas de corps physique, du moins tel que nous l’entendons), d’autres voyagent dans cet autre monde.

Bien sur, rien de tout cela n’est prouvé par la science.
Je ne suis pas sur-e que ce soit la réalité, vous n’êtes pas sur-e-s que ce ne soit pas la réalité.

Mais si cela existe dans mon imagination, alors c’est une forme d’existence, non?

Le voyage m’appelle, de plus en plus fort.
Il est bien plus facile à préparer qu’un autre, pas de sacs à faire, d’horaires de train à regarder…
Et pourtant je recule, je freine, j’hésite, je contourne…
Cela fait trop longtemps que je ne suis pas partie, me souviendrais-je encore comment faire?
Comment garder un pied ici et en avoir un «là-bas»?
Et si tout cela n’était que mon imagination?
Quand bien même, serait-ce si grave?
Trouver mon inspiration, puiser ma force, me nourrir, vivre, en somme.
Est-ce si grave que j’ai besoin de le faire aussi bien ici que de l’autre côté du voile?


Suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis

Je me vois dans tes yeux, je me noie dans ce que j’imagine que tu pense de moi.
Je deviens dépendant-e, je me déplace en toi, sur toi.
Je ne tiens plus debout seul-e, je n’y arrive plus.
Et tu t’éloigne.

Je m’écroule, je réapprends à marcher seul-e, je me redresse, je me retrouve.
Je prends mes distances, j’essaye de fuir ma dépendance, j’essaye de me suffire à moi-même.
Tu te rapproche, tu renoue des liens, j’essaye de ne pas replonger.
J’en ai assez de me noyer, j’en ai assez de danser ma liberté.

Je suis milles facettes que je retrouve chez vous.
Je suis milles facettes que j’oublie en moi.
Je suis un miroir dans lequel je me perds et je crois que vous pouvez m’en sortir.
Mais j’ai tord.

Je suis un arbre sans racines, je suis une branche sans attaches.
Je flotte au grès du vent, je me raccroche à vous.
Je me perds, je vous trouve, je m’oublie, je vous vis.
Mais je n’existe pas vraiment.

Je cherche mes racines, je cherche mes appuis.
Je cherche ma force, je cherche ma vie.
Je cherche ma liberté sans votre dépendance.
Je cherche à vivre par moi, pour moi,pour vous, pour la vie.


Pour l’instant, je marche

Je n’ose plus vraiment vous parler de mon état.
Je sais ce que c’est que de voir quelqu’un qu’on aime « aller mal » – ou plutôt « pas aussi bien qu’on aimerait » – et je n’ai pas envie de vous mettre dans cette situation.

Je préférerais vous dire que tout va bien, que j’ai une pêche d’enfer et que je suis super créatif-ve, mais ce serait mentir et je ne sais pas mentir.

Ça fait trois semaines que j’ai à nouveau perdu mon équilibre, trois semaines que je traverse un désert dont je pensais être sorti-e.
Mais apparemment je n’avais pas encore appris la leçon, donc je m’y retrouve à nouveau.
Je traverse des hauts et des bas, quoiqu’en ce moment ce soit plutôt du neutre et du bas, et ça fait partie de l’expérience.

Quand je parle de ma souffrance sur twitter, ce n’est pas pour avoir votre pitié, votre inquiétude ou que vous essayiez de m’en sortir, c’est simplement pour qu’elle soit dite.
Si je la dis au monde, alors j’arrive à mieux respirer. Elle ne m’appartient plus toute entière, elle revient à l’univers.
Ce n’est peut-être pas la meilleure façon de gérer, ce n’est peut-être pas juste envers vous et je m’en excuse.

Vous êtes plusieurs personnes dans mon entourage à essayer de m’accompagner et je vous en remercie, mais je dois faire ce chemin « seul-e », ou du moins à mon rythme.
Je sais que vous voyez mon avancé mais je n’en suis pas encore là.
Je suis conscient-e que j’avance mais je n’ai pas encore la possibilité de regarder en arrière.
Pour l’instant, je marche.


Journée de sensibilisation à l’autisme 2015

Cette année encore, je ne serais pas en bleu, tout comme en 2014.

Cette année, je serais en rouge pour soutenir le mouvement « Walk in red » (marcher en rouge) créer par des personnes autistes.
Un de leurs slogan est « Love not fear » – « amour, pas peur » – je ne peux qu’adhérer.

J’aimerais que les associations qui veulent aider les personnes autistes s’intéressent aux autistes, à tou.te.s les personnes sur ce spectre, et pas juste à ce que disent certains médecins neurotypiques qui n’ont aucune idée de ce que l’on vit.
J’aimerais qu’elles prennent le temps d’écouter ce que chacun.e a à exprimer – par mots, comportements, écrits – pour savoir réellement ce que nous vivons et ce dont nous avons envie et besoin.
J’aimerais que les associations validistes ne soient plus les plus connues et financées.
J’aimerais que certains parents arrêtent de vouloir nous dresser comme des animaux pour que nous soyons « normaux » et que nous ne les embarrassions pas ni ne leur demandons de revoir leur façon de regarder la vie. (Je remercie mes parents qui ne sont pas comme ça)

Validiste, ça veut dire que la norme définie est d’être valide, donc toute personne étant handicapée ou neuroatypique (= ayant un fonctionnement neurologique différent de la « majorité ») est vue comme diminuée, différente, que l’on doit guérir ou réparer.
La société est validiste et c’est une de ses faiblesses.
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Intuition Vs Envie

J’ai lu récemment un article très chouette sur la différence entre intuition et les histoires que l’on s’invente.
L’article est assez juste, mais je ne suis pas tout à fait en accord avec.

Déjà, j’entends aussi mon intuition dans ma tête, comme mes pensées «à moi», donc je trouve confus de séparer les deux de cette manière.
Ensuite, les envies profondes peuvent aussi être des types d’intuition.
Je ne suis pas en train de vous simplifier les choses, je m’en doute.
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