La rencontre des Vendredis Intellos

Depuis que j’ai lancé ce site, je n’y ai pas contribué, mais ça m’est arrivé par le passé – principalement sur le thème de l’autisme.
Les Vendredis Intellos est une association et un site qui parle de parentalité et d’éducation.
Les articles sont des commentaires de livres ou d’articles de presse principalement.

Chaque année depuis 3 ans – enfin, ce sera la 3ème – il y a une rencontre organisée, avec des conférences au programme.
Cette année, la rencontre se déplace à Toulouse, je vais donc y participer.
C’est pour moi une grande aventure : être au milieu de tout ce monde, me lever tôt, ne pas être chez moi – et en plus j’y vais sans mon amoureux. Je sais que je peux le faire, je sais que ça va bien se passer, et je suis ravie de faire cette aventure, en plus avec des amies.

Le thème est « Nouveaux regards sur l’enfant », la rencontre se tiendra les 25 et 26 octobre à l’école La Prairie à Toulouse.

Les conférences :
Samedi :
Conf’atelier « Nouveaux regards sur la relation parent-enfant: la parentalité positive », animée par Catherine Dumonteil-Kremer
Conf’atelier « L’éducation des filles et des garçons : comment la question du genre renouvelle notre regard sur l’enfant pour une approche plus égalitaire », animée par Anne-Charlotte Husson

Dimanche :
Conf’atelier « Nouveaux regards sur l’apprentissage et le développement de l’enfant : apport des sciences cognitives et émotionnelles », animée par Edouard Gentaz
Atelier d’échange « Dans le quotidien des parents : changer son regard sur l’enfant, sur son enfant », animée par Elisa Laporte

Vous trouverez toutes les informations pratiques ici

Si vous venez, n’hésitez pas à venir me faire un câlin – normalement, j’y serais avec une pancarte « câlin offert » …


Réconciliation avec mon corps

Je n’aime pas parler des situations non résolues, comme si nous en avions trop et que seules les réponses, solutions et transformations méritaient d’être partagées.

Cela fait 8 ans que j’expérimente cette situation ; 8 ans que je cultive la culpabilité, que je me bâts contre mon corps, que je cherche à guérir… 8 ans qu’une peur me tient compagnie, aussi.

Est ce que lâcher-prise est abandonner ? Je ne crois plus, enfin. Je suis prête à lâcher, à m’abandonner à la vie, à faire confiance.

Au lieu de perdre mon énergie à tout cela, je préfère suivre le conseil que m’a donné Gabby Bernstein:
« Connecte-toi plus à ton corps… Fais plus d’exercices… Transpire plus… Respire plus… »

C’est l’occasion de ré-apprivoiser mon corps qui me fuit, comme je l’ai fuis enfant.

Je suis désolée, mon corps.
S’il te plait pardonne-moi.
Je t’aime.
Merci.*

*Ho’oponopono


Princesse

« Bonjour Princesse ! » m’a salué ce monsieur de l’âge de mon père.

D’autres l’auraient peut être vu comme un cliché misogyne, je n’ai vu que sa tendresse.

Quand, plus tard, il m’a félicité de mes progrès en planche à voile, là aussi, je n’ai vu que son appréciation de mes efforts – et j’ai même été un peu fière.

Moi qui ne me sens pas concernée par les histoires de genre – je m’exprime en fonction de ma façon de me ressentir, en fluctuant du féminin au masculin sans arrière pensée – je veux bien être « une princesse de la Mine* ».
Ça sonne quand même sacrément bien, non ?

*La Mine est le nom d’une zone de planche à voile, là où je fais mes premiers bords


Au sujet des attentes

Nous avons des attentes envers nous-même, nous avons des attentes envers les autres et les autres expriment des attentes envers nous.
Il y a aussi les attentes que nous avons l’impression que les autres ont envers nous, mais je ne vais pas aborder cela.

Que ces attentes viennent de nous-même ou des autres, comment y répondre?

Il y a, il me semble, deux questions à considérer d’abord :
Ces attentes viennent-elles d’une peur ou d’un manque ?
Ces attentes sont-elles des envies profondes de nous-mêmes ou de la vie qui s’exprime à travers les autres ?

Ensuite, l’action ne sera pas la même si il s’agit d’une attente venant de nous-même ou venant d’une autre personne :

– Si ces attentes sont issues d’un manque ou d’une peur et viennent de moi-même: j’identifie le manque ou la peur et je travaille directement là-dessus.
– Si ces attentes sont issues d’un manque ou d’une peur et viennent d’une autre personne: je me rappelle que je ne suis pas là pour remplir les manques et rassurer les autres. Je me détache en douceur de cette attente – et je l’exprime à la personne si c’est possible, car cette discussion l’aidera peut être à prendre conscience de ses manques et peurs.

Si ces attentes viennent d’une envie profonde et viennent de moi-même: quand est-ce que je m’y mets? 😉
Si ces attentes sont issues d’une volonté plus grande exprimée à travers l’autre: il est peut être temps de prendre cette attente en compte et de la regarder comme quelque chose de positif et motivant.

Comment savoir si cette attente vient d’une volonté plus grande:
Revient-elle fréquemment et de la part de personnes différentes ?
Revient-elle dans mes lectures, inopinément?
Est-ce que je me sens à la fois attiré.e et à la fois avec une soudaine envie de fuir très loin?

La sensation de peur, de vouloir fuir, est naturelle: l’être humain aime – en général – continuer à fonctionner de la manière qu’il connaît, car cela rassure.
Chaque fois que je ressens cette dualité «attirance – fuite», je sais que je suis face à une expérience qui va m’amener à faire un grand pas dans la direction que Je (l’être expérimentant à travers mon corps-personnalité) souhaite.


Le stress de la rentré…

N’est pas une fatalité!

Bien souvent, il s’agit d’un manque de confiance: en soi, en son enfant, en l’instituteur/institutrice…
Votre mantra pour les prochains jours:

«Je fais confiance à l’Univers».

Et, surtout, pensez à respirer!

Voici des conseils donnés par une maman et institutrice de maternelle:

«D’abord faire confiance à l’enseignant-e, c’est son boulot (bien sûr, comme partout, il y a des cas …) et à son enfant (il se débrouillera très bien si son parent est persuadé qu’il est capable de le faire).
Ne pas partir sans dire au revoir.
C’est dur quand l’enfant pleure, mais il faut partir quand même le moment venu, en ayant rassuré et donné l’horaire où il sera cherché (même à un tout petit) et être à l’heure.
Perso, je ne prends pas l’enfant dans mes bras. Je préfère que le parent le pose par terre, les pieds au sol … moi je me mets à sa hauteur et je console, prend par l’épaule, contre moi … ancré au sol, tous les deux.
Parfois l’enfant hurle, se débat, il faut un peu le “contenir” pour qu’il reste dans la classe. C’est très dur pour les parents, mais ça ne dure jamais longtemps. Dans ces cas là, je propose aux parents d’appeler 1/2h plus tard, pour prendre des nouvelles (toute petite école, c’est moi qui décroche le tel – pas faisable partout).

L’école, c’est une mini communauté, avec des règles de vie. Pour certains enfants, c’est un changement énorme … On ne peut pas faire ce qu’on veut quand on veut, ni aller où on veut ; il faut partager, les jouets, la maitresse, l’atsem (l’aide) ; il faut attendre son tour … Pas facile, mais nécessaire. Des fois, les parents aussi ont du mal avec ça.

L’école c’est bruyant, oui, fatiguant, pour tout le monde. Parfois l’adulte doit hausser le ton pour se faire entendre … Perso, quand il y a trop de bruit je crie “stop” et tout le monde doit se figer en silence … quelques secondes de “statue”, et je propose de reprendre les activités  en faisant moins de bruit. Quand on lit une histoire, quand il y a trop de bavardages, je ferme le livre et j’attends que ça s’arrête. Pour certains enfants habitués au calme de la maison, ça peut faire peur, paniquer, tout ce bruit … C’est très compliqué à gérer.

Souvent un enfant ne racontera rien de sa journée, c’est normal. Il s’écroulera de fatigue sans manger, c’est normal. Il “piquera une crise” pour une broutille au retour de l’école, ce n’est pas un caprice (sur les caprices, très bon article là,  le paragraphe “une maman témoigne”, ça marche aussi pour l’école) et c’est normal.

En cas de soucis, aller en parler avec l’enseignant-e.
Il n’y a pas de questions idiotes, donc on les pose toutes.
Par contre, l’enseignant-e est un être humain avec une vie à l’extérieur … qui est aussi fatigué après une journée de classe, qui doit peut être vite rentrer à midi car tout le monde mange à la maison ou le soir à cause d’un rendez-vous, d’une réunion  …
Ne pas lui tomber dessus en début de matinée ou d’après midi (moment d’accueil des enfants) ; prendre 5 minutes au moment de la sortie ( ou le faire par téléphone en évitant au maximum d’appeler pendant la classe ) pour demander un rendez-vous en exposant rapidement le pourquoi (ça permettra à l’enseignant-e de préparer l’entretien) mais sans trop développer.

Ne pas projeter sur l’école de son enfant ses propres peurs, doutes, mauvaises expériences (c’est dur).
Oser entrer dans l’école (bon, dans certaines écoles on ne peut pas aller dans les classes, je trouve ça nul …)»

Et vous, comment gérez-vous la rentrée?
Quels sont vos astuces pour les parents inquiets?


Identité et individualité

Identité: ce à quoi nous nous identifions.
Exemple: mon corps, ma nationalité, ma religion, mon genre, mon orientation sexuelle, ma profession, ma classe sociale, mon handicap, mon nom, ma personnalité

L’âme – le corps / l’être métaphysique : une partie du tout et le tout dans cette partie.
L’individualité est la conscience d’être cet Être, expérimentant la vie pour l’instant dans un corps physique.

L’identité sépare : «je suis différent.e des autres», l’individualité trouve l’équilibre entre le «soi» expérimentateur et le «nous» unifiant.

Cultivons le bonheur et la gratitude

(Je participe au programme de 21 jours de méditation « expand your happiness », proposé par Deepak Chopra et Oprah Winfrey. Je comptais partager cet article avant le début du programme mais… Bref, je vous propose d’autres programmes dans les liens.)

Ces temps-ci sur Facebook, un défi très sympa circule: écrire 3 bonheurs pour lesquels nous avons de la gratitude pendant 5 jours.
Pour moi, il y a un lien clair entre gratitude – appréciation et bonheur: plus j’apprécie ce que je rencontre dans ma vie et plus je suis heureuse.

Il existe plein de «techniques» pour faire grandir notre bonheur:
– tenir un journal de gratitude dans lequel noter tous les soirs au moins 3 petits bonheurs,
– des applications sur les smartphones et des communautés en ligne,
– méditer – c’est prouvé scientifiquement! Plus nous vivons dans l’instant, plus nous pouvons être heureux.

Suggestions pour le journal:
écrire autant de petits bonheurs qui viennent (1 ou 10), transformer le négatif en positif, développer (ex. au lieu de «j’aime mon travail», expliquer quoi/pourquoi/etc.), écrire sur le moment – si possible, essayer de chercher toutes les petites choses – pas juste les évidentes …

Et mes suggestions :
– Abandonner ses opinions,
– Apprendre à voir les surprises de la vie,
– Développer l’Amour et la Confiance inconditionnel.le.s,
– Choisir chaque matin de vivre cette journée comme unique – et non pas comme une répétition de la veille,
– Regarder la nature avec les yeux d’un enfant émerveillé …

Voici une sélection de liens pour vous inspirer :

Pour les francophones:
«3 kiffs par jour» de Florence Servan-Shreiber
Le magazine Happinez
Gratitude & Compagnie
Le défi « Merci la vie » – Moment présent

Pour les anglophones:
MOOC «Science of happiness» – début le 9/09
8 semaines de méditation et d’exercices sur le bonheur proposées par le Chopra Center
Application et communauté «Happier»


Tou-te-s uniques

Côtoyer une personne « différente » ou être parent d’un enfant « différent » peut être l’occasion de se souvenir que nous sommes tou-te-s uniques – à un certain niveau.

Nous démarrons la vie avec un jeu de cartes entre les mains.
Ces cartes comprennent notre famille – et tout ce que cela implique sur un point émotionnel, énergétique, mental, physique ; nos difficultés, nos facilités, nos attachements (que nous gardons parfois d’une vie à l’autre), notre corps, notre personnalité (et ses multiples « pièces ») etc. …

Même si certaines de ces cartes sont les mêmes d’une personne à une autre, le jeu en son entier est unique pour chacun-e.

Nous sommes aussi unique dans le rythme de notre évolution, ce voyage de l’âme que nous sommes depuis la Source vers la Source.

Tout cela fait notre individualité.

Nous sommes pourtant aussi « identique » et « la même chose » parce que nous sommes tou-te-s aussi bien des parties de la Nature – du Divin, de l’Amour – que la Nature elle-même.

Tout un paradoxe !


Nomadisme

Il y a quelques mois, je n’arrivais pas à sortir seule de chez moi pour aller faire les courses à l’épicerie à côté sans me programmer trois jours à l’avance.
Aujourd’hui, je n’ai plus de boule au ventre quand j’y vais.

[Pour ce qui est de la conduite, c’est autre chose : mon cerveau n’est apparemment pas (encore) configuré pour gérer tous les stimuli nécessaires… (Gratitude infinie pour mes proches compréhensifs qui m’aident et m’accompagnent avec Amour)]

Pourtant, depuis l’enfance, j’ai toujours rêvé d’être nomade.
Déjà, parce que quand on transporte sa maison avec soi – une roulotte par exemple – on peut se reposer/dormir quand on en a besoin. En plus, on a ses affaires avec soi, donc tout ce dont on peut avoir besoin. Tout cela avait un côté rassurant – imaginé seulement, peut être.

Mais aussi, on découvre le monde. Et j’aimerais aller à la rencontre des êtres qui peuplent cette terre, découvrir des espaces naturels magnifiques, communier avec les esprits de la nature, apprendre d’autres cultures…

J’ai vécu 4 ans et demi en Grande-Bretagne (sans mes parents), j’ai visité l’ashram d’Osho à Poona avec mes parents, je suis allée deux fois voir Joao de Deus au Brézil (dont une fois sans mes parents avec un groupe), j’ai vu la Crète, la Corse et l’Espagne… mais j’ai envie de plus, d’autre chose.

D’un van équipé d’un matelas pour partir et dormir à l’improviste, d’un sac-à-dos et d’un billet de train pour aller en Bretagne (pour aller voir si les fées y vivent toujours), d’aller camper avec des ami.e.s (où vous voulez, faites-moi rêver!), d’aller prier dans des temples shinto au Japon – et de découvrir des onsen, de retourner en Inde et d’aller voir les tigres apprivoisés par des moines en Thaïlande…

L’Univers, si tu lis ça – je sais que oui – sache que je suis prête à accepter la non-sécurité du voyage – et que j’accepte que je ne peux pas tout prévoir dans mes affaires ou en dehors !
Tout ce que je demande, c’est d’être protégée physiquement et de découvrir la Vie.

Alors, on part quand ?