Réconciliation avec mon corps

Je n’aime pas parler des situations non résolues, comme si nous en avions trop et que seules les réponses, solutions et transformations méritaient d’être partagées.

Cela fait 8 ans que j’expérimente cette situation ; 8 ans que je cultive la culpabilité, que je me bâts contre mon corps, que je cherche à guérir… 8 ans qu’une peur me tient compagnie, aussi.

Est ce que lâcher-prise est abandonner ? Je ne crois plus, enfin. Je suis prête à lâcher, à m’abandonner à la vie, à faire confiance.

Au lieu de perdre mon énergie à tout cela, je préfère suivre le conseil que m’a donné Gabby Bernstein:
« Connecte-toi plus à ton corps… Fais plus d’exercices… Transpire plus… Respire plus… »

C’est l’occasion de ré-apprivoiser mon corps qui me fuit, comme je l’ai fuis enfant.

Je suis désolée, mon corps.
S’il te plait pardonne-moi.
Je t’aime.
Merci.*

*Ho’oponopono


Identité et individualité

Identité: ce à quoi nous nous identifions.
Exemple: mon corps, ma nationalité, ma religion, mon genre, mon orientation sexuelle, ma profession, ma classe sociale, mon handicap, mon nom, ma personnalité

L’âme – le corps / l’être métaphysique : une partie du tout et le tout dans cette partie.
L’individualité est la conscience d’être cet Être, expérimentant la vie pour l’instant dans un corps physique.

L’identité sépare : «je suis différent.e des autres», l’individualité trouve l’équilibre entre le «soi» expérimentateur et le «nous» unifiant.

Tou-te-s uniques

Côtoyer une personne « différente » ou être parent d’un enfant « différent » peut être l’occasion de se souvenir que nous sommes tou-te-s uniques – à un certain niveau.

Nous démarrons la vie avec un jeu de cartes entre les mains.
Ces cartes comprennent notre famille – et tout ce que cela implique sur un point émotionnel, énergétique, mental, physique ; nos difficultés, nos facilités, nos attachements (que nous gardons parfois d’une vie à l’autre), notre corps, notre personnalité (et ses multiples « pièces ») etc. …

Même si certaines de ces cartes sont les mêmes d’une personne à une autre, le jeu en son entier est unique pour chacun-e.

Nous sommes aussi unique dans le rythme de notre évolution, ce voyage de l’âme que nous sommes depuis la Source vers la Source.

Tout cela fait notre individualité.

Nous sommes pourtant aussi « identique » et « la même chose » parce que nous sommes tou-te-s aussi bien des parties de la Nature – du Divin, de l’Amour – que la Nature elle-même.

Tout un paradoxe !


Appréciation et transformation

Quand je grandis en Conscience, Confiance, Amour, Bonheur, Paix … j’apporte aussi ces vibrations aux êtres autour de moi, à l’humanité toute entière et à l’Univers.
C’est pourquoi j’exprime toujours ma gratitude envers ceux qui partagent leurs (histoires de leurs) transformations avec moi.

C’est aussi pourquoi j’ai une gratitude infinie envers tous les êtres expérimentant sur cette Terre: nous grandissons tous à notre rythme personnel, mais nous sommes tous en transformation perpétuelle – cela prend simplement plus de temps à se manifester dans le monde physique pour certains que pour d’autres.

Mon mantra du jour:

Infinie Gratitude

Namaste*

* »Le Divin en moi reconnait et salue le Divin en toi »


Dans l’oeil du cyclone

Osho donnait cette métaphore: être dans l’œil du cyclone.
Ce matin, je le ressens: le vent s’agite autour de nous, mais tout est calme dans la maison.
Voilà ce vers quoi je vais: savoir rester dans le calme de mon centre alors que les pensées, émotions et l’extérieur s’agitent – même violemment.

Aujourd’hui, mon mantra est :

« Respire »

« En se concentrant sur la respiration, nous revenons plus facilement au calme intérieur de notre centre. »

Belle journée


Les animaux et nous – histoires d’âmes

Quand j’ai lu cette note (en français, malgré le titre anglais) de Timtimsia, illustratrice Suisse de talent et amoureuse des animaux (il y a dans cette paraphrase 3 raisons pour moi de l’aimer 😉 ) j’ai pensé qu’elle ne voyait pas tout le puzzle mais seulement une partie.
Quand je lui ai mentionné les accords d’âmes, cela l’a intriguée et, comme twitter ou un commentaire de blog sont un peu limitants pour moi, j’ai décidé d’en faire un article.

Oui, les hommes – subconscients (= qui vivent de manière « sous-consciente », généralement appelée « inconsciente » en français) – maltraitent les animaux.
Oui, les animaux souffrent physiquement et émotionnellement de cela.
Maintenant que ces deux affirmations sont posées, allons regarder du côté des âmes, si vous voulez.
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Activiste

« Souvent, l’activisme est basé sur ce contre quoi nous sommes, ce que nous n’aimons pas, ce que nous ne voulons pas. Et pourtant nous manifestons (NDT : dans le sens « attirons ») ce sur quoi nous nous focalisons. Et donc nous manifestons (« attirons ») ce que nous ne voulons pas, ce que nous n’aimons pas, ce que nous voulons changer. Alors, pour moi, l’activisme est à propos d’une pratique spirituelle comme façon de vivre »
Julia Butterfly Hill, activiste ayant sauvé de l’industrie du bois une zone de forêt. (DVD « The Taoist and the Activist » – Benjamin Tong)

Trop souvent l’activisme est une tentative de forcer le monde à évoluer au rythme que nous avons choisi pour lui.
Cela ne marche pas.
Chaque être sur cette planète a sa propre évolution à vivre, a son rythme.

Personne ne peut forcer personne à évoluer plus vite.

Je partage mon évolution parce que je sais, pour l’avoir vécu avec d’autres, que mon témoignage peut inspirer, éclairer, encourager …
Je n’ai pas la prétention de penser que je peux faire évoluer l’autre.
Je ne peux que l’aimer inconditionnellement – et du coup l’accepter tout aussi inconditionnellement – pendant qu’il fait son propre chemin d’évolution.


Je suis autiste

Cela affecte mes capacités à gérer les relations humaines.
Ça ne se voit pas, c’est vrai, car je suis douée pour créer des relations ou avoir des moments de connections profondes avec les êtres.
Cependant, je ne suis pas douée pour maintenir les relations, penser à prendre des nouvelles, parler de thèmes « de tous les jours ».
En particulier, les thèmes du travail et des enfants me sont inconnus car ils ne font pas partie de mon expérience, et je me sens très vite dépassée par ces conversations.
Par contre, si vous voulez parler de développement personnel et de spiritualité, je suis votre humain !

Je sais que ce que je viens d’écrire peut amener des pensées de type « elle peut faire des efforts ».
Je voudrais rappeler que « jugements + critiques + comparaisons = attaques envers et de soi-même ». Ce n’est pas moi que vous critiquez ou jugez, c’est vous-même.

Ce que vous voyez en moi est un miroir de ce que vous avez en vous.

J’ai fait le choix d’apprendre à apprécier mes capacités, à aimer sans condition l’être merveilleux que je suis et à apprivoiser mes spécificités.

Je n’ai aucun problème, aujourd’hui, avec mon incapacité à avoir des relations sociales classiques.
Ma solitude m’apporte énormément.
J’aime aussi partager et échanger, mais je ne sais pas faire le premier pas et, visiblement, je ne suis pas en train de l’apprendre. Peut-être que cela ne fait pas partie de mon programme d’apprentissage dans cette vie, et cela me va.
Tout me va.

Cependant, si vous ressentez l’envie ou le besoin de me parler et d’échanger avec moi, n’hésitez pas.


Processus d’évolution

J’ai choisit, en tant qu’être spirituel, l’autisme comme zone d’inconfort et une famille présente comme zone de confort.
C’est la zone d’équilibre entre les deux qui permet mon évolution.

L’évolution est une danse constante entre chaos et ordre, inconfort motivant et confort réconfortant.

Quand le confort devient trop grand, la vie – l’univers n’hésite pas à augmenter l’inconfort, parfois d’une manière vécue comme violente, pour nous rappeler que nous sommes ici pour évoluer, à notre rythme certes, mais pas stagner.

Certaines situations peuvent être vécues comme motivantes pour certains et trop violentes – amenant un « abandon » – pour d’autres.
Là encore, rien ne sert de se comparer aux autres.