À la rencontre de… C.

escarpins et pelucheJ’ai rencontré C. sur twitter.
Elle avait un mari, une fille, un blog, une vie classique de maman. Mais des fois, ça n’allait pas fort avec son mari, comme dans tous les couples me direz-vous. Et puis E., sa deuxième fille, est née – dans leur voiture, sur le parking de l’hôpital, une jolie histoire.
Et puis ça n’allait plus du tout… C. a voulu mourir, puis elle a choisit de vivre.
C se bat contre l’anorexie, contre les traumatisme de violences conjugales, contre les souvenirs gris et même noirs….
Et C. vit. C. souris même, et elle danse et elle est une chouette maman – avec ses hauts et ses bas comme toutes les mamans. C. écrit aussi – magnifiquement bien – la psychiatrie, sa renaissance et sa reconstruction sur son blog « Les pointillés ».
Mais surtout, C. vit. Et je l’admire pour ça.

Merci, C., d’avoir accepter de répondre à mes trois questions.
Je voudrais que tu me dise ce que ces mots représentent, pour toi :
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À la rencontre de… Ambre

Jeune femme à la tasse de thé, aquarelle

Jeune femme à la tasse de thé, aquarelle

Ambre est une féelfe, poétique, fragile et forte à la fois, sensible, créative.
Femme, maman, écrivaine, photographe, dessinatrice, avec un corps qui s’exprime un peu trop violemment parfois (souvent).
Pour la découvrir et se laisser transporté-e dans son univers magique, c’est par ici : Il suffit d’un mot.

Merci jolie fée d’avoir accepter de répondre à mes questions.
J’aimerais savoir ce que tu mets dans ces mots, ce qu’ils t’inspirent :
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À la rencontre de… Elvire

Elvire SépiaElvire n’est pas que la maman du petit prince.
Elle est une femme courageuse, qui avance pour elle et sa famille. Elle mets ses ressources et son talent au service des familles d’enfants autistes, mais elle ose aussi dire sa réalité, le tout avec une grande sensibilité.
Vous pouvez la lire ici : Le petit prince a dit.

Merci Elvire d’avoir accepter de répondre à mes questions.
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À la rencontre de… Béatrice

Chevaux de Prezwalski sur le Causse Méjean

Chevaux de Prezwalski sur le Causse Méjean

Béatrice, alias Mme Déjanté, est une femme formidable. Elle fait partie de mes « wonder-women » d’ailleurs.
Je sais qu’elle ne se voit pas comme ça, mais c’est justement de voir ses « faiblesses » qui, pour moi, met encore plus en lumière sa force.
Béatrice est une femme, une amoureuse, une maman de « famille nombreuse », la marraine et créatrice des Vendredis Intellos – « Avec ou sans mômes, tu n’as pas perdue tes neurones », une grande sensible qui mène une vie bien remplie. Une femme qui apprivoise sa sensibilité et qui apporte la bienveillance aux personnes proches d’elle.

Merci Béatrice  de nous  dévoiler un peu ta vision de la vie et du monde.
J’aimerais savoir ce que ces mots représentent et veulent dire, pour toi :
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Besoin de validation de notre existence

C’est assez curieux : on revendique le droit à l’individualité mais on a toujours besoin que « les autres » valident notre existence, notre identité, notre valeur…

Et nous voulons que ce soit certaines personnes, celles que nous voyons comme cool, attirantes, ayant un boulot chouette et des centres d’intérêts « plus intéressants que les nôtres ».

Parce que c’est ça, le problème : nous ne voulons pas simplement exister pour nous-même mais exister pour des personnes que nous voyons comme « mieux » que nous.

Nous nous comparons, nous nous rabaissons, nous hiérarchisons les personnes et les personnalités, nous émettons des jugements de valeur « plus/moins » …

Alors qu’en réalité, nous ne pouvons pas nous comparer, nous sommes fondamentalement différent-e-s. Nous avons nos expériences, nos conditionnements, notre identité et nos facettes … Tout cela forme une personne unique.

La seule solution que je connaisse est de m’aimer moi-même pleinement et inconditionnellement *comme je suis*.

Je ne dis pas que c’est facile à faire, nous avons l’habitude de nous comparer et de nous juger – nous-même et les autres.
Mais ça s’apprend, ça peut se mettre en place.

Quand est-ce que vous vous êtes dis « je t’aime » en vous regardant dans le miroir pour la dernière fois ?
Quand est-ce que vous avez tout arrêté pour prendre le temps de vous exprimer toute l’appréciation – inconditionnelle – que vous avez pour vous-même ?
Ce n’est pas de l’égocentrisme, c’est vital. Si vous ne vous nourrissez pas, qui va le faire et comment pensez-vous pouvoir soutenir les autres ?

Si j’en parle, c’est parce que je m’oublie trop souvent, j’attends trop souvent des autres une validation que je suis la seule personne à pouvoir me donner…


Journée de sensibilisation à l’autisme 2015

Cette année encore, je ne serais pas en bleu, tout comme en 2014.

Cette année, je serais en rouge pour soutenir le mouvement « Walk in red » (marcher en rouge) créer par des personnes autistes.
Un de leurs slogan est « Love not fear » – « amour, pas peur » – je ne peux qu’adhérer.

J’aimerais que les associations qui veulent aider les personnes autistes s’intéressent aux autistes, à tou.te.s les personnes sur ce spectre, et pas juste à ce que disent certains médecins neurotypiques qui n’ont aucune idée de ce que l’on vit.
J’aimerais qu’elles prennent le temps d’écouter ce que chacun.e a à exprimer – par mots, comportements, écrits – pour savoir réellement ce que nous vivons et ce dont nous avons envie et besoin.
J’aimerais que les associations validistes ne soient plus les plus connues et financées.
J’aimerais que certains parents arrêtent de vouloir nous dresser comme des animaux pour que nous soyons « normaux » et que nous ne les embarrassions pas ni ne leur demandons de revoir leur façon de regarder la vie. (Je remercie mes parents qui ne sont pas comme ça)

Validiste, ça veut dire que la norme définie est d’être valide, donc toute personne étant handicapée ou neuroatypique (= ayant un fonctionnement neurologique différent de la « majorité ») est vue comme diminuée, différente, que l’on doit guérir ou réparer.
La société est validiste et c’est une de ses faiblesses.
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« Le voyage de Lisa » de Moon E. Weiss

Moon est une femme talentueuse, rêveuse et sensible. Et mon amie, aussi.
J’ai eu la chance de faire partie des personnes qui ont relu sa nouvelle.

La chance, parce que ce livre est magnifique.
Le monde est fantasmagorique, les personnages touchants et attachants, l’histoire poétique.
Les illustrations de Weinissa rendent vraiment bien l’atmosphère de cette nouvelle.

Lisa tombe sous le charme de Nils et de sa chanson, et quitte tout pour le suivre lors de sa tournée afin de pouvoir en comprendre les paroles.
Sur sa route, elle va visiter des endroits oniriques et rencontrer des personnages particuliers – pas tous bienveillants.

Je ne vous en dirais pas plus, je vous recommande simplement de prendre le temps de partir à l’aventure avec Lisa.
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La compassion envers soi pour ne pas s’oublier

Voici le sixième article, qui aborde un thème dont je parle souvent…

J’aurais mis ce thème en premier, mais dans le cours il n’arrive qu’en 7eme semaine, les 4 premières ayant été réservées aux thèmes liés aux relations interpersonnelles. (La pratique de la pleine conscience était en 6eme semaine).

La compassion envers soi – aussi appelée auto-compassion – est un thème développé par Kristin Neff.
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Sur les touchers vaginaux pratiqués sans consentement

Saviez-vous que pendant une intervention sous anesthésie générale, un.e/des étudiant.e.s pouvaient s’exercer sur vous pour des touchers vaginaux (et rectaux)?
Et personne ne vous le dira….

Béatrice KAMMERER, présidente et fondatrice de l’association d’éducation populaire Les Vendredis Intellos – que j’adore et admire, a lancé avec d’autres une pétition pour faire évoluer cette pratique qui, pour moi, manque totalement de respect envers le/a patient.e.

Vous trouverez le texte sur le site des Vendredis Intellos: Plus jamais de toucher vaginal sur patientes endormies sans consentement préalable.

Merci Béa et tou.te.s celleux mobilisé.e.s <3

La pétition se trouve ici: Non aux touchers vaginaux non consentis !


Lancement de la Communauté de la Compassion

Ça fait quelques temps que je travaille sur ce projet, entrecoupé d’une longue pause pendant le cours que j’ai suivi et les fêtes de fin d’année.

Je suis parfois sollicité.e sur twitter pour donner mon avis ou apporter un éclairage sur certaines situations, et je donne aussi parfois mon avis sans être sollicité.e.

J’aime beaucoup les discussions qui en résultent, mais le format de twitter n’est vraiment pas pratique – être limité à 140 caractères pour écrire un message peut être frustrant…

J’ai donc commencé par créer un groupe privé sur facebook pour nous retrouver et échanger, mais le risque de changement de confidentialité a gêné certain.e.s.

Alors, je me suis lancé.e…

J’ai le plaisir de vous annoncer que « la Communauté de la Compassion » est ouverte.

Cette communauté est un lieu d’échange et de partage sur des thèmes divers – principalement liés à la compassion, la bienveillance, l’amour de soi et la découverte intérieure.
Étant accessible uniquement sur inscription, elle se veut un lieu sécurisant, cocon, où s’encourager et avancer ensemble.

Si ces thèmes vous parlent, n’hésitez pas à nous rejoindre.bannière S2 log-in copie