Oser (m’)écrire

Régulièrement, quelqu’un me dit que ce serait bien si je racontais mon parcours, si je racontais l’autisme surtout.
Et j’essaye.
Je ne peux pas parler que de l’autisme parce que c’est aussi ce qui, pour moi, a favorisé mon intérêt – ma passion ? – pour la spiritualité au sens large et le développement personnel.
C’est d’être enfermé-e en moi, me sentir coupé-e du monde extérieur, qui m’a amené à regarder en moi, à chercher en moi un apaisement que je n’arrivais pas à trouver.
Ce sont les crises violentes et les émotions que je ne savais pas dire et qui débordaient qui m’ont amené sur ce chemin.
Ce sont les êtres de la nature que je percevais, aussi.

Mais j’ai tellement de mal.
Je sais synthétiser, raconter quelques points de ma vie, mais de loin, comme si je racontais en résumé la vie de quelqu’un d’autre.
J’ai peur de me noyer dans mes souvenirs douloureux, j’ai honte de ce que j’ai fait que je ne contrôlais pas – parce que c’était la souffrance qui me contrôlait, parce que j’avais abandonné le contrôle ; j’aimerais dire aux autres que tout s’arrange et que la souffrance s’arrête un jour.
Et elle s’arrête, c’est possible. Il n’y a que la douleur parfois, mais je ne m’y noie – presque – plus dedans.

Et puis ma mère m’a rappelé que lire la souffrance des autres nous aide aussi à supporter la notre, à la traverser.
Et que je ne peux pas raconter un bout du chemin sans raconter ce qui s’est passé avant, ce que j’ai traversé pour en arriver là.

Alors j’écris. Quelques pages, un résumé de ma vie, puis j’y reviens, encore.
Peut être qu’un jour il y aura plus de quelques pages décousues.
J’aimerais bien.
(Et j’y ajouterais les messages perchés de mon âme. Parce que c’est moi, aussi.)


Un sevrage tout en douceur

C’est article n’est que le témoignage de mon expérience. Si vous prenez un traitement, consultez votre médecin.

Je prenais de l’effexor depuis plus de 9 ans, et depuis plusieurs années à la dose minimale.
J’avais déjà essayé de l’arrêter, avec l’accord de mon médecin, mais la technique «un jour sur deux» était un peu violente pour moi – ou alors je n’étais pas prête.
J’avais lu sur internet que le sevrage de l’effexor pouvait être violent, et que les symptômes de manque duraient longtemps.
J’ai eu des symptômes de manque digne d’une personne prenant des drogues dures quand j’avais essayé de l’arrêter la première fois.
Cette fois-ci, ça s’est très bien passé.
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Pourquoi et comment cultiver le bonheur ?

Une question importante!

Le bonheur est déterminé par ~50% génétiques, ~10% circonstances de la vie, ~40% activités intentionnelles.

Nous avons donc cette marge de 40% sur laquelle nous pouvons influer.
Mais pourquoi cultiver le bonheur ?
Concrètement, quels sont les avantages à être heureux ?
– une vie plus longue et en meilleure santé
– des relations – amoureuses, familiales, amicale, de travail – qui vont mieux
– des communautés en meilleure santé – sur les plans physique, social, psychologique
– plus d’innovation au travail
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La gratitude pour nourrir son bonheur

Un thème simple mais important pour ce septième article…

La gratitude est : « Le sentiment de révérence pour les choses qui nous sont données. » (Emmons, 2007)

La gratitude comporte deux éléments :
1. l’affirmation du bon – bonnes choses, cadeaux, personnes, la vie est agréable (sans être parfaite)
2. les remerciements – nous reconnaissons que la source de ce bon vient de l’extérieur (autre personne, force divine, société…)

Plusieurs études montrent un lien entre un état d’esprit reconnaissant et le bonheur ainsi que le bien-être, mais pourquoi ?

Phil Watkins – un chercheur de l’université Eastern Washington – l’explique dans son livre (Gratitude and the good life, 2014) : la gratitude augmente le bonheur parce qu’elle augmente la fréquence et l’amplitude des moments positifs, des « bonnes » émotions.
Les personnes reconnaissantes savourent vraiment les expériences positives, remarquent plus facilement les événements positifs – même les petites choses quotidiennes.
De plus, les personnes avec cet état d’esprit prennent plus le temps de savourer les bons souvenirs, ce qui crée un système de pensées plus positif à son tour.

Hors, plus nous sommes heureux, mieux nous allons, plus vite nous nous remettons de traumatismes et de maladies, plus nous avons une vie riche…
De plus, être reconnaissants pour les petites bonnes choses du quotidien permet de ne pas s’habituer – la capacité d’habituation étant un frein au bonheur.

Comment cultiver cet état d’esprit? En prenant le temps de noter – à la fréquence qui nous convient – nos petits bonheurs, même les plus simples.

Mardi prochain nous verrons « Pourquoi et comment cultiver le bonheur ».


[Interview] Guillaume – les Châmes

Guérison Quantique

Guérison Quantique

Je l’ai découvert sur twitter et le mélange de chats et de spiritualité m’a attiré.
Il poste souvent des messages d’amour et inspirants qui me plaisent beaucoup.
J’ai eu envie d’en savoir plus sur celui qui se cache derrière ces Châmes.

Sur leur site, les Châmes sont présentés ainsi :

« Un Châme est une âme de chat, un être dont l’existence continue après la vie terrestre.
C’est un Ange Gardien dont la mission est de vous protéger et vous connecter à votre nature spirituelle. »

Les Châmes sont poétiques, spirituels, inspirants…
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La compassion envers soi pour ne pas s’oublier

Voici le sixième article, qui aborde un thème dont je parle souvent…

J’aurais mis ce thème en premier, mais dans le cours il n’arrive qu’en 7eme semaine, les 4 premières ayant été réservées aux thèmes liés aux relations interpersonnelles. (La pratique de la pleine conscience était en 6eme semaine).

La compassion envers soi – aussi appelée auto-compassion – est un thème développé par Kristin Neff.
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La pleine conscience et le bonheur

Voici le cinquième article de cette série…

Quel est le lien entre « être dans le moment » et être heureux ?
Des études montrent que, quand notre esprit « se promène », nous sommes moins heureux, même si nous pensons à des choses agréables !

Cette capacité qu’a notre esprit à « se promener » est importante pour raisonner, planifier et apprendre. Cependant, c’est aussi une fuite de ce que nous vivons – agréable ou non.

Pourtant, développer la pleine conscience ne veut pas dire arrêter de penser.
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10 ans déjà…

C’était début février, je venais de passer un mois à essayer d’étudier et passer mes examens – j’étais en troisième année de licence dans une université anglaise – malgré les crises d’angoisse quasi-permanentes.
J’ai réussit mes examens, d’ailleurs.
Je suis rentrée pendant la semaine de vacance entre les semestres, ce que je ne faisais jamais.
Et puis, je n’ai pas pût repartir. La souffrance était trop grande et je ne savais pas comment la dire.
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Le pardon est bon pour la santé

Le quatrième article de cette série aborde un thème parfois sensible…

Cette semaine-là, le thème de la coopération était aussi abordé.
Les études chez les primates ainsi que chez les humains montrent que nous sommes physiologiquement et psychologiquement conçus pour coopérer – plutôt que d’être en compétition.
Les excuses et le pardon sont importants si nous souhaitons développer la coopération.

Je ne parle pas de situations traumatisantes, bien que le pardon fasse partie du processus pour s’en remettre d’après ce que j’ai lu sur le sujet.
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Gentillesse et compassion pour créer du bonheur

Voici le troisième article de la série « Les sciences du bonheur ».

Qu’est ce que la compassion ?
« Le ressenti qui apparaît quand on est témoin de la souffrance d’autrui et qu’on veut aider à atténuer cette souffrance ».
C’est un peu l’étape au-dessus de l’empathie : non seulement je vois, comprends et peut-être même ressens les émotions de l’autre, mais en plus je veux l’aider.
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