Un peu de lecture: « En attendant le solstice » à télécharger

J’ai compilé les histoires de la série dans un PDF pour les rendre imprimables ou plus facilement lisibles, notamment sur les liseuses.

En attendant le solstice

N’hésitez pas à me laisser un commentaire ici ou sur les réseaux sociaux pour me dire si cette série vous a plut, quels sont vos personnages préférés et si vous aimeriez en savoir plus sur elleux et Templeton.


Joyeux solstice !

[Mention d’alcool et de nourriture]

Autour de la table, dans la salle à manger chauffée par une grande cheminée, des amis qui se considèrent plus comme une famille.
Sur la table, des plats préparés avec amour.
Dans l’air, le parfum du feu, des conversations joyeuses, le bruit des rires.
A coté du feu, des paquets : une cape verte et brune avec plein de poches pour Shani, un beau bijou à la symbolique importante pour Minka, un des premiers exemplaires d’un poêle portatif pour Sean, une veste « au goût douteux » pour Herbert, une collection de livres d’une enquêtrice formidable pour Théodore, un « bon pour ce que tu veux » pour Samuel (qu’offrir à un homme qui a tout, ou qui peut le créer?).

Dans la nuit, dans une caverne aménagée, autour d’un feu, des femmes veillent, parlent, rêvent éveillées et prennent les décisions qui s’imposent en suivant les conseils de gardiennes invisibles.
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En attendant le solstice: Religions et croyances, Repas et traditions

[Mention d’alcool et de nourriture]

Religions et croyances

Vorel est un elfe qui suit le culte de MeyFaln.
Mey, la Divinité de la vie. Ni homme, ni femme, mais les deux à la fois, elle représente le processus de création de toute chose. Son pendant, Faln, Divinité de la Mort, représente la fin de toute chose.
L’une ne peut exister sans l’autre, et les deux font partie de tout.
Lors du solstice d’hiver, on remercie Faln de son existence et on célèbre le retour de Mey.
A cette occasion, les participant.e.s à la célébration portent tou.te.s un foulard de soie aux couleurs du thème spécifique de l’année.

Marla ne suit pas de culte particulier, mais un mélange de coutumes naines et spécifiques à sa lignée maternelle.
Un grand repas en famille en fait partie, ainsi que des offrandes aux ancêtres et gardiens de la famille et du foyer.
Les femmes de sa famille, du côté maternel, ont aussi l’habitude de se réunir la nuit du solstice et de veiller toute la nuit en attendant le lever du soleil. Personne d’autre qu’elles ne sait ce qui se passe cette nuit-là , si ce n’est que les décisions importantes sont prises à ce moment-là.
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En attendant le solstice: Voyageur, marchand, négociant volant

[Mention d’alcool et de nourriture]

Sean est connu pour être un marchand vraiment très apprécié. Il est à l’écoute aussi bien de ses acheteurs que de ses fournisseurs, et essaye toujours de trouver le prix le plus juste possible.
Son caractère amical et calme fait de lui un très bon négociateur.

C’est pour ces raisons que son commerce marche si bien.

Avant le solstice d’hiver, comme avant chaque période de fêtes, il se retrouve à devoir voyager beaucoup pour s’assurer que les marchandises attendues arriveront à temps.

Heureusement, il est à l’aise aussi bien sur terre que dans les airs, étant un métamorphe. Sa forme animale est la grue.
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En attendant le solstice: De la musique pour un elfe

Marla était très contente : elle avait enfin trouvé le cadeau de Vorel !
Elle cherchait une idée quand ils s’étaient retrouvés à la librairie, mais elle n’avait pas eu d’idées, et une fois qu’il était là elle n’avait pas pu continuer à chercher.

Vorel était étudiant en musique appliquée à la santé, sous la direction du professeur Herbert Smit, excellent professeur et excentrique notoire, ainsi que de la doctoresse Annabella Plum, sévère mais juste.
Ensemble, ils avaient créé ce cursus particulier à la fois d’étude et de recherche dans le but de prouver les effets bénéfiques de la musique sur la santé, notamment dans le cadre de soins, ainsi que de déterminer les modalités de son utilisation (type de musique, fréquence d’écoute etc.).
Vorel avait décidé d’associer sa connaissance en herboristerie et sa pratique du luth dans le but d’apporter un soin holistique.
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En attendant le solstice: Un renardeau et sa cape

Théodore était très embêté : Minka ne lui avait pas amené la soie dont il avait besoin pour coudre les tenues du solstice. Ça ne lui ressemblait pas.
Il avait bien d’autres commandes, certes, mais il était le seul à l’atelier à savoir couper et assembler la soie de manière impeccable. Ses apprenti.e.s étaient très doué.e.s mais aucun.e n’avait encore la dextérité requise, même si ça viendrait vite.

Minka était bien ennuyée : elle n’avait pas encore pu apporter la soie à Théodore, et elle savait à quel point il en avait besoin.
Mais Shani, sa fille, traversait une période compliquée : sa capacité de métamorphose s’était réveillée et elle ne la maîtrisait pas encore.
Elle se retrouvait donc à alterner entre le corps d’une petite fille de trois ans et celui d’un renardeau à neuf queues, ce qui nécessite une certaine adaptation, et il était hors de question pour Minka de la confier à une voisine même brièvement.
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En attendant le solstice: Un marteau ou une hache ? Et pourquoi pas un livre ?

[Mention de nourriture]

Vorel était bien embêté : il lui restait 20 jours pour trouver un cadeau à Marla, et il n’avait pas la moindre idée de ce qui lui ferait plaisir.
Ce n’est pas tant qu’il connaissait mal son amie, mais plutôt qu’il n’y connaissait rien en armes, et c’était une grande passion de Marla.

Leur amitié était assez étrange, un elfe et une naine n’étaient pas fait pour s’entendre, mais depuis que Marla avait fait fuir la bande d’étudiants qui le persécutaient, ils ne s’étaient plus quittés.
Il faut dire que Vorel avaient malheureusement le don de se retrouver en mauvaise posture, et que Marla était toujours partante pour une bagarre.
Sans armes, évidemment, étant donné qu’elles sont interdites « dans l’espace public, hormis pour la garde », mais elle n’en avait pas besoin.
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En attendant le solstice: Quand ça veut pas…

[Mention d’alcool]

« Satanée machine ! Je t’ai dit de chauffer, pas de brûler ! »
Et en effet, l’odeur venant de l’atelier sentait bien le brûlé.

Samuel sortit, furieux et fumant (lui aussi), en enlevant son tablier.

Herbert, son compagnon, l’attendait devant la porte avec une tasse de thé.

« Quand j’ai senti l’odeur, je me suis dit que tu en aurais besoin. » Lui dit-il en lui tendant la tasse.

« Merci, mais je crois que j’aurais besoin de quelque chose de plus fort… Oh ! Il y a quelque chose de plus fort. » Dit-il en sentant l’odeur de liqueur de pêche violette qui se dégageait de la tasse.

Herbert sourit. Après 50 ans passés ensemble, il commençait à le connaître.
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Nouvelle série: « en attendant le solstice »

Monde imaginaire ou monde inaccessible ?

On appelle créatures imaginaires celles que l’on retrouve dans les mythes, légendes, contes et folklores.

Et si, au lieu d’exister dans un monde imaginaire, elles existaient en fait dans un monde qui nous est maintenant inaccessible ?

On l’appelle Avalon, le monde souterrain, l’autre monde …

Et si les humains en avaient été banni un jour ?
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Les Contes des Esprits de la Nature – L’été

« L’été, au bord de l’étang, les cigales chantent et les poissons, le soir, sautent en un ballet aquatique.

Les esprits de la nature ne sont pas en reste. Les fleurs printanières se transforment en fruits ou graines et il faut toute l’expertise d’un esprit pour les faire grandir, mûrir.

Tandis que les humains sont assommés par la chaleur, les esprits se nourrissent de cette énergie solaire vive et la transmettent aux plantes dont aels prennent soin. Le soleil est source de vie et son énergie nourrit les esprits.

Tout semble lourd, à cette saison, car ce que donne le soleil est rendu en fruits, en graines, en feuilles… Les plantes sont nourries et se dépassent pour donner, produire, mûrir.
Il faut du temps pour pousser et mûrir, mais il faut aussi du travail, du travail invisible. L’esprit et la plante mettent toute leur énergie, toute leur attention, dans ce seul but : mûrir.

L’esprit est tendu comme un arc en direction du soleil, s’en nourrissant et tentant de le rejoindre à la fois.

Mais une fois le soleil couchant, la tension se relâche, les esprits soufflent, respirent, dansent… Les nuits d’été sont les plus propices à surprendre des dryades danser, se réjouissant de l’accomplissement de la journée. Car, même si les humains ne le voient pas, chaque jour voit son lot d’accomplissements, d’avancées, de mûrissements.

Tout comme le mûrissement intérieur n’est pas toujours perceptible à l’extérieur, celui des plantes ne l’est pas toujours non plus. Pourtant il est bien là.

Et quand au printemps les esprits se focalisaient sur la pousse des plantes et l’arrivée des nouvelles pousses, en été aels se focalisent sur « produire » pour rendre à la terre, pour rendre à la Nature.

Pour les humains, il en est aussi ainsi : le printemps nous voit grandir, apprendre le monde autour de nous, et l’été nous voit nous épanouir et partager avec les autres, créer ensemble, « produire » ensemble pour ensuite transmettre aux jeunes pousses, à l’automne, ce que nous aurons appris.

Les saisons sont aussi des cycles dans une vie, revenant parfois, s’éternisant occasionnellement, ne se présentant pas toujours dans l’ordre habituel… Chacune est à vivre pleinement, en conscience, car chacune nous apporte et nous permet d’apporter au monde. »