Il est souvent dit que l’intention derrière une pensée ou une décision est aussi importante que cette pensée ou cette décision.
Et que l’énergie attire l’énergie, que ce soit une énergie de peur ou d’amour.
Parfois, prendre une décision ou faire un choix peut se faire aussi bien depuis nos peurs que depuis notre amour.
Et si l’énergie attire, alors je préfère décider ou choisir depuis mon «espace d’amour».
Petit exemple illustratif:
ma mère prend des décisions financières qui ont pour but de me protéger quand elle ne sera plus là.
Si elle les prend depuis son «espace peur», cela peut donner des pensées ou paroles de ce type:
«Ma pauvre chérie, tu comprends, quand je ne serais plus là je ne pourrais plus veiller sur toi. Il faut absolument que je te protège! Je m’inquiète beaucoup pour toi…»
Si elle les prend depuis son «espace amour», les pensées ou paroles ressembleront plus à ceci:
«Je t’aime et j’ai envie de faire quelque chose pour toi. Cela me met en joie de faire quelque chose qui va t’aider. Cela me rend heureuse.»
Les décisions ne changent pas, elles restent identiques, seul l’espace depuis lequel elles sont prisent change.
En soi, cela ne change pas grand-chose, surtout d’un point de vue matériel.
Ce qui change, c’est l’état d’esprit dans lequel est prise la décision, ou le choix est fait.
Sur un plan subtil, cet état d’esprit est important, puisque c’est
un signal qui est envoyé à la vie
– l’énergie créatrice autour de nous – et
qui va provoquer une réponse sur la même fréquence.
Et si je n’y arrive pas? Et si j’ai quand même peur?
Stop. On respire.
Je n’ai pas appris à marcher en trente secondes, j’ai trébuché, et ça m’arrive encore.
J’ai le droit de trébucher.
J’apprends, je suis en apprentissage permanent, et c’est ok.
Bienveillance: je me traite comme je traiterais mon enfant, avec patience, encouragement, amour …
Quand j’oublie, je me rappelle en douceur «oups, là, je vais changer mon regard, tiens. Voyons, comment pourrais-je regarder cela autrement?»
Je passe sur le côté « énergies » que je ne parviens pas à « comprendre », mais effectivement, ce genre de gymnastique de l’esprit est un outil puissant pour se libérer des choses parasites. Et ce travail d’identification de l’intention m’a sauvé la vie. J’avais trouvé ça dans un livre du Dalaï Lama, et ça m’avait beaucoup aidée dans ma culpabilisation permanente lorsqu’une de mes actions pleine de bonnes intentions avait une conséquence inattendue et désagréable…
Par contre, quelque chose me chiffonne dans l’idée de changer son regard dès que quelque chose est douloureux. J’ai du mal à trouver la limite, j’ai quelques inquiétudes sur le fait que cela me rende inconsciente d’un danger…
Je comprend ton inquiétude. Tu me donne du coup une idée pour un prochain article … 😉