Les relations humaines et le bonheur

Voici le 2eme article de la série sur « les sciences du bonheur », si vous avez raté le 1er: « Les sciences du bonheur ».

Des études montrent que plus les gens sont seuls, moins ils vont bien – et que la souffrance « sociale » active la même zone du cerveau que la souffrance physique.
Cependant, avoir des relations peut aussi être stressant que ce soit une relation amoureuse, être parent, ou une amitié.

Nous avons besoin de relations mais ce n’est pas toujours inné. Nous pouvons travailler sur notre communication verbale par exemple, notre capacité à écouter, notre façon de montrer à l’autre qu’il compte – une main posée sur l’épaule de l’autre peut suffire.

Notre type d’attachement influe aussi, mais nous pouvons le modifier – il existe des thérapies spécialisées dans ce domaine.
Regardons de plus près comment nous fonctionnons…
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Les sciences du bonheur

Voici, comme annoncée, ma série pour partager avec vous un apperçu du cours que j’ai suivi pendant l’automne.

J’ai suivi un cours en ligne, pendant 10 semaines, sur les sciences du bonheur.
Ce cours, proposé par le Greater Good Science Center de l’université de Californie (Berkeley), avait pour buts, entre autre :
– de présenter les avancées scientifiques dans le domaine du bonheur et des émotions positives
– de faire essayer aux étudiant.e.s des pratiques qui permettent de cultiver le bonheur
– d’amener les étudiant.e.s à réfléchir sur leur propre bonheur et sur la manière de le cultiver,
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Je ne me bats pas, je cultive en moi

Dans l’article « Les mots ont un pouvoir qui peut limiter« , je disais ne pas être dans le combat.
Je l’ai été, je ne le suis plus.

Je suis dans la découverte de moi-même et de toutes les parties de moi pour les unifier.
Depuis que j’ai arrêté de me battre avec l’extérieur et que je m’explore et m’unifie à l’intérieur, ma relation avec le monde et la relation du monde avec moi ont totalement changé.

J’expérimente que « ma relation à moi-même influence ma relation au monde et la relation du monde à moi-même ; et ma relation au monde, et du monde à moi-même, représente ma relation à moi-même ».

Je cultive en moi ce que je souhaite apporter au monde et je me traite de la façon dont j’aimerais que le monde le fasse.
Et quand ça n’arrive pas à l’extérieur? Je ne le prends pas pour moi.

Je ne suis plus en réaction, je suis dans la création.

Les mots ont un pouvoir qui peut limiter

J’ai eu la mauvaise idée d’exprimer ma difficulté à me sentir concerné par le terme « féminisme » sur twitter, pour plusieurs raisons – pas les idées en elles-mêmes, juste le terme.
Je me suis trouvée face à une grande incompréhension – heureusement, seulement cela et pas d’agressivité, merci.

Pourquoi le mot « féminisme » ne me parle pas ? Je ne suis pas dans le combat, je ne comprend rien aux genres et je ne me sens pas concerné : je suis un être divin – plutôt androgyne – qui expérimente un corps physique qui s’avère être femelle (je ne parle évidement que de/pour moi, je sais que d’autres ont besoin de ces termes pour exprimer et expérimenter). Et le mot lui-même se limite, limite ce qu’il représente.

Les mots ont une histoire et un pouvoir. « Féminisme » parle du [combat] des [femmes] (initialement blanches, cisgenres, hétérosexuelles), par exemple. Il ne parle pas d’unification de tous les êtres humains. Il parle bien de son histoire, puisque le féminisme a commencé ainsi.
Aujourd’hui, le féminisme semble – si j’ai bien compris, je ne suis pas spécialiste – s’ouvrir au [combat] pour tous. Peut être que, puisque le combat change, le mot pourrait changer aussi pour refléter ce changement ?

« Combat » est un autre mot puissant : il parle de violence, de batailles, de morts etc. Souvenez-vous en quand vous l’utiliserez. La vie répond à l’énergie qu’on émet…


Le stress de la rentré…

N’est pas une fatalité!

Bien souvent, il s’agit d’un manque de confiance: en soi, en son enfant, en l’instituteur/institutrice…
Votre mantra pour les prochains jours:

«Je fais confiance à l’Univers».

Et, surtout, pensez à respirer!

Voici des conseils donnés par une maman et institutrice de maternelle:

«D’abord faire confiance à l’enseignant-e, c’est son boulot (bien sûr, comme partout, il y a des cas …) et à son enfant (il se débrouillera très bien si son parent est persuadé qu’il est capable de le faire).
Ne pas partir sans dire au revoir.
C’est dur quand l’enfant pleure, mais il faut partir quand même le moment venu, en ayant rassuré et donné l’horaire où il sera cherché (même à un tout petit) et être à l’heure.
Perso, je ne prends pas l’enfant dans mes bras. Je préfère que le parent le pose par terre, les pieds au sol … moi je me mets à sa hauteur et je console, prend par l’épaule, contre moi … ancré au sol, tous les deux.
Parfois l’enfant hurle, se débat, il faut un peu le “contenir” pour qu’il reste dans la classe. C’est très dur pour les parents, mais ça ne dure jamais longtemps. Dans ces cas là, je propose aux parents d’appeler 1/2h plus tard, pour prendre des nouvelles (toute petite école, c’est moi qui décroche le tel – pas faisable partout).

L’école, c’est une mini communauté, avec des règles de vie. Pour certains enfants, c’est un changement énorme … On ne peut pas faire ce qu’on veut quand on veut, ni aller où on veut ; il faut partager, les jouets, la maitresse, l’atsem (l’aide) ; il faut attendre son tour … Pas facile, mais nécessaire. Des fois, les parents aussi ont du mal avec ça.

L’école c’est bruyant, oui, fatiguant, pour tout le monde. Parfois l’adulte doit hausser le ton pour se faire entendre … Perso, quand il y a trop de bruit je crie “stop” et tout le monde doit se figer en silence … quelques secondes de “statue”, et je propose de reprendre les activités  en faisant moins de bruit. Quand on lit une histoire, quand il y a trop de bavardages, je ferme le livre et j’attends que ça s’arrête. Pour certains enfants habitués au calme de la maison, ça peut faire peur, paniquer, tout ce bruit … C’est très compliqué à gérer.

Souvent un enfant ne racontera rien de sa journée, c’est normal. Il s’écroulera de fatigue sans manger, c’est normal. Il “piquera une crise” pour une broutille au retour de l’école, ce n’est pas un caprice (sur les caprices, très bon article là,  le paragraphe “une maman témoigne”, ça marche aussi pour l’école) et c’est normal.

En cas de soucis, aller en parler avec l’enseignant-e.
Il n’y a pas de questions idiotes, donc on les pose toutes.
Par contre, l’enseignant-e est un être humain avec une vie à l’extérieur … qui est aussi fatigué après une journée de classe, qui doit peut être vite rentrer à midi car tout le monde mange à la maison ou le soir à cause d’un rendez-vous, d’une réunion  …
Ne pas lui tomber dessus en début de matinée ou d’après midi (moment d’accueil des enfants) ; prendre 5 minutes au moment de la sortie ( ou le faire par téléphone en évitant au maximum d’appeler pendant la classe ) pour demander un rendez-vous en exposant rapidement le pourquoi (ça permettra à l’enseignant-e de préparer l’entretien) mais sans trop développer.

Ne pas projeter sur l’école de son enfant ses propres peurs, doutes, mauvaises expériences (c’est dur).
Oser entrer dans l’école (bon, dans certaines écoles on ne peut pas aller dans les classes, je trouve ça nul …)»

Et vous, comment gérez-vous la rentrée?
Quels sont vos astuces pour les parents inquiets?


Activiste

« Souvent, l’activisme est basé sur ce contre quoi nous sommes, ce que nous n’aimons pas, ce que nous ne voulons pas. Et pourtant nous manifestons (NDT : dans le sens « attirons ») ce sur quoi nous nous focalisons. Et donc nous manifestons (« attirons ») ce que nous ne voulons pas, ce que nous n’aimons pas, ce que nous voulons changer. Alors, pour moi, l’activisme est à propos d’une pratique spirituelle comme façon de vivre »
Julia Butterfly Hill, activiste ayant sauvé de l’industrie du bois une zone de forêt. (DVD « The Taoist and the Activist » – Benjamin Tong)

Trop souvent l’activisme est une tentative de forcer le monde à évoluer au rythme que nous avons choisi pour lui.
Cela ne marche pas.
Chaque être sur cette planète a sa propre évolution à vivre, a son rythme.

Personne ne peut forcer personne à évoluer plus vite.

Je partage mon évolution parce que je sais, pour l’avoir vécu avec d’autres, que mon témoignage peut inspirer, éclairer, encourager …
Je n’ai pas la prétention de penser que je peux faire évoluer l’autre.
Je ne peux que l’aimer inconditionnellement – et du coup l’accepter tout aussi inconditionnellement – pendant qu’il fait son propre chemin d’évolution.


Je suis autiste

Cela affecte mes capacités à gérer les relations humaines.
Ça ne se voit pas, c’est vrai, car je suis douée pour créer des relations ou avoir des moments de connections profondes avec les êtres.
Cependant, je ne suis pas douée pour maintenir les relations, penser à prendre des nouvelles, parler de thèmes « de tous les jours ».
En particulier, les thèmes du travail et des enfants me sont inconnus car ils ne font pas partie de mon expérience, et je me sens très vite dépassée par ces conversations.
Par contre, si vous voulez parler de développement personnel et de spiritualité, je suis votre humain !

Je sais que ce que je viens d’écrire peut amener des pensées de type « elle peut faire des efforts ».
Je voudrais rappeler que « jugements + critiques + comparaisons = attaques envers et de soi-même ». Ce n’est pas moi que vous critiquez ou jugez, c’est vous-même.

Ce que vous voyez en moi est un miroir de ce que vous avez en vous.

J’ai fait le choix d’apprendre à apprécier mes capacités, à aimer sans condition l’être merveilleux que je suis et à apprivoiser mes spécificités.

Je n’ai aucun problème, aujourd’hui, avec mon incapacité à avoir des relations sociales classiques.
Ma solitude m’apporte énormément.
J’aime aussi partager et échanger, mais je ne sais pas faire le premier pas et, visiblement, je ne suis pas en train de l’apprendre. Peut-être que cela ne fait pas partie de mon programme d’apprentissage dans cette vie, et cela me va.
Tout me va.

Cependant, si vous ressentez l’envie ou le besoin de me parler et d’échanger avec moi, n’hésitez pas.


L’abondance

L’abondance, c’est
Les amis qui nous reçoivent, nous hébergent, et nous donnent des confitures faites maison,
Le restaurateur qui nous donne les chocolats pour « à emporter » alors qu’on a mangé sur place,
Le maraîcher qui nous fait goûter des fruits délicieux et nous fait cadeau des centimes après la dizaine,
Les voisins qui nous donnent des poches de fruits,
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