À la découverte de Tromsø

J’ai entendu parlé de Tromsø presque deux ans et demi, avant d’y aller enfin il y a un an.
J’ai tardé à poster cet article, le voilà.

Tromsø, Troms, Nord-Norge, Norvège, du 14 au 18 décembre 2017

Le froid, la neige, la nuit.
Ça, c’était ce à quoi je m’attendais, et c’était bien là.
Mais pas comme je l’imaginais.
Continuez la lecture


Me nourrir de bleu, vert, gris…

Le silence assourdissant de la nature.
Le soleil qui réchauffe le cœur.
La mer et le ciel qui se rejoignent.
La solitude recherchée.
Le mouvement des pas.
Les yeux grand ouverts pour absorber les couleurs.
Les ruines qui appellent un jeu de rôle.
La maison au loin et la crique qui invitent à l’imaginaire.
Ressourcé’e.

Ce diaporama nécessite JavaScript.


Je suis partie en Écosse [2eme partie]

Si vous avez raté la première partie, elle est ici « Je suis partie en Écosse [1ère partie]« 

Habituellement, quand je suis quelque part où je ne connais personne, le moment des repas est très stressant pour moi. Je ne sais pas où me mettre, je me demande ce que les gens pensent… Là, non, dès le petit-déjeuner, j’ai juste demandé si je pouvais me mettre à une place ou une autre et voilà. A midi, un des responsables m’a proposé de manger avec lui et d’autres. On a un peu parlé de moi, et de l’autisme, et quand la plupart des gens sont partis, un autre homme a rejoint la conversation.

Paul est aussi sur le spectre autistique. Échanger avec moi a été magique pour lui car je comprenais vraiment ce qu’il vit et ressent, même si nous n’avons pas la même expérience de l’autisme. Il m’a parlé d’une technique sur laquelle je veux me renseigner qui aide les personnes autistes à comprendre le sens des mots et concepts à travers une modélisation en argile – par exemple « changement » ou « temps ». Nous avons beaucoup échangés aux repas suivants et sur le trajet vers mon lieu de séminaire le samedi matin.
Continuez la lecture


Je suis partie en Écosse [1ere partie]

Backpackers unite!

Backpackers unite!

Cela faisait un moment que je voulais aller à Findhorn. Je comptais faire une semaine d’expérience mais, à ce moment-là, je ne me sentais pas capable de passer une semaine complète avec un groupe.
Du coup, j’ai regardé les séminaires qu’ils proposaient qui étaient plus courts. L’un d’eux a attiré mon attention : « Exploring reality – Living reality » – « Explorer la réalité – vivre la réalité ».
Ni le titre ni la description ne me disait vraiment de quoi il s’agissait mais l’idée me plaisait alors je me suis inscrite.
Continuez la lecture


Voyage à la Chapelle de la rue du Bac

Au n° 140 de la rue du Bac, à Paris, se trouve la Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse.

J’en ai entendu parlé pour la première fois en septembre, quand une amie m’a demandé « La prochaine fois que tu vas à Paris, tu me ramènerais une médaille ? »

Après une recherche rapide sur le web, j’ai trouvé sa situation – entre la Seine et les jardins du Luxembourg, en gros – et découvert son histoire.

J’apprends donc que Sœur Catherine, maintenant Sainte, a eu le privilège de voir la Vierge trois fois entre le 18 juillet 1830 et le mois de décembre 1830. La Vierge lui demande la fondation d’une confrérie d’enfants de Marie ainsi que la création d’une médaille – la fameuse Médaille Miraculeuse – qui seront réalisées par son confesseur une fois qu’il la croira.

J’ose me poser une question : la confrérie et la médaille auraient-elles été crées plus tôt si le message avait été reçu par un homme – un prêtre par exemple ?

Un peu agacée par la place réservée aux femmes dans la religion, je me décide quand-même à aller à la chapelle. Après tout, j’ai une commande à remplir et je ressentirais par moi-même le lieu.
Continuez la lecture


Voyage au Sacré Cœur

Une amie m’avait suggérée de lire l’histoire de cette basilique quand j’ai dit que j’avais eu le coup de foudre.
C’est vrai que l’histoire de sa construction est particulière : construite après la révolution, elle a été déclarée d’utilité publique pour que l’Église puisse acquérir les terrains. Elle est construite, semble-t’il, « pour expier les crimes des communards ». Pas très laïc tout ça.

Ça fait trois fois que je viens à Paris depuis juillet, et trois fois que j’y vais.
La première fois, les sœurs chantaient et ça m’a bouleversée.
La seconde fois, j’ai pris le temps de m’y asseoir et j’ai senti mon cœur s’ouvrir.
La troisième fois, j’avais prit mon carnet et j’ai reçu un beau cadeau.
Continuez la lecture