La femme sauvage – La personne sauvage

Une amie m’a envoyé un article (en anglais « Unleashing Wild Women and the Sacred Feminine to Transform the World« ) sur la libération de la femme sauvage.
L’article cite beaucoup «Femmes qui courent avec les loups» de Clarissa Pinkola Este, qu’une autre amie m’a conseillé de lire il y a longtemps.

Je connaissais déjà le concept – l’archétype – de la femme sauvage. Sauvage dans le sens de libre, libre d’être elle-même, de laisser sa nature profonde s’exprimer.

Le soucis, c’est que – comme chaque fois que je m’approche du sujet «féminin sacré» – il y a cette pensée en fond – parfois qui murmure, d’autres fois qui parle plus fort – qui me dit «mais je ne suis pas une femme. Je suis tellement plus que ça ! »

L’article ne parle pas uniquement des femmes, il parle de toute personne connectée à sa voix intérieure, sa guidance intérieure. Puis il revient à parler des femmes.
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Non-binarité de genre et spiritualité

Je sais depuis au moins l’age de 10 ans que je ne suis pas – pas toujours et pas tout à fait – une fille.
J’ai pu commencer à mettre un nom dessus vers 25 ou 27 ans – genderqueer* d’abord, en anglais, puis « non binaire ». Je me définis comme ayant une identité de genre fluide (c’est à dire qui fluctue).
Je commence depuis peu à vraiment l’exprimer – ne plus me corriger quand j’écris ou je parle de moi au masculin, l’afficher dans ma bio sur les réseaux sociaux, porter un binder** et des vêtements « d’homme ».
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Activisme menstruel et identité(s) de genre

Peut-on être activiste spirituel.le et faire évoluer la vision du féminin dans le milieu du féminin sacré et du « period activism » (activisme des règles)?
Toutes les personnes ayant leurs règles ne sont pas des femmes, en tant qu’identité de genre, et toutes les femmes n’ont pas leurs règles.

Je suis de genre fluide, j’ai mes règles, je suis très spirituel.le et en contact avec mon féminin et mon masculin.
Quand vous parlez de « femme », vous ne parlez pas de moi.

Est-ce que cette réflexion et cette inclusion sont possible dans ce mouvement?
Peut-on associer la réflexion sur le genre (très/trop souvent binaire) à ce mouvement spirituel?
Tous les êtres ont du féminin et du masculin, sommes-nous obligé.e.s de continuer à diviser?

Je me questionne. J’ai envie de rendre ce mouvement inclusif mais je ne sais comment faire.
Cela passe, il me semble, par le langage.
Associer systématiquement « règles » et « femmes » est limitateur et rejetant d’une partie des personnes menstruant mais ne s’identifiant pas à « femme ».
Peut-être nous pourrions dire « les personnes menstruant »? Oui, c’est plus lourd que « les femmes » mais c’est inclusif.

Et vous, vous en pensez quoi?