Je ne me bats pas, je cultive en moi

Dans l’article « Les mots ont un pouvoir qui peut limiter« , je disais ne pas être dans le combat.
Je l’ai été, je ne le suis plus.

Je suis dans la découverte de moi-même et de toutes les parties de moi pour les unifier.
Depuis que j’ai arrêté de me battre avec l’extérieur et que je m’explore et m’unifie à l’intérieur, ma relation avec le monde et la relation du monde avec moi ont totalement changé.

J’expérimente que « ma relation à moi-même influence ma relation au monde et la relation du monde à moi-même ; et ma relation au monde, et du monde à moi-même, représente ma relation à moi-même ».

Je cultive en moi ce que je souhaite apporter au monde et je me traite de la façon dont j’aimerais que le monde le fasse.
Et quand ça n’arrive pas à l’extérieur? Je ne le prends pas pour moi.

Je ne suis plus en réaction, je suis dans la création.

La sexualité laisse des traces

Sur les réseaux sociaux, surtout sur twitter d’ailleurs, on parle facilement de sexe. Des allusions pour rire aux débats autour du viol, en passant par les discussions sur les sex-toys, le sexe est fréquemment mentionné.

Certain.e.s parlent aussi de leurs partenaires, de leurs conquêtes, de leurs « coups d’un soir » ou de leurs amants réguliers…

Une amie me rappelait récemment que chaque rapport laisse une trace, que ce soit avec un humain mâle ou femelle (pour ne pas parler de genres, je parle de sexes biologiques).
Elle-même a nettoyé – énergétiquement –  son vagin de toutes ces traces, de tout ces liens, et je compte le faire aussi.
Ce sont des traces énergétiques – des mémoires de l’état de la personne à ce moment-là – et des liens karmiques.

Chaque fois que je vois quelqu’un mentionner son nouveau « coup d’un soir », je ne suis pas jalouse, je pense à leur vagin…

(Pour les humains mâles, je ne sais pas si et comment se créent les liens. Le vagin est un endroit réceptif et accueillant qui se charge facilement de ces énergies.)


Réconciliation avec mon corps

Je n’aime pas parler des situations non résolues, comme si nous en avions trop et que seules les réponses, solutions et transformations méritaient d’être partagées.

Cela fait 8 ans que j’expérimente cette situation ; 8 ans que je cultive la culpabilité, que je me bâts contre mon corps, que je cherche à guérir… 8 ans qu’une peur me tient compagnie, aussi.

Est ce que lâcher-prise est abandonner ? Je ne crois plus, enfin. Je suis prête à lâcher, à m’abandonner à la vie, à faire confiance.

Au lieu de perdre mon énergie à tout cela, je préfère suivre le conseil que m’a donné Gabby Bernstein:
« Connecte-toi plus à ton corps… Fais plus d’exercices… Transpire plus… Respire plus… »

C’est l’occasion de ré-apprivoiser mon corps qui me fuit, comme je l’ai fuis enfant.

Je suis désolée, mon corps.
S’il te plait pardonne-moi.
Je t’aime.
Merci.*

*Ho’oponopono


Jugements, critiques, comparaisons

« Jugements + critiques + comparaisons = attaques envers et de soi-même »

Tous les jugements et les critiques émis, qu’ils soient envers les autres ou envers moi-même, sont des attaques envers moi-même.

En effet, je suis celle qui ressent et subit physiquement mes émotions.

(Nos pensées vont aussi nourrir le grand « regroupement » (égrégore) de pensées de l’humanité, et pareil pour nos émotions, car nous ne sommes pas séparés. Ceci sera le sujet d’un prochain article!)

Les comparaisons fonctionnent selon deux schémas :
dans le premier, la comparaison amène une critique ou un jugement,
« Il fait différemment, il est nul/je suis nul.le » ;
dans le deuxième, la comparaison amène une prise de conscience et une remise en question,
« Tiens, et si sa technique marchait mieux ? » « Et si ce qu’il dit pouvait m’aider à évoluer ? »
Continuez la lecture


Je suis autiste

Cela affecte mes capacités à gérer les relations humaines.
Ça ne se voit pas, c’est vrai, car je suis douée pour créer des relations ou avoir des moments de connections profondes avec les êtres.
Cependant, je ne suis pas douée pour maintenir les relations, penser à prendre des nouvelles, parler de thèmes « de tous les jours ».
En particulier, les thèmes du travail et des enfants me sont inconnus car ils ne font pas partie de mon expérience, et je me sens très vite dépassée par ces conversations.
Par contre, si vous voulez parler de développement personnel et de spiritualité, je suis votre humain !

Je sais que ce que je viens d’écrire peut amener des pensées de type « elle peut faire des efforts ».
Je voudrais rappeler que « jugements + critiques + comparaisons = attaques envers et de soi-même ». Ce n’est pas moi que vous critiquez ou jugez, c’est vous-même.

Ce que vous voyez en moi est un miroir de ce que vous avez en vous.

J’ai fait le choix d’apprendre à apprécier mes capacités, à aimer sans condition l’être merveilleux que je suis et à apprivoiser mes spécificités.

Je n’ai aucun problème, aujourd’hui, avec mon incapacité à avoir des relations sociales classiques.
Ma solitude m’apporte énormément.
J’aime aussi partager et échanger, mais je ne sais pas faire le premier pas et, visiblement, je ne suis pas en train de l’apprendre. Peut-être que cela ne fait pas partie de mon programme d’apprentissage dans cette vie, et cela me va.
Tout me va.

Cependant, si vous ressentez l’envie ou le besoin de me parler et d’échanger avec moi, n’hésitez pas.


L’attachement au passé

Récemment, je suis partie 5 jours en Grande-Bretagne, à Chester plus précisément, où j’ai fait mes études universitaires.

Je n’ai jamais fini ma licence, l’accumulation de stress ayant été trop importante. Je suis rentrée en milieu d’année. C’est après cela que j’ai commencé un suivi psychiatrique puis que j’ai eu un premier diagnostic tendant vers l’autisme.

Quand je suis partie, j’étais sure que j’allais revenir finir ma licence. J’allais me remettre sur pied, me soigner, et revenir.
Continuez la lecture


Le puzzle

J’ai une forme d’autisme : une pièce.
Je suis attirée par les hommes et les femmes : une pièce.
J’ai un corps féminin : une pièce.
Je ne me reconnais pas dans les genres : une pièce.
Je suis chamane et druide : une pièce…

Je suis chacune de ces pièces, mais aucune ne me définit.
Je suis le puzzle en entier, chaque pièce a sa place, harmonisé, équilibré.
Je suis bien plus que chacune de ces pièces prise séparément, et même plus que leur somme.

J’aime chacune des pièces que je connais et chacune des pièces que je ne connais pas.
J’aime le puzzle en entier et chacun de ses détails.

Le seul moyen que j’ai trouvé pour que toutes ces pièces soient harmonisées est de regarder le puzzle en entier.
Alors, tout prend sens.
Et ma vie tout entière est transformée.


Séminaire intensif avec Michael Roads

J’ai participé au séminaire de Michael Roads en Haute-Savoie du 27 mai au 2 juin. Au moment où j’écris ces lignes, je ne suis rentrée que depuis 3 jours mais je veux écrire tant que tout est frais dans ma tête.

Michael Roads est un homme dangereux.
C’est lui même qui le dit et je suis d’accord avec lui.
Il est aimant et aimable, amical, aime plaisanter, mais il est dangereux.
Continuez la lecture