Écologie, militantisme et sensibilité

Récemment j’ai assisté à une discussion intéressante entre ma mère et une amie.
L’amie avait vu un film-documentaire sur le nucléaire, ses risques, les alternatives… C’était très intéressant et ça amenait beaucoup de questions.

Ma mère amenait l’argument que tout ce que nous faisons n’est que du bricolage, nous bricolons pour arranger un peu les choses, mais nous ne transformons pas réellement la réalité. Elle parlait de transformation qui va au-delà de ce que beaucoup pourraient imaginer – ses lectures sont inspirantes.

Tout cela m’a amené à me questionner sur ma vision des choses. J’ai eu une période très écologiste et militante, mais je suis passée à autre chose. Je ne me sens plus d’essayer de réveiller les autres et de chercher à imposer des solutions.
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Les 4emes rencontres des Vendredis Intellos – Tous semblables, tous différents

Illustration des 4emes rencontres des Vendredis IntellosJ’ai eu le plaisir d’assister à la 3eme édition l’an dernier et j’avais adoré.
Non seulement c’était l’occasion pour moi de retrouver des ami-e-s de Twitter, mais aussi d’écouter des conférences passionnantes et d’approfondir ma propre réflexion sur plein de sujets.

Et oui, même si je n’ai pas d’enfant – et qu’à priori ça ne fait pas partie de mes projets – cela ne veut pas dire que je ne me questionne pas sur ma propre enfance d’une part et sur l’éducation en général d’autre part.
Car nous sommes tou-te-s éducateurices en réalité, dès que nous avons des enfants dans notre entourage.
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De la paix intérieure à la paix dans le monde -21 septembre

J’ai encore oublié d’en parler suffisamment tôt.

Affiche journée internationale pour la paix de l'ONU 21 septembre 2015 - Lundi 21 septembre sera la journée internationale de la paix, crée en 2001 par l’ONU, suite au travail de l’organisation Peace One Day.
Je vous en avais déjà parlé l’an dernier, le thème de Peace One Day étant « Avec qui allez-vous faire la paix?« .
Le thème de l’ONU cette année est « Partenariats pour la paix – Dignité pour tous » qui touche particulièrement actuellement.

« Le thème de cette année, « Partenariats pour la paix – Dignité pour tous », vise à démontrer qu’il est primordial que toutes les sphères de la société travaillent ensemble pour la paix. »

Cette citation tirée du site de l’ONU me parait tellement évidente.
Et nous pouvons aller plus loin encore…
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Voyage au Sacré Cœur

Une amie m’avait suggérée de lire l’histoire de cette basilique quand j’ai dit que j’avais eu le coup de foudre.
C’est vrai que l’histoire de sa construction est particulière : construite après la révolution, elle a été déclarée d’utilité publique pour que l’Église puisse acquérir les terrains. Elle est construite, semble-t’il, « pour expier les crimes des communards ». Pas très laïc tout ça.

Ça fait trois fois que je viens à Paris depuis juillet, et trois fois que j’y vais.
La première fois, les sœurs chantaient et ça m’a bouleversée.
La seconde fois, j’ai pris le temps de m’y asseoir et j’ai senti mon cœur s’ouvrir.
La troisième fois, j’avais prit mon carnet et j’ai reçu un beau cadeau.
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Oser (m’)écrire

Régulièrement, quelqu’un me dit que ce serait bien si je racontais mon parcours, si je racontais l’autisme surtout.
Et j’essaye.
Je ne peux pas parler que de l’autisme parce que c’est aussi ce qui, pour moi, a favorisé mon intérêt – ma passion ? – pour la spiritualité au sens large et le développement personnel.
C’est d’être enfermé-e en moi, me sentir coupé-e du monde extérieur, qui m’a amené à regarder en moi, à chercher en moi un apaisement que je n’arrivais pas à trouver.
Ce sont les crises violentes et les émotions que je ne savais pas dire et qui débordaient qui m’ont amené sur ce chemin.
Ce sont les êtres de la nature que je percevais, aussi.

Mais j’ai tellement de mal.
Je sais synthétiser, raconter quelques points de ma vie, mais de loin, comme si je racontais en résumé la vie de quelqu’un d’autre.
J’ai peur de me noyer dans mes souvenirs douloureux, j’ai honte de ce que j’ai fait que je ne contrôlais pas – parce que c’était la souffrance qui me contrôlait, parce que j’avais abandonné le contrôle ; j’aimerais dire aux autres que tout s’arrange et que la souffrance s’arrête un jour.
Et elle s’arrête, c’est possible. Il n’y a que la douleur parfois, mais je ne m’y noie – presque – plus dedans.

Et puis ma mère m’a rappelé que lire la souffrance des autres nous aide aussi à supporter la notre, à la traverser.
Et que je ne peux pas raconter un bout du chemin sans raconter ce qui s’est passé avant, ce que j’ai traversé pour en arriver là.

Alors j’écris. Quelques pages, un résumé de ma vie, puis j’y reviens, encore.
Peut être qu’un jour il y aura plus de quelques pages décousues.
J’aimerais bien.
(Et j’y ajouterais les messages perchés de mon âme. Parce que c’est moi, aussi.)


Envie

Écrit le 6/09/2015. Merci Augustine pour l’inspiration.
Envie d’y croire, de bousculer les idées reçues, envie de secouer le monde pour le rendre plus joyeux.
Envie de dire qui je suis, de dire mes forces avant mes faiblesses et que « autisme » devienne positif – parce que ça l’est.
Envie de travailler dehors, dans le monde, de renseigner, guider, conseiller et surtout parler anglais. Et s’il y a des livres, c’est que c’est le paradis.
Envie de trouver le chemin hors de mon cocon pour vous rencontrer à mi-chemin.
Envie d’avancer et de devenir autonome financièrement.
Envie de vie.
En vie.


Message de mon âme au monde du 25 juillet

Pensée aux ami-e-s qui traversent en ce moment toutes ces turbulences…
La transition du 24 est passée, mais nous continuons de surfer.

« La tempête souffle dans vos vies pour vous amener le renouveau. L’émerveillement est au détour du chemin. Le message est toujours nouveau et constamment le même : retournez au cœur sacré. Ce n’est que là que vous pourrez affronter sereinement la tempête qui fait rage à l’intérieur.
Ne fuyez pas, vous ne pouvez plus nier ce qui se joue en vous. L’heure n’est plus à la fuite mais au combat. Vous devez vous forcer si nécessaire mais il est impératif que vous fassiez face à ce qui arrive.
Je ne joue pas l’oiseau de mauvaise augure, Je me contente de vous prévenir.
Le temps n’est plus à la fuite mais au courage. Puisez vos forces en vous, en Nous, en Moi. Vous devez tenir, vous n’avez pas le choix. Oui, il y a toujours le choix, mais si vous êtes réellement sur votre chemin de confiance & conscience alors il n’y a qu’un choix possible: faire face avec Amour au tsunami qui approche, qui est en partie déjà là. Accrochez-vous, vous allez être remué-e-s.
Namaste »


Entre deux

Cet espace hors du temps,
Entre les changements,
Quand rien n’est encore posé ni stabilisé.

Inconfortable à souhait,
Perturbant, déstabilisant,
Mais tellement vivant.

Ce moment où tout est, simplement,
Où je ne peux me raccrocher à rien,
Où le courant coule et m’emporte.

Le temps file,
La vie défile,
Et je les suis, sagement.

La folie serait de résister,
Et finir brisé sur des rochers,
Ou noyé dans la souffrance.

Alors, je me laisse porter,
Je me laisse emporter,
Sans savoir où je vais.

Mais j’y vais en conscience,
Par choix du voyage,
Par curiosité de la destination…

…Qui ne sera qu’une étape avant un autre changement.


Mon utérus ne vous regarde pas

Je sais que je vais changer de thème aujourd’hui, ce sera plus féministe que spirituel, mais ça vous intéressera peut-être.
J’aime bien partagé mes prises de conscience.

J’ai un peu de ventre en ce moment, et j’ai l’habitude de me tenir avec ma main ou mon bras sur mon ventre parce que c’est réconfortant pour moi.

Une voisine, que je vois rarement, m’a demandé – par gestes, mais j’ai compris – si j’étais enceinte. Je ne le suis pas. Je vais même avoir mes règles, si vous voulez savoir, d’où le ventre gonflé et sensible.

Alors, oui, je pourrais me tenir autrement, rentrer mon ventre, trouver un moyen de faire qu’il soit moins gonflé etc.

Mais aussi, pourrait-on arrêter de rentre public cette partie du corps ?
Imaginons que j’essaye d’avoir un enfant mais que je n’y arrive pas, ou que je veuille avorter, ou … cette question aurait pu être très douloureuse. (ma prise de conscience)

Si moi, l’autiste, j’ai compris ses gestes c’est que ce n’est pas la première fois qu’on me fait cette demande et aussi que je le vois faire ailleurs, à la TV ou en vrai.
Mais de quel droit ?
Nous voyons toujours la grossesse des autres comme une occasion de se réjouir, mais nous ne réalisons pas que c’est aussi un bouleversement qui n’est pas toujours le bienvenue, qui peut être source de souffrance…

Toutes les personnes qui ont un utérus ne comptent pas avoir d’enfants, les personnes qui le souhaitent ne peuvent pas toujours en avoir etc.

Pourrions-nous arrêter de considérer cette partie anatomique comme publique ?

J’ai le droit de me tenir « comme une femme enceinte » sans l’être et sans qu’on ne me pose de questions.
C’est mon corps.

[édit] Après avoir parlé de cet article à mon compagnon, je souhaite rajouter ceci: ce dont je parle n’est qu’une manifestation de l’habitude que nous avons, en tant que société, à considérer le corps des personnes ayant un utérus comme « domaine public ». Deux expressions: « grossesse » et « saison estivale » – deux moments où tout le monde décide de commenter, conseiller, juger, toucher, siffler, critiquer, questionner… notre corps.
Et autre chose: « dans ce cas, on ne peut plus rien demander, on ne peut même plus dire « ça va? » sans risquer de blesser ».
Est-ce que vous demandez en conscience? Est-ce que vous demandez par intérêt pour l’autre? est-ce que vous êtes prêt-e à entendre « non »?
Si oui, continuez. Si non, demandez-vous pourquoi vous posez une question dont vous n’avez que faire de la réponse.


Ça bourdonne…

Aujourd’hui je suis allée chez ma mère, nous avons parlé de mes projets avec elle, mon beau-père et une amie.
Les idées ont fusé, il me reste à les mettre en œuvre, petit à petit.
Ma mère trouvait que j’étais pressée de me lancer et de voir un résultat, et j’avais du mal à lui expliquer que ce n’était pas vraiment ça.

Et puis, ça a été l’heure du massage – soin énergétique (divin, comme toujours…).
Notre amie a vraiment des dons, et « voit » (sur un plan énergétique) beaucoup de choses aussi.

Après le massage, elle m’a dit:
« C’était très drôle: quand j’étais à ta tête, tes projets étaient là et ils s’agitaient dans tous les sens « Bon, c’est quand on y va? C’est quand on nous montre? » alors je les ai apaisé, parce que l’agitation n’aide pas. Vibrer, oui. »

Alors, oui, ça bourdonne en moi …
Et j’ai quelques projets en cours que j’espère vous montrer bientôt …