Questionnements sur mon mode de vie

Hier soir, quelqu’un m’a dit m’admirer pour ma volonté et ma motivation à avoir une vie plus écologique.

Peut-être que je suis très exigeante envers moi-même, peut-être que je suis perfectionniste (et extrémiste?) mais je ne vois pas ce qu’il y a d’admirable dans mon mode de vie et, surtout, je trouve que je ne fais pas assez.
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À la rencontre de… C.

escarpins et pelucheJ’ai rencontré C. sur twitter.
Elle avait un mari, une fille, un blog, une vie classique de maman. Mais des fois, ça n’allait pas fort avec son mari, comme dans tous les couples me direz-vous. Et puis E., sa deuxième fille, est née – dans leur voiture, sur le parking de l’hôpital, une jolie histoire.
Et puis ça n’allait plus du tout… C. a voulu mourir, puis elle a choisit de vivre.
C se bat contre l’anorexie, contre les traumatisme de violences conjugales, contre les souvenirs gris et même noirs….
Et C. vit. C. souris même, et elle danse et elle est une chouette maman – avec ses hauts et ses bas comme toutes les mamans. C. écrit aussi – magnifiquement bien – la psychiatrie, sa renaissance et sa reconstruction sur son blog « Les pointillés ».
Mais surtout, C. vit. Et je l’admire pour ça.

Merci, C., d’avoir accepter de répondre à mes trois questions.
Je voudrais que tu me dise ce que ces mots représentent, pour toi :
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À la rencontre de… Ambre

Jeune femme à la tasse de thé, aquarelle

Jeune femme à la tasse de thé, aquarelle

Ambre est une féelfe, poétique, fragile et forte à la fois, sensible, créative.
Femme, maman, écrivaine, photographe, dessinatrice, avec un corps qui s’exprime un peu trop violemment parfois (souvent).
Pour la découvrir et se laisser transporté-e dans son univers magique, c’est par ici : Il suffit d’un mot.

Merci jolie fée d’avoir accepter de répondre à mes questions.
J’aimerais savoir ce que tu mets dans ces mots, ce qu’ils t’inspirent :
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Je suis partie en Écosse [2eme partie]

Si vous avez raté la première partie, elle est ici « Je suis partie en Écosse [1ère partie]« 

Habituellement, quand je suis quelque part où je ne connais personne, le moment des repas est très stressant pour moi. Je ne sais pas où me mettre, je me demande ce que les gens pensent… Là, non, dès le petit-déjeuner, j’ai juste demandé si je pouvais me mettre à une place ou une autre et voilà. A midi, un des responsables m’a proposé de manger avec lui et d’autres. On a un peu parlé de moi, et de l’autisme, et quand la plupart des gens sont partis, un autre homme a rejoint la conversation.

Paul est aussi sur le spectre autistique. Échanger avec moi a été magique pour lui car je comprenais vraiment ce qu’il vit et ressent, même si nous n’avons pas la même expérience de l’autisme. Il m’a parlé d’une technique sur laquelle je veux me renseigner qui aide les personnes autistes à comprendre le sens des mots et concepts à travers une modélisation en argile – par exemple « changement » ou « temps ». Nous avons beaucoup échangés aux repas suivants et sur le trajet vers mon lieu de séminaire le samedi matin.
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Je suis partie en Écosse [1ere partie]

Backpackers unite!

Backpackers unite!

Cela faisait un moment que je voulais aller à Findhorn. Je comptais faire une semaine d’expérience mais, à ce moment-là, je ne me sentais pas capable de passer une semaine complète avec un groupe.
Du coup, j’ai regardé les séminaires qu’ils proposaient qui étaient plus courts. L’un d’eux a attiré mon attention : « Exploring reality – Living reality » – « Explorer la réalité – vivre la réalité ».
Ni le titre ni la description ne me disait vraiment de quoi il s’agissait mais l’idée me plaisait alors je me suis inscrite.
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À la rencontre de… Elvire

Elvire SépiaElvire n’est pas que la maman du petit prince.
Elle est une femme courageuse, qui avance pour elle et sa famille. Elle mets ses ressources et son talent au service des familles d’enfants autistes, mais elle ose aussi dire sa réalité, le tout avec une grande sensibilité.
Vous pouvez la lire ici : Le petit prince a dit.

Merci Elvire d’avoir accepter de répondre à mes questions.
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À la rencontre de… Béatrice

Chevaux de Prezwalski sur le Causse Méjean

Chevaux de Prezwalski sur le Causse Méjean

Béatrice, alias Mme Déjanté, est une femme formidable. Elle fait partie de mes « wonder-women » d’ailleurs.
Je sais qu’elle ne se voit pas comme ça, mais c’est justement de voir ses « faiblesses » qui, pour moi, met encore plus en lumière sa force.
Béatrice est une femme, une amoureuse, une maman de « famille nombreuse », la marraine et créatrice des Vendredis Intellos – « Avec ou sans mômes, tu n’as pas perdue tes neurones », une grande sensible qui mène une vie bien remplie. Une femme qui apprivoise sa sensibilité et qui apporte la bienveillance aux personnes proches d’elle.

Merci Béatrice  de nous  dévoiler un peu ta vision de la vie et du monde.
J’aimerais savoir ce que ces mots représentent et veulent dire, pour toi :
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Un joli challenge de la Fabrique à Bonheurs

Je ne sais plus comment j’ai découvert la Fabrique à Bonheurs. Sûrement parce que j’ai vu sur l’un des réseaux sociaux une de leurs citations. Je les trouve très inspirantes.

La Fabrique à Bonheurs propose des formations et du soutien pour enfants et adultes pour les accompagner vers plus d’épanouissement et de réussite.

Quand j’ai vu passer l’annonce de leur challenge, avec un jour de retard – merci Facebook, j’ai oublié de le faire ce soir-là.
J’ai commencé avec deux jours de retard, mais je le fait quand-même.
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Nouvelle série – « À la rencontre de… »

Je suis entourée de personnes très chouette, courageuses, qui traversent l’adversité en s’accrochant… et qui sont des personnes comme on en croise tous les jours. Elles n’ont rien de spécial que d’être elles, que d’être vivantes, que d’avancer à leur rythme, en trébuchant parfois, en reculant, mais elles avancent. Elles n’écrivent pas de livres sur le sujet, elles ne le crient que sur twitter. Et elles sont source d’inspiration pour moi.

J’ai eu envie de partager leurs portraits, d’en savoir plus sur leur vision du monde et de la vie.
Je leur ai pour cela poser trois questions :
« Qu’est ce que la vie ? »
« Qu’est ce que l’amour ? »
« Qu’est ce que la force ? »

A travers leurs réponses touchantes, elles nous montrent la diversité de la vie, sa créativité, son arc en ciel de possibilités.
Je souhaite vous toucher, vous interroger, vous émouvoir, vous inspirer avec ces portraits.

Cette nouvelle série commence dans deux semaines, j’espère que vous serez là…

(La semaine prochaine, je démarre aussi une nouvelle rubrique… À suivre!)


Oser (m’)écrire

Régulièrement, quelqu’un me dit que ce serait bien si je racontais mon parcours, si je racontais l’autisme surtout.
Et j’essaye.
Je ne peux pas parler que de l’autisme parce que c’est aussi ce qui, pour moi, a favorisé mon intérêt – ma passion ? – pour la spiritualité au sens large et le développement personnel.
C’est d’être enfermé-e en moi, me sentir coupé-e du monde extérieur, qui m’a amené à regarder en moi, à chercher en moi un apaisement que je n’arrivais pas à trouver.
Ce sont les crises violentes et les émotions que je ne savais pas dire et qui débordaient qui m’ont amené sur ce chemin.
Ce sont les êtres de la nature que je percevais, aussi.

Mais j’ai tellement de mal.
Je sais synthétiser, raconter quelques points de ma vie, mais de loin, comme si je racontais en résumé la vie de quelqu’un d’autre.
J’ai peur de me noyer dans mes souvenirs douloureux, j’ai honte de ce que j’ai fait que je ne contrôlais pas – parce que c’était la souffrance qui me contrôlait, parce que j’avais abandonné le contrôle ; j’aimerais dire aux autres que tout s’arrange et que la souffrance s’arrête un jour.
Et elle s’arrête, c’est possible. Il n’y a que la douleur parfois, mais je ne m’y noie – presque – plus dedans.

Et puis ma mère m’a rappelé que lire la souffrance des autres nous aide aussi à supporter la notre, à la traverser.
Et que je ne peux pas raconter un bout du chemin sans raconter ce qui s’est passé avant, ce que j’ai traversé pour en arriver là.

Alors j’écris. Quelques pages, un résumé de ma vie, puis j’y reviens, encore.
Peut être qu’un jour il y aura plus de quelques pages décousues.
J’aimerais bien.
(Et j’y ajouterais les messages perchés de mon âme. Parce que c’est moi, aussi.)